Alors que le CAC 40 approche des 5000 points, les bourses américaines, elles battent record sur record tout comme le DAX Allemand. Il faut dire que depuis 2009, la planche à billets de la FED a permis à un énorme marché haussier de se développer Outre atlantique arrivant aujourd’hui à plus de 200% de performance en 6 ans. Ce qui en fait déjà l’un des marchés haussiers de référence de la bourse américaine depuis la crise de 1929. Il n’y a qu’a regarder le tableau ci-dessous pour se rendre compte du côté exceptionnel de ce marché. Seul la hausse du marché de plus de 500% entre 1987 et 2000 surpasse encore le marché actuel en performance mais surtout en longévité. Mais revenons à ce qui nous intéresse à savoir le CAC 40. Si la bourse américaine ne connaît qu’un sens depuis 2009, ce n’est pas le cas du CAC 40 qui lui aura connu, faute à la crise de l’euro, bien des hauts et des bas et aura du attendre juillet 2012 et un discours plus protecteur de la BCE pour se relancer dans une tendance haussière. Mais ce n’est que ces trois derniers mois avec l’annonce de la BCE, d’elle aussi se mettre à la planche à billets que la hausse sur le CAC 40 a véritablement pris son envol.

On hésite plus à parler des 5200 points et si les mêmes causes mènent aux mêmes effets à entrevoir d’ici 2016 les 6000 points. Bien entendu tout ce ci n’est que de la prévision. Mais la planche à billets promet d’être une arme redoutable pour les haussiers et de ne faire connaître qu’un seul sens au CAC 40. D’autant que nous sommes loin de la bulle puisque les résultats des sociétés ne se payent que 16 à 20 fois leurs bénéfices. Autant dire qu’il y a de la marge dans un environnement économique européen qui reprend du poil de la bête grâce à la chute du pétrole mais surtout à la chute de l’euro qui n’a jamais été aussi proche de la parité. Voilà de quoi attirer encore plus d’investisseurs en Europe, au détriment des US qui eux stoppent leur planche à billets. Tout cet argent, décuplé pendant 6 années de hausse boursière outre atlantique va maintenant chercher à s’investir, pour partie ailleurs. Et l’Europe, avec l’appui de la BCE semble maintenant ne plus faire peur et attirer les investisseurs massivement en étant un marché en retard par rapport aux Dow Jones, Nikkei et autre DAX. France, Espagne, Portugal et Italie, sont les marchés européens qui devraient le plus profiter de cette hausse généralisée du fait de leur besoin de rattrapage. Si à court terme une consolidation semble nécessaire et saine, il fait peu de doutes que sur les prochaines années il faudra être investi sur le CAC 40 qui va devenir un indice boursier de choix et non plus de seconde zone comme lors de ces 6 dernières années.

Source des tableaux: Bespoke