Comme je l’annonçais hier soir dans l’analyse cac 40, je pense que nous sommes dans une consolidation, une temporisation actuellement. Après la récente hausse en deux semaines c’est bien normal. A long terme donc nous demeurons dans une tendance baissière tant que nous sommes sous les 4290 points. Il faut pour cela observer les valeurs bancaires. Le CAC 40 ne reprendra pas une tendance haussière tant que les valeurs bancaires ne remonteront pas la pente. Et depuis deux jours elles sont attaquées. Par contre à court terme nous sommes dans un rebond technique haussier qui s’essouffle et se transforme donc en une phase de neutralité, de temporisation. Sous 4290 on est bien obligé de privilégier une sortie baissière. D’autant plus sous les 4213 cassés aujourd’hui. Mais tant que les 4150 points font office de support, on ne peut pas vendre la peau du bull avant de l’avoir tué. Pour le tuer et relancer la baisse il faudra casser les 4150. Ce sera le point pivot. Par contre revenir au-dessus des 4213 et c’est relancer un test des 4280 et si ça passe ce sera une autoroute vers les 4350 avec 4330 en résistance intermédiaire. Moralité, cela va être volatile. Et il vaut mieux se préparer aux deux scénarios avec ses points pivots pour agir avec le bon timing.
Sous 4213 points donc, les baissiers ont la main. Ils prendront définitivement l’ascendant en rompant les 4150. Au-dessus des 4150, les acheteurs tiennent la baraque mais se fragilisent. On rentre dans une congestion dont la sortie nous donnera la tendance à privilégier pour cette fin 2014
Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.
Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.
La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.
Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...
attention à toute cassure des 4190 en support , sous 4213 pas de hausse durable à attendre
On fini la semaine sur un beau recouvrement baissier (en plus)…non?
Attention pour lundi, l’Ukraine refait les gros titres avec l’engagement Russe, on a eu un prémisse vendredi de la peur des marchés de ce conflit, alors que nous venons d’effectuer un retracement de rebond technique, l’Ukraine pourrait bien mettre un terme à ce rebond et donc confirmer que le cac 40 et bel et bien dans un rebond technique dans une tendance baissière et non dans une relance hausisère
Oui les 4180 sont « chauds ». Zone de R/S daily et oblique support médiane d’ANDREWS, dans une ambiance de conso (squeeze 20/50 et Boll sup haussière mais la inf a un coup de mou, donc les creux sont « fragiles »).
En tout cas, attention à la ligne de cou du M baissier 4130, borne basse de ton beau rectangle rouge
pour la hausse, casser les 4235 sommet du M baissier
Le numéro un de la banque centrale belge et membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), Luc Coene, s’est dit vendredi 7 novembre en faveur d’un programme d’achat d’obligations d’Etat par l’institut monétaire, brisant un tabou.
« Il est indiqué de commencer à acheter des obligations d’Etat », a estimé M. Coene dans une interview à l’hebdomadaire belge Trends, devenant ainsi le premier gouverneur d’une banque nationale au sein de la zone euro à tenir ouvertement ce discours.
« Vu les perspectives d’inflation et de croissance négatives, il faut prendre le risque », a-t-il souligné, au lendemain d’une réunion de la BCE à Francfort.
« Le danger d’une inflation faible est plus important que le risque de l’une ou l’autre bulle, que le cas échéant nous pouvons tenter de maîtriser grâce à nos instruments macro-prudentiels », a-t-il ajouté, estimant qu’en l’état, la BCE « n’agit pas suffisamment pour stimuler l’inflation et la croissance économique ».
Frictions au sein de la BCE
Reconnaissant que ce sujet suscite des frictions au sein de l’institution, il a jugé « normal d’avoir ce genre de désaccords ». Qui plus est, il est « exact » qu’un tel scénario « n’est pas sans risque, cela signifie qu’on injecte beaucoup de liquidités dans l’économie sans certitude que cela stimule la demande et les perspectives d’inflation », a-t-il reconnu.
Jusqu’ici, « la BCE a cherché une façon pragmatique de tout de même pomper de l’argent dans le système. Elle le fait en achetant des obligations sécurisées et des crédits reconditionnés, mais ce marché est relativement petit et pas très liquide », a-t-il souligné.
Pour stimuler une économie morose, la BCE a dévoilé en juin puis en septembre un vaste arsenal de mesures destinées à fluidifier le crédit en Europe.
Cette boîte à outils comprend un programme de prêts de longue durée très bon marché (TLTRO) accordés aux banques, des achats d’obligations sécurisées (covered bonds) depuis le mois d’octobre et de titres adossés à des actifs (ABS) à partir de novembre.
Vers de nouvelles mesures de soutien?
Mais jeudi, l’institut monétaire a semblé s’acheminer vers de nouvelles mesures de soutien à la zone euro. Le conseil des gouverneurs a en effet « confié aux services de la BCE et aux comités concernés de l’Eurosystème la préparation en temps et en heure de nouvelles mesures, au cas où elles s’avéreraient nécessaires », a déclaré le président de l’institution, Mario Draghi.
Pour la plupart des analystes, cela rend inéluctable à terme un programme d’achat de dettes publiques, qui présentent l’avantage d’être abondantes et liquides en Europe.
La BCE a déjà procédé à des rachats de dette publique mais n’est pas allée jusqu’à acquérir directement des obligations d’Etat lors de leur émission, comme aux Etats-Unis et au Japon.
Vendredi matin, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, avait jugé que l’achat d’obligations publiques par les banques centrales était justifié « dans des circonstances extrêmes ». Il s’exprimait lors d’un colloque monétaire à Paris auquel assistent entre autres la patronne de la Fed américaine, Janet Yellen, son homologue japonais, Haruhiko Kuroda, et le chef de la Bundesbank, la banque centrale allemande, Jens Weidmann, farouchement opposé à ce type d’initiative.