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Ce qui est vraiment important pour investir en bourse

Les investisseurs doivent eux aussi avoir des règles. Sans structure, sans stratégie, le meilleur des investisseurs échouera à long terme vers l’accroissement de son capital financier. Il faut donc prendre l’image, qu’il faut investir comme un robot, suivre le « if « then » sans se poser de questions et donc laisser de côté ses émotions qui poussent souvent à sortir trop tôt ou trop tard et font la différence le plus souvent entre un bon et un mauvais investisseur. Ainsi la technique, le feeling, ne sont rien sans une stratégie suivie. Le plus important au final ce n’est pas réellement dans quoi vous investissez mais bien quand et à quel prix vous avez pris position. Choisir des compagnies qui ont des bons résultats depuis des années, qui sont là depuis des décennies n’est pas suffisant, en tant qu’investisseur vous ne devez pas vous contenter de bons résultats et de l’image de solidité financière véhiculée par les entreprises. Ce choix ne vous apportera pas la croissance de votre portefeuille espérée surtout que ces grandes entreprises sont souvent des colosses aux pieds d’argiles et vous vous retrouvez souvent à investir au final dans des situations bien opaques et dangereuses.

Quoiqu’il en soit n’importe quel investissement peut être bon ou mauvais tout dépends en fait du temps où il est fait et du prix. Tout n’est question que de temps et de prix, ces deux variables sont seules à faire la différence entre un bon et un mauvais placement. Tout simplement, un très bon investisseur peut très bien choisir de n’investir que sur un seul titre pendant des années et faire des allez retours en suivant les tendances du titre et tout de même dégager une très bonne performance, juste car il aura eu le bon timing au bon prix, alors que la stratégie de buy & hold lisse la performance au bénéfice d’un moindre risque. Les gens suivent bien souvent une stratégie de buy & hold puisqu’ils investissent souvent au mauvais moment et au mauvais prix, ainsi en se basant seulement sur l’image de solidité d’entreprises, leurs investissement sont souvent contre productif et leur capital s’enferme dans un piège abscons pendant des années, la performance s’en retrouvant souvent tronquée.

On retrouve donc une variable importante : la psychologie. Au final un bon investisseur ne se distingue pas d’un mauvais grâce à ses connaissances économiques ou à ses bons choix de secteurs mais surtout dans sa maîtrise de ses émotions. C’est un facteur de succès indéniable. Et bien souvent on en a conscience mais on ne prends jamais la décision de s’en tenir à être un robot, pourtant pour gagner durablement en bourse, c’est bien ce qu’il faut devenir : un pantin mêlant aux causes les mêmes effets.

Au final l’investissement, la bourse, c’est comme un concours de popularité, plus une action est populaire, et plus il y aura d’acheteurs et donc plus le titre en question montera, le but du jeu est donc d’investir sur un titre lorsqu’il n’a pas encore atteint son pic de popularité. Lorsqu’on atteint ce pic de popularité, c’est que tous les bons résultats et bonnes opinions sur l’action en question sont déjà dans les prix, on dit qu’ils sont déjà pricés. Il n’y a tout simplement plus d’acheteurs suffisant en nombre pour acheter le titre, puisque les perspectives de faire mieux encore, sont limitées, le pic est là, on ne peut que se désengager d’un tel titre.

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En fait on se rend compte, que les gourous, les plus grands investisseurs sont des personnes qui se sont fait un nom sur quelques coups seulement, ils n’ont pas eu raison 100 fois, mais seulement quelques fois et on bâtit leur richesse sur ces quelques coups de maître. Ils ont tout simplement acheté des entreprises, des actions au moment même où leur côté de popularité était au plus bas, en prenant le pari et en anticipant le moment où leur popularité redeviendrait croissante. Ainsi bien souvent, à un temps donné où l’action est impopulaire, le prix est donc bas, la popularité revenant le prix lui, ne peut que remonter.

J’aime assez bien les forums boursiers pour une chose, c’est qu’ils sont un très bon indicateur de popularité. Prenez les forums des actions qui sont surpeuplés et vous avez là des titres qui intéressent bien trop de monde, qui sont trop populaires, les grandes opportunités se trouvent souvent dans les titres qui intéressent peu de monde, qui sont encore dans l’ombre parce que peu sont visionnaires quant à leurs qualités futures potentielles.

Ainsi il faut vouloir acheter des actions avant qu’elles soient découvertes ou après qu’il y ait eu un bon secouage de bananier.

Tout simplement, dans ce concours de popularité il faut agir comme un contrarian, bien sur il ne faut pas faire le contraire juste comme ça, il faut juste se méfier lorsque tout le monde pense la même chose. Il faut juste se dire que la meilleure performance n’est souvent pas là où se trouvent le maximum de gens. Un investissement où tout le monde sait qu’il est sous évalué ne sera jamais la perle de l’année, si tout le monde sait que c’est sous évalué, alors pourquoi n’ont-ils pas tous acheté poussant ainsi les prix vers le haut ? Et s’ils ont acheté pourquoi le prix stagne t-il en laissant le titre sous évalué ? Il faut se poser les bonnes questions, en tant que particulier on a pas l’information en temps et en heure pour agir en pionnier, il faut donc souvent anticiper, et pour anticiper il faut être là quand personne n’y est encore, sinon on a l’assurance de participer à la fête tel un mouton, de suivre la tendance, et au final de ne pas tirer la meilleur performance de l’investissement et plus en étant parmi les derniers acheteurs, à participer au pic et donc à prendre bien plus de risques que les pionniers.

Personne ne dit d’un restaurant, qu’ils n’y vont pas parcequ’il est trop populaire. Si vous avez un match de foot Real de Madrid- Montpellier l’année prochaine en ligue des champions ( on peut toujours rêver), il y a fort à parier que si vous misé sur le Real, comme ce sera une mise populaire identique à bien des joueurs, le spread ne serra pas top et votre gain potentiel léger, par contre à parier sur l’impopulaire, le risque est là , mais la prime de risque également. Pour un investissement c’est donc identique, le meilleur rendement ne se trouve pas là où tout le monde le voit, il faut chercher ailleurs et faire partie des pionniers à croire en un dossier.

En d’autres termes : si personne n’aime un titre, achetez le, si tout le monde l’aime vendez-le

On retrouve donc ce que peut dire WArren Buffet, lorsque les autres ont peur, c’est que vous devez avoir confiance, et lorsque les autres ont confiance, vous devez avoir peur.

Le marché nous a prouvé qu’il pouvait nous faire vivre le plus fort rallye haussier connu en moins d’une année alors que l’économie est aux abois.

On peut aussi parler de Gresham qui avait dit que : » bad money drives out good » , quand la monnaie fiduciaire fît son apparition l’or et l’argent disparurent. En bourse, les mauvais investisseurs font disparaître les bons. Ces mauvais investisseurs sont ceux qui achètent n’importe quoi, sans standards, ils sont peu regardant car la popularité de la bourse atteint son pic et tout semble bon à acheter, c’est ainsi que l’on crée des bulles avec cette conviction que tout est bon à acheter sans même plus prendre la peine de contrôler les fondamentaux et les perspectives de bénéfices. Ainsi cela devient difficile pour les bons investisseurs de trouver des opportunités qui offrent un bon ratio gain/risque puisque le marché est déboussolé. Ainsi bien souvent ces bons investisseurs qui investissent dans la valeur et non dans la popularité se doivent en certains temps, de rester inactif pour éviter d’être prit dans cette spirale que l’on appelle bulle.

Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.

Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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