Pour comprendre pourquoi vous perdez en bourse et comment vraiment y remédier, voici une histoire, basée sur les questions et échanges que j’ai avec des membres de l’Académie des Graphs et des personnes qui me suivent sur Graphseo Bourse. Les prénoms choisis sont fictifs.

Jacques passe un sale quart d’heure. Voilà qu’il a reperdu tous ses gains acquis au grès de ces derniers mois en l’espace de deux semaines.

Il est furieux et ne comprend pas pourquoi.

Il pense alors qu’il lui manque encore quelque chose. il se met alors à la recherche de nouveaux indicateurs techniques qui pourront lui donner plus confiance et des signaux clairs, précis et sans ambiguïtés.

Jacques, trouvera chaussure à son pied via un nouvel indicateur miracle qui fonctionne parfaitement quand il analyse sa pertinence sur les historiques passés des titres ou qu’il suit les analyses à posteriori de certains analystes démontrant que ça « marche à tous les coups »

Puis en l’appliquant en réel, les résultats seront identiques à précédemment. Des séries de gains, puis une ou deux grosses pertes qui viennent tout effacer.

Jacques pensera alors qu’il doit peaufiner sa technique et se relancera à la recherche de l’indicateur miracle sans jamais faire ce qu’il devrait faire : se remettre en question lui, et non sa technique.

Véronique quant à elle, sait qu’elle a déjà une stratégie solide et que c’est à elle d’avoir confiance en la stratégie et de la suivre avec discipline. Elle sait aussi, que si elle échoue, ce n’est pas la faute de la stratégie mais c’est sa faute à elle. Quand elle perd, au lieu de chercher un nouvel indicateur, une nouvelle méthode et de toujours changer de stratégie en permanence, elle se concentre sur elle. Sur ses erreurs. Son manque de discipline, provenant elle même d’une taille de position trop importante et/ou d’un plan mal établit ou peu respecté.

Bref, Véronique se remet en cause elle et non la stratégie comme Jacques qui passe son temps à être volage et voguer d’indicateur miracle en effet de mode.

Véronique apprend peu à peu à se connaître et à incorporer dans son plan et dans ses tailles de position des niveaux et des règles qui lui permettront de tenir avec discipline, plus zen, sa stratégie. Et de laisser le marché décider, encadrée par son plan, plutôt que d’essayer de sans cesse deviner les points hauts et bas pour acheter et vendre au mieux et avoir tout le temps raison.

Véronique sait qu’il faut mettre les probabilités de son côté et avoir la patience d’attendre les meilleures configurations. Elle sait qu’une bonne taille de position la sauvera toujours de ses démons. Et que le plan est là pour lui rappeler, qu’elle peut avoir des convictions mais jamais de certitudes en bourse. Et qu’a tout moment elle doit s’attendre à l’inattendue.

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Voilà ce qui fait toute la différence entre un investisseur qui gagne en bourse et devient régulier avec le temps, que d’un spéculateur volage, toujours à la recherche de « coups » et d’indicateurs miracles qui pense que le salut ne passe que par encore plus de connaissances techniques…sans jamais travailler sur l’essentiel : Soi