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Prévision CAC 40 séance 4 septembre 2014

Avec l’aide d’une fausser rumeur de cessez-le feu en ukraine, le CAC 40 s’est affranchi de la résistance des 4395 points et par là même à donc débloqué le potentiel haussier qu’il restait au cac 40. Nous voilà donc avec un test des 4445 points qui a fait ressortir du bois les ours et un test sur l’oblique baissière sur le rsi. Graphiquement parlant donc, tout opte maintenant pour l’arrivée sur une forte résistance que les acheteurs ne pourront pas passer sans une consolidation sur les 4310-4330 points où on retrouve un fort soutien de supports et de moyennes mobiles se retournant. La configuration est donc haussière pas de doutes et par la même occasion la hausse du jour met au placard l’ETEI, sauf si demain on baisse en réintégrant les 4385 points. on pourra alors interpréter cette séance comme une fausse sortie à cause de L’ukraine.

Quoiqu’il en soit demain BCE. Et qui dit BCE dit Discours de Draghi. les taux devraient rester inchangés et je ne crois pas à l’annonce d’un QE. je crois que la BCE va temporiser. Mais sait-on jamais. Peut importe ce que la BCE annonce la vérité sera dans les cours. le cocotier sera en quelques minutes secoué de part et d’autre avant que le sens soit choisi.

La hausse peut devenir euphorique en rompant 4445 et aller vers 4500 points. Ou la BCE ne fera que confirmer ce qui est déjà dans les cours, soit une consolidation nécessaire vers 4310-4330. Je n’ai pas de boule magique, j’aviserai très certainement après le discours.

graphiquement, on a épuisé le potentiel de hausse de ce rallye et une pause s’impose vers les 4310-4330. Le déclencheur sera de franchir à la baisse tour à tour 4400 puis 4385 points. Au-dessus de ces niveaux l’euphorie haussière peut gagner le marché vers les 4500. Je n’y crois pas, mais la variable Draghi est imprévisible. Alors autant prévoir les deux scénarios et aviser ensuite.

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La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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2 commentaires

  1. A Jackson Hole, la grand-messe annuelle des banquiers centraux de la planète tenue fin août,Mario Draghi a peut-être ouvert la voie à plus d’activisme de la part de la BCE. En déclarant que la Banque Centrale Européenne se « tenait prête à ajuster encore sa politique », le gouverneur a rendu un peu plus plausible le scénario d’un Quantitative Easing en Europe. L’annonce d’une telle opération, centrée sur les titrisations, à l’occasion de la réunion monétaire de la banque centrale, jeudi, est très attendue par le marché.

    Décriée au sein même du directoire de la BCE ? Sabine Lautenschläger, ex vice-présidente de la Bundesbank, a exprimé cet été son scepticisme sur la question des rachats d’actifs ? l’acquisition d’actifs titrisés au bilan de la banque centrale est pourtant une nécessité absolue. Le diagnostic est préoccupant: le marché du crédit aux entreprises est, en zone euro, plongé dans une telle torpeur qu’il devient urgent d’agir.

    Moins de prêts aux entreprises

    Les volumes de prêts bancaires aux entreprises de l’Union monétaire sont en régression depuis 2009 (avec un recul de 4 900 milliards d’euros en 2009 à 4 600 en 2013), alors qu’ils restaient sur une puissante dynamique d’une décennie. Mais c’est à l’échelle nationale que les chiffres sont les plus significatifs, avec de très fortes disparités. En Espagne, le volume s’est rétracté d’environ 960 milliards en 2009 à 760 en 2013. Comme en Italie, seule la moitié des demandes de crédit des entreprises seraient exaucées en Espagne, contre 80 % en Allemagne, selon la Commission Européenne. Le mécanisme de transmission des financements à l’économie réelle doit être rapidement déverrouillé.

    Naturellement, il faut aussi s’intéresser précisément à la structuration du marché des prêts titrisés. A l’échelle de toute l’Europe (Royaume-Uni compris), les émissions de titrisation ont reflué à un niveau plancher d’environ 150 milliards d’euros l’année dernière, quand elles culminaient à 700 milliards en 2008. L’encours européen des actifs titrisés s’établissait à 1.600 milliards d’euros à peine, à fin 2013. Avec, là encore, de nets déséquilibres, puisque les Pays-Bas et le Royaume-Uni concentraient à eux seuls plus de 50% du total, tandis que l’activité des pays du sud de l’Europe s’est littéralement effondrée depuis six ans. L’essentiel de l’encours européen correspond à des sous-jacents de bonne qualité ou « sécurisés » par des garanties étatiques, avec une forte proportion de prêts immobiliers aux ménages néerlandais, belges, britanniques, allemands (via majoritairement des RMBS – Residential Mortgage Bond Securities), de prêts à la consommation et de prêts automobiles (via des ABS auto). En revanche l’écot au financement des PME, là-même où se concentrent les besoins en liquidités fraîches, est resté mineur, à moins de 9% du total des sous-jacents titrisés.

    La BCE a les moyens de relever le défi

    Il est par conséquent assez difficile d’évaluer les résultats immédiats sur l’octroi de crédit aux entreprises que pourrait procurer une stimulation du marché de la titrisation. La contribution directe de l’activité de titrisation à l’offre globale de crédit aux ménages et aux entreprises reste encore modeste (son poids est estimé à 15% du total des prêts aux ménages et entreprises), a fortiori après le déclin des dernières années. De plus, il faut garder à l’esprit que, pour une banque, titriser des crédits correspond, économiquement, à une opération de refinancement. Or, les nouvelles tranches de TLTRO apportent à ces mêmes banques des refinancements massifs et bon marché, ce qui diminue l’intérêt relatif des titrisations et donc l’incitation à développer ces techniques.

    Mais cela ne doit pas décourager la Banque centrale, bien au contraire. Avec une bonne dose d’audace et un minimum de méthodologie, c’est-à-dire en privilégiant une approche très sélective des actifs titrisés à acquérir ? ceux adossés à de nouvelles créances sur des PME situées dans les pays où celles-ci souffrent le plus de l’assèchement du crédit ? la BCE a les moyens de relever le défi. Celui de redonner un peu de profondeur au marché de la titrisation, pour tenter de libérer des sources de financement supplémentaires aux entreprises et insuffler ainsi un nouvel élan à la croissance européenne.

    Par Christian Jimenez, président de Diamant Bleu Gestion, et Michèle Saint Marc, professeur d’université, ancien membre du Conseil de Politique Monétaire de la Banque de France.

  2. Le compte n’y est pas et c’est le ministre des Finances qui le dit. Dans un entretien à l’AFP mardi 2 septembre, Michel Sapin a déclaré tout de go que l’objectif de réaliser 21 milliards d’économies dans la dépense publique en 2015 serait revu à la baisse. « On ne peut pas avoir les mêmes objectifs avec une inflation qui devient très faible », a reconnu le ministre: « l’année prochaine par exemple, là où, sur une hypothèse d’inflation de 1,5%, on faisait au-delà d’un milliard d’économies, par le seul gel de prestations, aujourd’hui ces économies sont remises en cause ». Or Bercy ne compte pas compenser avec de nouvelles mesures de restrictions: « rajouter des économies ne me paraîtrait pas adapté à la situation », a-t-il dit.

    Un plaidoyer visant Bruxelles

    Ce « coming out » est destiné à préparer le terrain alors que le gouvernement doit présenter le 12 septembre au Haut Conseil des Finances publiques les options choisies pour la réduction des déficits et le rythme des économies, avant de dévoiler la loi de Finances 2015 en Conseil des ministres le 24 septembre. Surtout, il s’agit d’envoyer un SOS à Bruxelles. Déjà, suite à la révision mi-août de la prévision de croissance française de 1% à 0,5% pour 2014 et autour de 1% (contre 1,7% prévu initialement) en 2015, Sapin avait averti que, du coup, il estimait que le déficit public allait se situer au-dessus de 4% cette année (contre 3,8% prévu), laissant planer un doute sur le maintien de l’objectif de 3% en 2015 promis à la Commission européenne.

    Là, « on découvre un autre sujet qui finit par être aussi bouleversant pour les budgets que la faible croissance, c’est la faible inflation », explique le ministre, qui plaide pour que « ceci soit pris en compte et que des décisions soient prises » au niveau européen. De fait, le programme de stabilité 2014-2017 reposait sur des hypothèses d’inflation de 1,2% en 2014 et 1,5% en 2015, bien trop élevées par rapport à l’évolution actuelle (de +0,5% sur douze mois à fin juillet).

    En quoi économies et inflation sont-ils liés?

    L’argument de Sapin est-il fondé ? La très faible inflation porte effectivement un coup aux efforts d’économies du gouvernement. Car, il faut le rappeler, les « économies » mentionnées ne sont pas des coupes dans les dépenses mais plutôt un frein à leur progression naturelle… calculée en tenant compte de l’inflation. Quand les dépenses sont stables et l’inflation élevée, les économies sont fortes. Mais plus l’inflation est faible, moins les économies sont apparentes.

    Ainsi, les plus « simples » des coups de rabot, comme le gel des salaires des fonctionnaires et des pensions des retraités, deviennent quasi-inopérantes. De même, les enveloppes de crédits des ministères et administrations sont fixées en tenant compte de l’inflation prévue (soit 1,3%). Leurs plafonds de dépenses ont été baissés mais si l’inflation est moindre, leur contrainte d’économies est moins rude.

    Comment financer les baisses d’impôts?

    Cependant, pour Gilles Carrez, président UMP de la Commission des finances à l’Assemblée, qui s’exprimait hier sur BFM Business cette correction tient de la « manipulation », un « prétexte » trouvé par le gouvernement qui n’aurait jamais réellement voulu faire le montant d’économies promis. L’affirmation peut sembler sévère mais il est vrai que l’exécutif a tendance à dériver par rapport à son sérieux budgétaire affiché.

    Les mesures annoncées par Manuel Valls vendredi pour relancer le secteur de la construction pourraient ainsi coûter au moins 1 milliard d’euros l’an prochain. Et le chef de l’Etat comme le Premier ministre ont aussi promis à plusieurs reprises une baisse d’impôt pour les ménages modestes et les classes moyennes à partir de 2015. Comment ces dépenses nouvelles seront-elles financées alors que le gouvernement peine déjà à respecter son plan de marche d’économies de 50 milliards d’ici 2017… et ne compte en aucun cas aller au-delà ?

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