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Le portefeuille boursier idéal pour vous sans prise de tête

Avant de se lancer en bourse ou dans tout investissement, il est primordial de connaître ses objectifs financiers. Veut-on spéculer et tenter de gagner rapidement beaucoup d’argent quitte à mettre en péril un pécule qui n’impactera pas notre confort de vie. Ou veut-on préparer sereinement l’avenir, faire fructifier un bas de laine pour des occasions spéciales. Bien entendu; il y a autant d’objectifs et de réponses à cette question que d’individus. Une grande variable qui fera souvent la différence entre différents profil, cette variable d’ajustement c’est le temps disponible. En effet selon le temps dont vous disposé, à consacrer à la bourse, vous serez plus un trader ou un investisseur. Et selon qui vous êtes, vous vous intéresserez plus à des mouvements de court terme que de long terme.

Le portefeuille idéal sera donc différent pour tous et ce que je vais exposer ci-dessous devra être affiné pour chaque profil. Mais voici des répartitions de base de portefeuilles boursiers selon votre profil.

Tout d’abord il y’a deux familles: le trader et l’investisseur.

Le trader va rechercher les allez retours rapides et ne détiendra souvent pas les titres plus de quelques jours, dans la majorité des cas moins d’un jour.

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Il a du temps pour suivre les marchés au quotidien et va donc surtout se focaliser sur les actions, les devises et les matières premières. Comme il ne détient pas ses actifs plus de quelques jours, inutile de forger une répartition idéale de portefeuille.

La répartition se fera en fonction des opportunités de marché. Mais le trader devra scrupuleusement suivre son money management et ses règles pour garder un trading confortable.

Cest à dire où les sommes en jeu, ne mettent pas une telle pression psychologique sur lui qu’il est incapable de suivre sa stratégie et panique. Le trader évitera de faire du all-in et devra donc répartir son portefeuille sur 4 à 8 valeurs. trop diversifier serait perdre en réactivité, ce qui est la mort pour un trader.

L’investisseur quant à lui, manque de temps, ou à une autre activité principale et souhaite donc investir sans pour autant devoir suivre ses investissements tout le temps.

L’investisseur va investir sur des périodes de quelques semaines à 18 mois max. En effet, je ne crois pas au buy and hold de plus de 18 mois.

Il est impossible de faire une prévision raisonnable pour un marché ou une entreprise à plus long terme que 3 mois du fait des incertitudes permanentes sur les marchés.

L’investisseur devra donc suivre ses investissements pour valider ou infirmer son scénario de base et prendre la décision de couper ses positions si elles se retournent.

Il est suicidaire pour un investisseur d’acheter et puis de ne plus suivre du tout pendant plusieurs mois. Si l’investisseur n’a pas le temps de suivre ses investissements alors il devra remplacer la partie actions ci-dessous dans la répartition par des fonds qui investiront pour lui.

Pour l’investisseur capable de suivre ses investissements, 1 à 2 heures tous les weekend, voici ce que je préconise en répartition de portefeuille pour un profil dynamique, ce que tout bon père de famille est dans sa fourchette 35-50 ans.

En dessous de 35 ans on peut prendre plus de risques et surdimensionner la partie actions, au-dessus de 50, on prépare nos vieux jours, on maximise donc le rendement et moins la volatilité.

Voici donc pour moi la répartition idéale pour un portefeuille:

  • Actions: 50% (40% France, 30% Europe, 20% US, 10% Japon et émergents), dont 30% de valeurs à dividendes européennes à conserver. Si vous manquez de temps, prenez des fonds ou trackers qui reflètent ces paniers.
  • Obligations d’entreprises privées: 30% (70% France, 30% Europe), 80% avec des rendements inférieurs à 5% et 20% avec des rendements supérieurs à 5%, le but n’est pas de prêter à des entreprises qui ne rembourseront jamais…
  • SCPI France et Europe: 20%. évitez l’investissement locatif et prenez plutôt des parts de SCPI, vous manquez déjà de temps, pourquoi en perdre plus dans la gestion d’un bien locatif ?

Pas de monétaire, pas d’obligations d’états, pas de devises, pas de matières premières. Cela ne rapporte rien de plus qu’une action ne pourrait vous offrir.

Vous aimez l’or, achetez une action d’une mine, vous aimez les devises, achetez des valeurs en zone euro qui vendent en dollars ou vice versa. Vous êtes un patriote ? préférez les obligations d’entreprises qui rémunèrent mieux pour un risque moindre.

Ce portefeuille idéal devra être ajusté en fonction de votre âge et de votre profil de risque ainsi que de l’environnement de marché.

Quand le marché boursier s’essouffle, réduisez la voilure des actions et augmentez celui des obligations et des SCPI. Ou selon l’environnement, privilégiez une zone géographique.

Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.

Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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14 commentaires

  1. Pour ma part, j’ai 50% à revenu fixe et défiscalisé, et 50% en actions, pour l’instant.
    Mes actions gérées en direct, sont pour l’instant sur un seul compte titre, que je dirais court-terme.
    Cela me prend du temps et me prend la tête. Je souhaite donc créer un compte LT, comme tu le préconises, Julien (probablement 70-80 LT; 20-30 CT).
    Le pb que je me pose est la relation entre ces 2 comptes : en cas de grosse opportunité sur un titre, j’aimerais pouvoir conserver la possibilité de mettre le paquet sur ce titre, ce que ne me permettrait pas un compte CT (20-30% des montants).
    Est-il logique de la cas d’opportunité, de vendre LT pour investir temporairement CT, puis de racheter les actions laissées sur le LT ? ou préfères-tu Julien, conserver une étanchéité entre les 2 modes de gestion ?
    Je trouve quand même dommage de laisser passer des opportunités alors que des fonds sont là, sur LT.
    Je suis en bourse depuis Août dernier, et grâce à des marchés en hausse, et grâce aux conseils de Julien, j’ai plutôt bien gagné.

    • Dans l’absolu on peut. mais avec discipline on ne doit pas utiliser de l’argent du compte long terme pour faire du court terme avec. on doit donc plutôt conserver toujours une part de liquidités sur le compte court terme pour saisir des opportunités au besoin

  2. Bonjour Julien,
    Tout d’abord merci pour cet article très complet. Je trouve que la somme à mettre en jeu définit également fortement la répartition des actifs dans le portefeuille. On ne peut pas faire la même avec 1000 ou 10000 €. Et je ne te rejoint pas dans le buy and hold j’ai pleins d’exemples en tête qui fonctionne très bien (S&P 500; Berkshire; etc…)
    Pour l’instant j’ai une approche plutôt sur les ETF, tu en penses quoi ?
    Merci !
    Floran

    • tu ne me rejoins pas sur le buy & hold parceque nous connaissons une période fantastique sur les marchés surtout américains depuis 2009 avec une hausse ininterrompue. Mais c’est exceptionnel et les cycles haussiers ne sont en général pas aussi long. Ensuite oui tu as tout à fait raison, le capital est bien entendu déterminant pour justifier de ce genre de répartition. Je ne pense pas que l’on puisse parler de gestion de portefeuille avec 1000 euros, même à 10 000 euros on débute à peine à pouvoir diversifier. Il faut 30-40K je dirai pour vraiment mettre en oeuvre une vraie répartition et la faire évoluer.
      Ensuite oui pour les ETF indices surtout pour investir sur des pays émergents par exemples, mais non pour les marchés domestiques où il est plus risqué, mais plus intéresstant de faire du stock picking.

      pour revenir sur le buy & hold, pour moi la détention maximale d’une action ne doit pas dépasser 18 mois. Bien entendu, il y a toujours des contres exemples mais qui sont moindre que les exemples prouvant la règle. Surtout que ce que je sous entend est qu’il ne faut pas conserver un titre sans faire de mouvements dessus pendant plus de 18 mois, mais rien n’empêche de faire des arbitrages et de vendre pour plus tard y revenir dessus. Ce que je veux dire c’est qu’il faut être réactif et actif sur les valeurs et non en buy & hold à juste attendre et ne rien faire.

      • Personnellement même dans cette période de prospérité boursière, j’essaye de ne pas être en position durant les phases baissières de peur de finir sur un krash un jour. Mais tu es donc contre les stratégies sur dividendes, ou on va rester en position même durant un krash, car en principe sur le très long terme la bourse est haussière, et en attendant on touche les dividendes en plus de pouvoir renforcer lors des baisses? Pour ma part, j’attends justement le prochain krash pour me faire un portefeuille long terme et donc acheter ses actions sur des prix très avantageux

        • non je ne suis pas contre les stratégies de dividendes, mais pas besoin d’être en position toute l’année pour les toucher, ça dépend de la politique de distribution de la boîte. Tout dépend du profil. Dans le portefeuille idéal je mets des actions à dividendes que l’on conservera donc. mais je ne pense pas qu’il faille les conserver coûte que coûte même en période de crash, la même analyse et stratégie s’applique pour ces actions que pour les autres, je vais adopter une stratégie de long terme mais si le graphique m’indique rien de bon, dividende ou pas je largue

          • ce qui est dur lorsqu’on attend un point bas pour acheter, c’est qu’on ne sait jamais avec certitude si c’est réellement le point bas. Les 4200 points atteints fin août avec le krach chinois n’étaient-ils pas le point bas ? Je préfère acheter cher pour revendre plus cher, c’est moins risqué, que de tenter d’attraper un couteau qui tombe sans savoir s’il est arrivé au sol. Bien entendu, par manque de discipline, je m’essaye parfois à cela, mais je n’ai encore jamais acheté au plus bas, ou alors il faut reconnaître que ce n’était que par chance.

            • Tout a fait d’accord pour le couteau qui tombe et qu’on achète jamais au plus bas. Je ne parlai pas vraiment de plus bas, mais d’un prix « bas ». Après un krash y a souvent une période de consolidation ou le couteau ne tombe plus, ensuite tu as des pattern qui peuvent se construire et lorsque tu as assez de preuve que le marché n’est plus en « krash » et un signal d’achat , c’est le moment idéal je trouve pour se placer sur un portefeuille long terme. Je ne parlais pas d’anticiper un rebond, mais bien de rentrer sur un signal d’achat :-)

  3. Bonjour Julien,

    Je suis également très investit en bourse, mais si je puis permettre, l’investissement locatif ne prends pas forcément du temps. Il est possible en plus de laisser une tierce personne s’occuper de la gestion locative. J’ai un appartement loué à 4 étudiants, qui me rapporte 10% de rentabilité, chose improbable avec des SCPI, et sans dévaluation qui pui est. Et sincèrement, a part les entrées et sortie ( 1 fois par an ou 1 fois tous les 2 ans) je n’ai strictement rien a faire.. La bourse me prend bien plus de temps.

    • Alors oui je suis d’accord, on pourra toujours trouver selon l’emplacement, un investissement locatif qui rapporte bien, ensuite oui on peut mandater la gestion. Comme dans tout investissement, suivant les objectifs et la rentabilité que l’on souhaite cela prendre plus ou moins de temps. Chacun pourra avoir selon quelques spécificités des rendements supérieurs à la normale, mais pour moi, en règle générale, l’investissement locatif ne vaut pas le coup, même si moi même j’ai un bien loué à 8% de rentabilité et sous traité en gestion. Mais tu vois je suis en plein dans des travaux de réfection du toit et même si ma gestion n’est que minime c’est important pour moi de m’y intéresser si je veux protéger mes intérêts et la qualité des travaux finaux…Les SCPI ne sont pas snas risques non plus, d’ailleurs par définition, aucun investissement n’est sans risque.

      • Oui aucun actif est sans risque.
        Et quand un actif rapporte comme les SCPI à la mode en ce moment on ne parvient pas à s imaginer le scénario contraire. Un peu comme lorsque le baril de pétrole était à plus de 110 dollars …
        L immobilier physique n était il pas en fin de compte le placement rémunérateur à moindre risque ?
        Personne n envisageait la faillite de la Grèce, que se passera-t-il dans 5 ans dans les autres pays européens? Faillite des États…..des banques….
        La seule chose qu on ne peut vous prendre en fin de compte avec une planète qui n est pas extensible, ce serait bien que l immobilier physique.

        • je te suis Stefix. Mais c’est toujours la même chose, c’est un biais psychologique bien connu qui est au final de penser que les événements proches vont se poursuivre en omettant les événements moins récents. C’est pour cette raison qu’après une année haussière, tous les analystes projeteront une année suivant haussière

        • Justement une SCPI investit dans de l’immobilier physique :-) J’ai mis une petite partie de mon capitale dans une scpi très diversifiée a l’internationale, pour compléter l’appart que j’ai acheté pour de la colocation, mais le reste j’ai mis ça sur un portefeuille a haut rendement long terme

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