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Perdre en bourse n’est pas une question de malchance

Cela m’arrive assez fréquemment de discuter avec des investisseurs qui veulent me conseiller. La plupart du temps ils ne connaissent pas grand chose aux marchés mais achèteront une action populaire de temps à autre et me conseilleront que je devrais en faire autant. Puis quelques semaines plus tard, dépités, ils me diront que s’ils ont perdu c’est avant tout faute à pas de chance. Et moi je leurs réponds que cela ne sert à rien de trouver un bouc émissaire dans la malchance. S’ils ont perdu c’est avant tout à cause de leur état d’esprit. Si vous prenez le marché de haut, alors le marché vous prendra votre argent.

Ce n’est pas la malchance qui tue les investisseurs débutants mais bien leur propre état d’esprit.

Le plus difficile moment pour acheter des actions c’est sur un top. Vous savez que vous approchez d’un top lorsque de plus en plus de débutants en bourse commencent à vous conseiller d’acheter, eux mêmes conseillés par leur banquier.

Le plus délicat moment pour acheter c’est pendant un rallye haussier; Personne ne sait s’il va perdurer. C’est du bon sens. on prend plus de risque lorsqu’on achète déjà haut.

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Alors si vous achetez trop tard vos actions, dans la masse populaire acheteuse. Changez ! Ce n’est pas de la malchance, c’est vous qui êtes responsables d’avoir acheté trop tard. Et si vous ne faîtes pas de profits, c’est que vous rentrez trop tard. Alors rentrez plus tôt. Prenez plus de risque, anticipez plus.

Si vous attendez d’avoir un conseil de votre site favori avant de rentrer sur une action c’est que vous rentrerez toujours parmi les derniers avant de perdre. Changez. Adoptez une nouvelle approche pour trouver des opportunités sur des actions.

Au final, qu’est ce que cela veut dire ? Que si vous échouez, analysez vos échecs plutôt que de les mettre sur le dos de la malchance. Une fois analysés, changez de méthode, appliquer les leçons de vos erreurs et changez cet état d’esprit qui est le véritable responsable de vos pertes.

Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.

Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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3 commentaires

  1. Julien et les pro du graphe, cri, ne nous prépare-t-elle pas une belle sortie de triangle par le haut?

  2. Pour rappel, la société Belvédère est un groupe de vin et spiritueux
    présent en Europe et aux Etats Unis avec des implantations locales très
    fortes en France et en Pologne. Belvédère est notamment propriétaire du
    whisky William Peel (leader Français) et de la vodka Sobiesky, l’une
    des trois principales marques de vodka en Pologne qu’elle tente
    d’exporter un maximum aux Etats-Unis aidée de son égérie Bruce Willis,
    actionnaire de la société. La société réalise environ 900 millions
    d’euros de chiffre d’affaires par an avec une profitabilité
    historiquement régulièrement négative.

    La société sort tout juste d’une situation très compliquée. Après
    avoir acquis au prix d’un lourd endettement la société Marie Brizard en
    2006, ses banquiers créditeurs lui ont imposé un remboursement par
    anticipation de ce prêt pour n’avoir pas pleinement respecté certaines
    clauses de leurs accords.

    La société s’est ainsi retrouvée en procédure de sauvegarde puis en
    redressement judiciaire et est passée au bord du dépôt de bilan. Un
    accord a finalement été trouvé consistant à transformer la dette non
    remboursée souscrite auprès des banquiers en actions Belvédère sur la
    base d’un cours approximatif de 20 euros. Cette opération a entraîné une
    lourde dilution pour les actionnaires existants (environ 87% !) mais
    aussi d’une réduction massive de la situation d’endettement de la
    société, 463 millions de dettes ayant été rayées du bilan. La situation
    financière de la société n’a donc désormais plus rien à voir.

    Des prêteurs se sont donc vus rembourser en actions, ce dont ils n’ont
    que faire. Leur métier est de prêter pas d’être investisseurs. Ils
    sortent, peu importe le prix et proportionnellement à la liquidité du
    titre, ils ont beaucoup d’actions à vendre depuis mars 2013… C’est à
    notre avis cette situation qui explique principalement le très fort
    recul du titre depuis cette date.

    Le cours actuel de BVD est donc lié de notre point de vue à une distorsion de l’offre et de la demande. Les banquiers vendent.

    D’après nos calculs très approximatifs puisque basés sur les volumes
    quotidiens, il reste encore quelques millions de titres à vendre pour
    purger cette situation de « sur offre » et permettre au titre de retrouver
    des niveaux de cours correspondant à la nouvelle situation financière
    de la société qui n’est certes pas glorieuse mais ne mérite pas pour
    autant un tel traitement.

    La société capitalise en effet actuellement 200 millions d’euros en
    bourse, c’est-à-dire un niveau de valorisation extrêmement faible très
    loin des multiples que d’autres acteurs du secteur peuvent présenter,
    quand bien même ces derniers seraient nettement plus profitables. Il
    reste toujours environ 150 millions de dettes dans le groupe mais le
    coût de cette dette qui correspondait lors des exercices précédent à
    environ 40 millions d’euros de charges par an va être très fortement
    réduit. Par ailleurs, de nombreuses charges exceptionnelles, liées aux
    différentes procédures que la société a traversées ainsi qu’à des frais
    de restructuration, devraient elles aussi être fortement réduites dans
    un futur proche.

    Un retour à la profitabilité est donc envisageable simplement en cas de maintien de l’activité et des charges.

    En parallèle à cette situation, le secteur intéresse. D’après Bloomberg
    le 16 juillet et un article dans le journal polonais Rzeczpospolita
    vieux d’environ quinze jours, le milliardaire Roustam Tariko
    s’apprêterait à investir fortement dans CEDC, propriétaire de la vodka
    Zubrowka et serait intéressé de racheter dans le futur d’autres acteurs
    Polonais du secteur. Il aurait identifié Stock Polska et Belvédère qui
    d’après lui seraient à vendre.

    Les chiffres d’activité pour le deuxième trimestre / premier semestre
    2013 doivent être communiqués avant le 15 Août. La société devrait donc
    annoncer tout prochainement la date de publication qui pour l’heure
    n’est pas connue. Historiquement, le premier semestre représente environ
    1/3 de l’activité annuelle pour des raisons de saisonnalité et n’est
    donc pas particulièrement représentatif.

    En conclusion, à moins d’une très mauvaise surprise liée à des problèmes
    comptables ou à un effondrement de l’activité, le potentiel de rebond
    apparaît selon nous conséquent. Un retour vers 12/15 euros n’aurait rien
    de surprenant et tiendrait toujours compte d’une profitabilité nulle
    voire légèrement négative du groupe.

    Pour viser plus haut, il faudrait que la profitabilité revienne. Cela
    pourrait être facilité si Bruce Willis qui est resté jusqu’ici fidèle au
    groupe dans un contexte difficile se décidait à mouiller la chemise.
    L’effet de levier par rapport aux niveaux actuels serait alors
    considérable, les niveaux de valorisation de groupes tels que Pernod
    Ricard ou Diageo n’ayant strictement rien à voir avec ceux qu’affiche
    actuellement Belvédère.

    Attention, la société reste toutefois un dossier hyper spéculatif et les
    raisons du double report de l’assemblée générale n’ont toujours pas été
    données… Ames sensibles s’abstenir, l’abus d’alcool est dangereux
    pour la santé…

    En conclusion, une grosse plus value ou une grosse déconvenue à prévoir à
    priori pour cet été. Nous en serons et c’est pour ces différentes
    raisons que nous avons construit petit à petit et en connaissance de
    cause une relative grosse ligne dans notre portefeuille Trader. (8000
    titres, prix moyen 8.42€).

    Nasdrovia !

    Franck Morel
    © Zonebourse.com 2013

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