Menu

La meilleure façon de gagner en bourse: n’écoutez que vous

La bourse est un monde injuste. Et surtout imprévisible. Je dis souvent qu’il faut se méfier des statistiques économiques et encore plus des gourous qui en concluent des prévisions ou devrais-je dire des prédictions. Un avis sera toujours biaisé en bourse. Mais pire que tout, l’optimisme sera celui qui fera le plus de mal à votre compte tout comme le pessimisme. Même si c’est plus facile à dire qu’a faire il convient de toujours se remettre en question en écoutant tous les avis même ceux contraires à nos convictions, mais ensuite à n’écouter que soi. Il faut intégrer les avis des autres dans sa stratégie et non pas appliquer l’avis des autres comme étant sa stratégie.

Car il n’existe pas de gourou, il n’existe personne sachant de quoi demain sera fait. Certains peuvent bien prévoir quelques temps, mais cela ne dure jamais. Et les bons prévisionnistes de cette année seront les pires de l’année prochaine. Alors écoutez, lisez, mais ne suivez que votre propre opinion. Et plus que tout tentez de ne jamais biaiser votre opinion en ne lisant que des avis qui vont dans votre sens. Car le secret en bourse ne se trouve pas dans l’optimisme ni dans le pessimisme mais dans une capacité à être opportuniste à chaque instant. Cette capacité vous permettra de ne pas vouloir avoir raison à tout prix et de couper rapidement vos pertes. Car vous aurez tort, plus souvent que vous n’aurez raison.

Et j’ai moi-même très souvent tort. Mais l’important en bourse c’est de savoir gagner de l’argent même lorsqu’on a tort. C’est là que se joue toute la différence à la fin de la journée. Ceux qui acceptent rapidement d’avoir tort, de couper et d’inverser leur pose feront de l’argent en étant opportuniste. Ceux qui voient le monde rose ou noir, sont condamnés, à long terme, à perdre.

Alors suivez votre opinion, lisez tous les avis, intégrez les dans votre analyse pour les intégrer ou les réfuter. Mais à la fin de la journée, soyez sur de passer un ordre selon votre stratégie et non selon la prévision d’un gourou, aussi fort et reconnu qu’il puisse être. L’histoire est malheureusement farcie de prévisions de gourous réputés qui ont ruiné bien des comptes…

Téléchargez tout de suite et gratuitement mon livre plein de conseils exclusifs pour savoir comment détecter les bonnes actions à acheter et surtout au bon moment en cliquant ici

2007-2008 bank credit meltdown — the top nine happy-talking gurus

‘Mad Money’ Jim Cramer: “Bye-bye bear market, say hello to the bull.”

Ken Fisher: “This year will end in the plus column … so keep buying.”

Ben Bernanke: No “serious failures among large internationally active banks.”

Goldman Sachs: “Fear priced into stocks is likely to abate as recession fears fade.”

Barney Frank: “Freddie Mac and Fannie Mae are fundamentally sound.”

Barron’s: “Home prices about to bottom.”

Worth magazine: “Emerging markets are the global investors’ safe haven.”

Bernie Madoff: “It’s virtually impossible to violate the rules.”

Kiplinger’s: “Stock investors should beat the rush to the banks.”

James Glassman, author ‘Dow 36,000’: “What is dangerous is for Americans not to be in the market. We’re going to reach a point where stocks are correctly priced … not a bubble. … market is undervalued.” (October 1999)

Larry Kudlow, CNBC host “This correction will run its course until the middle of the year. … not even Greenspan can stop the Internet economy.” (February 2000)

Cramer: “SUNW probably has the best near-term outlook of any company I know.” (September 2000)

Lehman’s Jeffrey Applegate: “The bulk of the correction is behind us, so now is the time to be offensive, not defensive.” (December 2000)

Alan Greenspan: “The 3- to 5-year earnings projections of more than a thousand analysts … have generally held firm. Such expectations, should they persist, bode well for continued capital deepening and sustained growth.” (December 2000)

Suze Orman: “The QQQ, they’re a buy. They may go down, but if you dollar-cost average, where you put money every single month into them … in the long run, it’s the way to play the Nasdaq.” (January 2001)

CNBC reporter Maria Bartiromo: “The individual out there is actually not throwing money at things that they do not understand, and is actually using the news and using the information out there to make smart decisions.” (March 2001)

Goldman Sachs’s Abby Joseph Cohen: “The time to be nervous was a year ago. The S&P then was overvalued, it’s now undervalued.” (April 2001)

Lou Dobbs, CNN: “Let me make it very clear. I’m a bull, on the market, on the economy. And let me repeat, I am a bull.” (August 2001)

Kudlow: “The shock therapy of a decisive war will elevate the stock market by a couple thousand points,” with Dow 35,000 by 2010. (June 2002)

Irving Fisher, Yale Ph.D. in economics: “Stock prices have reached what looks like a permanently high plateau. I do not feel there will be soon if ever a 50 or 60 point break from present levels … I expect to see the stock market a good deal higher within a few months.” (Oct. 17, 1929, just days before the Crash)

Goodbody market-letter in New York Times: “We feel that fundamentally Wall Street is sound, and that for people who can afford to pay for them outright, good stocks are cheap at these prices.” (Oct. 25, 1929)

BusinessWeek: “The Wall Street crash doesn’t mean that there will be any general or serious business depression … For six years American business has been diverting a substantial part of its attention, its energies and its resources on the speculative game… Now that irrelevant, alien and hazardous adventure is over. Business has come home again, back to its job, providentially unscathed, sound in wind and limb, financially stronger than ever before.” (Nov. 2, 1929)

Harvard Economic Society: “A serious depression seems improbable … recovery of business next spring, with further improvement in the fall.” (Nov. 10, 1929)

Treasury Secretary Andrew W. Mellon: “I see nothing in the present situation that is either menacing or warrants pessimism … I have every confidence that there will be a revival of activity in the spring, and that during this coming year the country will make steady progress.” (Dec. 31, 1929)

Wall Street Journal: As the Dow fell from 298 to Dow 41:“Chase National Bank says the current conditions of very easy credit and poor business have always been a buying opportunity in the past. Absolutely confident that any list of good stocks will have good gains by end of 1931 and probably show a profit by end of 1930.” (June 1930)

President Herbert Hoover: “The depression is over.” (June 1930)

extrait de:

Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.

Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

Recevez mes nouvelles positions ainsi que mon portefeuille boursier par email via des chroniques régulières. C'est gratuit !

Mes écrits sont motivés par vos retours : Partagez mon travail. Merci de votre soutien !

4 commentaires

  1. Salut Julien,

    Concernant ta phrase:
    « l’important en bourse c’est de savoir gagner de l’argent même lorsqu’on a tort ».

    Je dirai plutôt:
    « l’important en bourse c’est de savoir NE PAS TROP PERDRE de l’argent même lorsqu’on a tort ».

    Ben

    • Salut Ben,

      je persiste et signe sur ma phrase. je l’ai longuement réfléchie.
      Le plus important c’est d’être capable de gagner en ayant tort.

      ça englobe le fait de savoir couper ses pertes et donc de savoir ne pas trop perdre lorsqu’on a tort mais en plus d’être capable d’être réactif pour retourner son avis, suivre le marché et réaliser un gain alors même que le marché aura fait l’inverse de ce que l’on avait prévu.

      Par exemple je peux penser que telle action va monter et acheter. Si je me contente de couper mes pertes parce que le trade va contre moi alors c’est bien j’ai évité de perdre beaucoup mais si non seulement je coupe et j’accepte tout de suite de m’être planté en suivant le marché et en inversant ma position, alors je ressors avec un gain.

      C’est pourquoi la vraie maîtrise en bourse c’est lorsqu’on devient capable de se planter mais cependant, de gagner quand même de l’argent.

      je te rassure je n’y arrive pas toujours, loin de là

      • Salut Julien,

        Ok, je comprends mieux le sens de ta phrase et suis d’accord avec toi dans ce cas-là: si on se trompe, il faut savoir ou bien stop sa position tout de suite, voire même ouvrir une position opposée. Pour ce deuxième aspect, c’est pas quelque chose que je veux faire particulièrement, surtout avec des actions indécises ou sans réelle tendance.

        Je préfère sortir tout simplement et me positionner sur une autre action aux signaux plus clairs.

        Ben

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Comme plus de 10 000 personnes, recevez ma formation, mon top actions et mes chroniques

Recevez gratuitement tout ce qu'il vous faut savoir pour mieux investir, réussir en bourse dès demain et ma formation gratuite pour bien débuter.