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Comment investir en bourse en récession économique

Quand l’économie se mord la queue, on entends partout que l’immobilier chute, que l’emploi souffre et que la croissance économique n’est plus, mais comment ces annonces nous affectent en tant qu’investisseur ?

 

En quoi l’immobilier peut-il avoir une incidence sur notre portefeuille boursier. En fait les indicateurs économiques font partie d’un grand ensemble, une grande batterie d’indicateurs qui ensemble permettent au marché de s’apprécier ou de se dévaloriser, ces indicateurs déterminent la croissance économique ou au contraire la récession.

 

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Comme partout, c’est une affaire de phases. On a les vagues de dow, les phases de Weinstein ou encore les phases de vie d’un produit. Il y a donc aussi des phases lors de la vie d’une économie.

 

L’économie est en général constituée de 4 phases, 4 périodes qui s’étendent de quelques mois à plusieurs années. On pare d’ailleurs souvent des cycles économiques de Kondratieff.

 

Tout d’abord ce qu’on appelle le pic, il ne s’agit pas du départ d’un cycle économique mais c’est une étape importante puisqu’elle marque un temps d’arrêt de l’expansion et un retournement à venir. C’est un pic, l’économie marche à plein, la croissance atteint ses meilleurs scores, la consommation permet aux industries de remplir leur carnet de commandes et donc on tend vers le plein emploi ce qui favorise une croissance dans la consommation et ainsi de suite. Les salaires augmentent donc, et cela étant l’inflation est également un indicateur qui démontre la force de la croissance. L’optimisme envers l’avenir est de rigueur.

 

Mais tout ce qui monte doit descendre un jour ou l’autre et la récession arrive donc toujours après un pic de croissance. Le succès et la croissance amènent donc une place toute particulière de doute envers l’avenir. Ceci étant la consommation se réduit, réduisant l’activité et donc le besoin en main d’œuvre. l’économie se contracte, c’est la récession. Cependant les salaires demeurent ainsi que le prix des marchandises, pour conforter leur marges, les industrielles réduisent leurs coûts et donc en priorité leur masse salariale. Puisque le marché de l’emploi n’est pas un marché assujetti aux lois de l’offre et de la demande, son prix ne varie pas, ce qui ne permet pas avec toutes les aides également de toujours tendre vers le plein emploi avec une fluctuation des salaires en fonction de l’activité. Bien sûr il s’agit là que de théories et aucun gouvernement ne se risquerait à rendre les salaires fluctuant fonction de l’offre et de la demande.

 

Si la récession se prolonge on rentre alors dans une dépression, une zone de non confiance en l’avenir, ainsi comme l’avenir est flou les dépenses des ménages sont sans cesse remises à plus tard, les revenus sont réduits alors qu’une grande proportion de la population est touchée par le chômage. On touche donc le fond en attendant la reprise.

 

La recovery revient donc dès que l’horizon s’éclaircie et que l’on peut à nouveau faire des prévisions, qui permettront aux industriels de relancer leur chaînes et donc d’employer à nouveau ce qui permettra ainsi à la consommation de repartir et de créer un cercle économique à nouveau vertueux. Une fois la recovery confirmée en passe donc en phase d’expansion économique, on renoue avec la croissance.

 

 

On se rend donc compte que sur les 4 phases,2 phases sont des phases d’attente, ou le doute s’installe, quand on touche un point haut et lorsqu’on touche un point bas. A ces niveaux, il n’y a pas trop de mouvement, en fait ces points d’attentes sont les plus importants à savoir repérer. Puisque c’est à partir de ces points que se forgent les retournement et donc les fortunes ou les pertes. C’est à ces moments là que l’on peut avoir un retournement de tendance clair à identifier.

 

Les 4 phases économiques sont assez réductrices en fin de compte, il peut y avoir d’autres phases intermédiaires. Ainsi après une récession on ne passera pas forcément en dépression, souvent on a ce que l’on appelle un double bottom, ou un double dip, c’est à dire qu’après une récession on a un semblant de recovery qui se transforme en quelques mois par une nouvelle récession sans avoir de pic intermédiaire.

La récession en théorie c’est deux trimestres consécutifs de de recul du PIB d’un pays.

 

Dans une situation économique tendue et qui se cherche, on peut du coup avoir très facilement un yoyo entre récession et croissance sans pour autant pouvoir affirmer une tendance lourde et durable. Ces moments d’incertitudes sont dangereux pour les investisseurs car ils manquent de repères et de certitudes. En fait il y a quelque chose qui rend les indicateurs économiques difficiles à exploiter en tant qu’investisseur. Les indicateurs ne donnent seul pas de tendance concrète, la plupart des indicateurs sont des indicateurs en retard et vous renseignent donc sur ce qu’il s’est produit. Voilà une information inutile pour un investisseur qui doit anticiper. ce qui est sur c’est que les indicateurs vous confirmeront que vous êtes en expansion économique ou en récession mais ils ne vous aideront pas à dire de quoi demain sera fait, et pour investisseur c’est ce qu’il faudra toujours tenter de pouvoir anticiper.

 

En fait on peut conclure que comprendre dans quel état se trouve l’économie n’apporte pas grand chose à votre portefeuille boursier et à votre retour sur investissement. Alors que doit faire un investisseur pendant une récession ?

 

Premièrement il faut toujours se rappeler qu’un marché baissier, et une récession ne doivent pas dire que vous deviez laisser tomber la bourse pendant ce temps là, au contraire, ces marchés là sont souvent les plus lucratifs pour peu que l’on apprenne à ne pas trop conserver les valeurs mais plutôt à les échanger rapidement au bout de quelques jours, quelques semaines au plus. De plus certains investisseurs profitent des marchés baissiers en jouant des valeurs à découvert et en gagnant donc sur la baisse des actions. Cette technique procure des gains en cas de baisse mais s’avère à manier avec précaution, une perte supérieure à votre capital pouvant être possible.

 

La récession est aussi l’occasion de passer du temps à réviser vos classiques à accroitre vos compétences et également à vous intéresser d’avantage aux bilans des entreprises pour investisseur sur des valeurs solides et vous forger un portefeuille défensif. la récession peut également permettre de mettre dans son viseur des petits sociétés en devenir, qui si elles résistent à la récession profiteront massivement de l’expansion économique à venir, cela vous permet donc d’anticiper sur des valeurs et d’éviter l’effet moutonnier une fois les chevaux lâchés et surtout de rentrer sur des valeurs avec un grand potentiel pour un prix au rabais du fait de la récession et des craintes des investisseurs.

 

Ensuite si vous êtes un fervent contributeur du buy and hold pendant des années, vous savez que les récession sont également le moment de faire vos emplettes, le retour sur investissement aura de grandes chances d’être positif lissé sur plusieurs années. Cependant attention aux changements de la donne, en dix ans les indices boursiers n’ont quasiment rien gagné avec deux marchés ayant perdu 50 %. Le buy-& hold n’est peut être plus la meilleure méthode car bien souvent la plupart d’entres nous n’ont pas la chance de pouvoir attendre 10-15 ou 20 ans pour retirer nos billes, les rendements seront certainement voulus bien souvent en une ou deux années avant de changer de cheval. C’est dans l’air du temps, les investisseurs sont de moins en moins fidèles aux valeurs, et manquent de racines, ils recherchent le plus fort rendement dans un laps de temps court et sont donc prêt pour cette prime a prendre beaucoup plus de risques. Les banquiers l’ont très bien compris, et voici donc l’avènement des produits dérivés qui permettent à chacun avec une mise minimale de dire, j’investis en bourse, mais là c’est plus du je joue en bourse.

 

La clé de tout ça c’est de d’abord vous analyser vous même, votre personnalité, vos objectifs financiers à 1-5 et 10 ans pour ensuite pouvoir définir votre stratégie d’investissement et là vous pourrez choisir en connaissance de vos objectifs, le rendement que vous souhaitez en fonction du risque que vous êtes prêt à assumer. Vous pourrez alors, vous diversifier en trackers, certificats ou encore obligations ou sicav monétaires.

 

Quoiqu’il en soit n’écoutez que vous, car les médias veulent vendre du papier, et feront donc toujours dans le fabuleux ou dans le chaos mais jamais dans la réalité. Lorsque l’on arrive dans une récession, pour les médias le ciel nous tombe sur la tête hors, c’est souvent l’occasion de remettre à plat sa stratégie pour agir et récolter les fruits lors de la prochaine expansion économique. Survivre dans une récession c’est donc avant tout connaître vos objectifs et bâtir votre stratégie pour demain.

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Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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