Comment Survivre à la fin du monde de tous les jours

Vous savez que je suis un optimiste. Ce qui ne veut pas dire être crédule. En effet depuis plusieurs années j’ai écris de nombreux articles permettant de gérer les risques en bourse, de contrôler ses émotions et d’éviter donc, aux débutants comme aux plus aguerris de tomber dans les nombreux pièges tendus par les marchés financiers. C’est cette capacité à comprendre que la route qui mène au succès en bourse est, certes, semée d’embûches, mais si on s’en donne les moyens, permet à l’investisseur de grandir et de prendre chaque investissement, chaque jour sur les marché de manière optimiste, car confiant de sa stratégie, confiant de ses capacités à pouvoir faire face à l’incertitude et l’imprévu. Car au final il ne s’agit que de cela. La confiance en sa stratégie, confiance en son plan de trade qui permettent d’être serein face à l’incertitude et donc d’amener l’investisseur à être optimiste sur l’avenir.

Il n’y a pas d’espoir de gains sans risques de pertes.

Alors que nous venons de survivre à la fin du monde, j’ai eu envie d’écrire cet article sur le besoin qu’a un investisseur d’être optimiste. J’aime à dire qu’il n’y a pas d’espoir de gains sans risques de pertes car cela résume ce que tout investisseur doit avant tout comprendre avant de se lancer. Arriver à gagner en bourse de manière durable est une route longue et périlleuse mais pas inaccessible pour celles et ceux qui veulent bien s’en donner les moyens.

Or, si l’on écoute bien, la fin du monde est censée advenir chaque jour. Que ce soit la fin du monde au sens large, où les déboires du fiscal cliff, où la faillite d’un pays, où la crise de la dette ou encore la crise de l’euro, la faible croissance, les bénéfices des entreprises en chute. Chaque jour, l’homme s’inquiète, car chaque jour, l’incertitude est là, est cette incertitude se transforme très rapidement en fin du monde. L’art de l’être humain, de craindre, l’art de l’être humain de créer ses propres peurs et d’ainsi créer son propre pessimisme créant ainsi une prophétie auto réalisatrice.

L’investisseur crée lui même les causes de son pessimisme

Il n’y a qu’a faire un tour sur quelques forums boursiers pour s’en convaincre. Peu importe ce qu’il se passe dans le monde, peu importe la découverte de tel nouveau remède, ou la création de telle nouvelle technologie révolutionnaire, chaque jour il y aura de nouvelles incertitudes, de nouvelles craintes. Chaque jour il y aura une nouvelle chose sur laquelle s’inquiéter. Ce qui me chagrine  c’est que le pessimisme gagne souvent les foules alors que ses causes sont exagérées.

Pourtant si l’on regarde attentivement autour de soi, il y a tellement plus de choses positives que de choses négatives. Pourtant, l’être humain semble avoir cette capacité à se focaliser sur un élément négatif, puis le répéter, le répéter, le répéter encore et encore, pour le faire devenir l’objet de toutes les craintes et en faire devenir la cause de la fin du monde.

Car bien souvent le message d’origine n’est pas inquiétant. c’est le fait de le répéter qui en crée un cercle vicieux qui gagne les foules de pessimisme.  Une fois les foules gagnées, le pessimisme crée de lui même les causes des craintes en faisant une auto réalisation.

Pour gagner en bourse, il n y a pas de secrets. Il vous faudra prendre des risques. Et que vous le vouliez ou non, prendre des risques pour investir en bourse fait forcément de vous un optimiste. Sinon, vous ne seriez pas là.

Le pessimisme post fin du monde

Nous avons tous survécu à la fin du monde. Pourtant l’optimisme ne triomphe pas ! Pourquoi donc ? Certains diront de moi, que je suis un optimiste aveugle, que je refuse de voir les peurs de ce monde. Mais moi tout ce que je vois, c’est que dès que le monde semble survivre à la fin du monde, à l’objet de tout le pessimisme, ce n’est jamais pour autant que le monde devient optimiste.

Non, l’objet du pessimisme en remplace un autre au lieu de ça. la crise de la dette semble résolue..Qu’a cela ne tienne, maintenant les gens s’inquiètent du fiscal cliff. Et après le fiscal cliff les gens s’inquiéteront de la croissance ou encore des bénéfices des sociétés. c’est un cercle sans fin, tout le monde s’inquiète toujours de quelque chose.

Pourtant le monde triomphe toujours de ses maux

Le plus surprenant pour moi, est cette capacité de s’inquiéter de quelque chose jusqu’a le transformer en cause de fin du monde. Comme si nous avions besoin de faire d’un non évènement un évènement. Mais regardons l’histoire de la civilisation. Regardons les problèmes que pouvaient avoir nos ancêtres. Souvent la survie au quotidien. Et pourtant, depuis la nuit des temps, l’homme triomphe de toutes les causes de son pessimisme. Le monde ne cesse de croître, l’homme ne cesse d’améliorer ce monde.

Peu importe le pessimisme ambiant que comporte chaque génération, nous évoluons sans cesse, nous triomphons sans cesse de nos maux et faisons de ce monde un monde où il y a toutes les raisons d’être optimiste face à l’avenir.

Car certains hommes auront toujours cette capacité d’y croire, cette capacité de regarder l’avenir les défier, et d’être confiant en leur capacité de changer le monde. Car ce ne sont jamais les pessimistes qui agissent et permettent d’éviter le pire, non ce sont des optimistes dans un monde de pessimisme qui changent à chaque fois la donne. Des optimistes qui se donnent les moyens d’aller contre la démotivation que devrait entraîner le pessimisme.

La peur, de tout temps, s’est toujours mieux vendue.