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Prévision Immobilier en 2013 égal danger

Ce n’est un secret pour personne, l’immobilier en France en 2012 ça patine. L’occasion de faire le point et d’étudier la tendance que l’immobilier nous réserve en 2013. A en croire les dernières statistiques de l’INSEE en la matière, c’est du côté du nombre de transactions que cela baisse le plus. Mois de 650 000 transactions en 2012 contre 800 000 en 2011. Les prix continuent de grimper à Paris mais commencent à refluer en province. On reste néanmoins sur des prix très élevés. Ce qui reste le plus intéressant en immobilier actuellement, ce sont la baisse continue des taux de crédit immobilier. On tourne autour de 3,3% pour les meilleures dossiers.

En 2012, les prix ont donc baissé de 1,5% en Province contre une hausse de 0,8% à Paris.

prix immobilier 2012

La baisse peut sembler donc faible. Mais cela représente donc autour de 10 000 euros de baisse pour un T3  si l’on inclus la perte de valeur due à l’inflation (2,1% en 2012) que l’on ajoute à la baisse des prix.

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Cependant, depuis que je regarde les annonces, je ne vois pas vraiment de baisse des prix sur celles-ci. Malgré la chute des ventes et transactions ainsi que des mises en chantier, l’heure n’est pas encore à la précipitation du côté des vendeurs. Ainsi, si les ventes baissent, c’est tout simplement car les vendeurs n’adaptent par leur prix de vente, encore, à la réalité du marché. Tant que financièrement, la baisse des prix, n’asphyxie pas les vendeurs potentiels, la chute des prix demeurera lente et point de krach ne sera en vue. Les ventes, elles, devraient donc continuer de baisser en 2013 et cela devrait amener une consolidation au niveau des agences immobilières qui faute de pouvoir pousser les vendeurs à baisser leurs prix, devront se concentrer pour éviter de fermer des agences.

70% des propriétaires ont fini de rembourser leur prêt.

Je pense que c’est la statistique la plus importante à connaître pour comprendre que malgré la baisse des prix, on devrait éviter tout krach, car une majorité de français ne seront pas poussés à vendre leur logement principal. Par contre à cause du doublement des prix en moyenne ces 5 dernières années, les 30% restants peuvent vites se retrouver asphyxiés et leur endettement est deux fois supérieur en valeur que leur aînés…C’est à ce niveau qu’une baisse boule de neige peut se déclencher, mais cela restera bien mesuré par rapport aux subprimes américains.

Immobilier relation offre et demande donc analyse graphique valide

Aux US, ils ont Shiller, en France nous avons Frigitt pour suivre l’évolution des prix immobiliers, à Paris et en Province.

Les prix immobiliers sont fonction de l’offre et de la demande, tout comme en bourse, donc sur une action, on peut appliquer une analyse graphique des prix. Il manque encore les chandeliers japonais, mais on peut tout de même commencer l’approche ;-)

On voit donc que les prix de l’immobiliers, suite à une phase 1 de fondation des prix dans un tunnel, ont connus une phase 2 de spéculation haussière à la sortie de ce tunnel. La hausse est arrivée à maturité et on forme maintenant un nouveau tunnel dit de maturité, c’est la phase 3. La quatrième phase, est la phase de déclin. Mais celle-ci ne s’engagerait que si les prix devaient aller en-dessous du précédent trou baissier de 2009, là, seulement, on rentrerait en phase de déclin. On pourrait alors projet un retour des prix immobiliers vers la moitié de la hausse enregistrée depuis 2000. Soit un retour sur les prix de 2005-2006.

Je n’ai pas prix en compte Paris dans l’étude mais le marché dans son ensemble.

et vous que pensez-vous des prix immobiliers en France sur 2013 et au-delà ? faut-il acheter ou attendre malgré la baisse des taux de crédit ?

immobilier frigitt dec 2012

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Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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51 commentaires

  1. Il y a deux façons de voir les choses. Dans le contexte difficile de la crise mondiale, le marché immobilier français résiste particulièrement bien. Ou, la France fait partie des pays dont les prix de l’immobilier sont les plus surévalués, ce qui la place dans une position délicate pour l’avenir. Voilà les différentes conclusions que permettent de tirer les derniers résultats de l’enquête mondiale trimestrielle de The Economist, publiés le 16 mai dernier.
    A Hong-Kong, les prix s’envolent
    En France, les prix de l’immobilier par rapport aux loyers sont surévalués de 39 %, et de 34 % par rapport aux revenus des Français. La France est ainsi dans haut du classement des marchés les plus surévalués du monde, derrière Hong-Kong (prix / loyers surévalué de 81 %), le Canada (73 %), Singapour (57 %) et l’Australie (44%).
    Si les quatre autres pays peuvent justifier cette surévaluation par un marché dont les prix sont en hausse, voire en forte hausse, la France est le seul pays du top cinq dont les prix de l’immobilier ont diminué sur la dernière année : – 1,7 %.
    La France : plus grosse bulle immobilière européenne
    En Europe, la France caracole seule en tête de la surévaluation immobilière, devant la suède (31 %), la Grande-Bretagne (19 %) et l’Espagne (15 %). Des résultats qui s’expliquent notamment par une forte chute des prix depuis la crise de 2007 : – 26,5 % en Espagne, -11,4 % en Angleterre. Pendant ce temps, les prix de l’immobilier français, ont augmenté de 1,1 %. Faisant de la France, l’une des bulles immobilières les plus inquiétantes du monde.
    Pourtant, difficile d’imaginer en France une chute brutale et rapide des prix de l’immobilier. Si ces derniers devraient continuer, d’après les estimations, de baisser très lentement dans les années à venir, la France devrait se maintenir, pour l’instant, dans le peloton des marchés surévalués par rapport aux loyers et aux revenus de ses habitants.
    L’Allemagne, championne des prix sous-évalués
    A l’opposé de la France, certains pays affichent des prix de l’immobilier sous-évalués. Qui d’autre que notre cher voisin allemand pour figurer à la tête des bons élèves de l’Europe ? Malgré une hausse de 3,4 % des prix sur un an, le marché reste sous-évalué de 17 % par rapport aux loyers et par rapport aux revenus des habitants.
    A l’échelle mondiale, c’est le Japon qui détient le record des prix de l’immobilier les plus sous-évalués, de 36 % par rapport aux loyers et de 37 % par rapport aux revenus des Japonais.

    source: votre argent

  2. Le groupe français d’annonces immobilières en ligne SeLoger.com a annoncé vendredi 12 avril s’attendre à une baisse des prix de l’immobilier de l’ordre de 5 à 10% en 2013, à l’occasion du lancement d’un panorama trimestriel du marché réalisé avec le courtier Meilleurtaux.com

    « L’intérêt des Français pour l’immobilier ne cesse de croître (…). Dans ce contexte, les prix s’ajustent pour la première fois à la baisse dans certaines villes de France », a estimé Roland Tripard, président du directoire de SeLoger.com, prévoyant un recul « contenu et lent, de l’ordre de 5 à 10% » sur l’année.

    Pour autant, cette tendance tarde à produire ses effets: les prix à la vente affichés sur le site SeLoger.com, qui revendique 1,3 million d’annonces en ligne et 24.000 agences immobilières partenaires, sont restés stables en France sur un an le mois dernier, selon les chiffres de ce nouveau baromètre.

    En mars, la moyenne des prix à la vente en France s’est affichée à 3.662 euros par mètre carré pour les appartements et à 2.281 euros pour les maisons.

    Baisse des prix à Paris

    « Ces données sont une moyenne nationale. Mais au niveau local, on constate une vraie baisse des prix dans certaines villes, notamment à Paris », a précisé à l’AFP Karine Reffet, directrice de la communication de SeLoger.com.

    Malgré cette évolution, le mois de mars est resté marqué par l’attentisme des acheteurs et des vendeurs, avec une baisse de 7% sur un an du volume des compromis de vente signés en agence, poursuit l’étude.

    « Le marché est resté grippé », a confirmé Karine Reffet, soulignant que les taux de crédit historiquement bas n’ont pas suffi à relancer l’activité du secteur.

    Légère hausse des demandes de dossiers

    Signal encourageant toutefois, le courtier Meilleurtaux.com a constaté un léger retour de la demande de crédit, ainsi qu’une hausse de 3% des demandes de dossiers sur son site avec signature d’un compromis sur les trois derniers mois.

    « Au premier trimestre 2013, les banques ont poursuivi le mouvement de baisse entamé début 2012 et un nouveau plancher historique – 3,35% en moyenne sur 20 ans – a été atteint. Dans ce contexte, nous avons constaté un léger retour de la demande de crédit en février et mars, qui se poursuit sur les premiers jours d’avril », a déclaré Hervé Hatt, directeur général de Meilleurtaux.com, cité dans l’étude.

    (Avec AFP)

  3. Salut les graph’s,
    http://www.bfmtv.com/economie/immobilier-notaires-baisse-prix-a-bien-commence-484930.html

    1/ »les taux d’intérêt ne resteront pas longtemps aussi bas. »
    2/ »Les vendeurs doivent ajuster leurs prix à la solvabilité des acquéreurs »
    3/ »Mais ce qui inquiète surtout les acheteurs est la fiscalité »

    MAIS:
    « Les notaires parisiens espèrent que le plan d’urgence sur le logement de François Hollande relancera le marché. »

    Quelle cohérence??? Mode espoir donc chez les notaires????
    C’est incroyable comme on peut poser correctement un problème tout en en biaisant les incidences…Ca n’arrive pas qu’en bourse. J’ai l’impression que l’être humain est fait comme ça.

  4. D’après les notaires franciliens, le dernier trimestre de l’année 2012 et plus globalement l’ensemble de cette année auront été marqués par un fort recul des ventes sur l’ensemble de la région. Avec 150 000 logements neufs et anciens vendus en 2012, le repli est de 13% par rapport à 2011 et de 18% par rapport à la période de forte activité de 1999 à 2007. Ce coup de frein sur les ventes a fini par faire baisser les prix, qui avaient fait de la résistance jusqu’à l’été. Si sur un an, la baisse se limite encore à -0,6% sur les appartements anciens, elle semble s’être accélérée en fin d’année puisqu’entre le 3ème et le 4ème trimestre 2012, les prix ont reculé de 1,4%. Les maisons affichent une baisse de -1% en variation annuelle et de -0,9% en variation trimestrielle.

    A Paris, le repli annuel est légèrement inférieur à la moyenne de la région : -10% entre 2011 et 2012. Mais il a atteint -21% entre le quatrième trimestre 2011 et la même période en 2012, où à peine 5930 biens ont changé de mains. A titre de comparaison, durant la période faste de 1999 à 2007, 8940 ventes en moyenne avaient lieu au 4ème trimestre. Ce blocage du marché a fini par impacter les prix qui ont baissé de 1% sur un an et se situaient à 8270 euros du mètre carrée moyenne au 4ème trimestre. Par rapport au record atteint au 3ème trimestre à 8440 euros, le recul est même de 2%. A noter que la baisse a touché quasiment tous les arrondissements de la capitale.

    En petite couronne, la baisse du volume des ventes a été plus limitée : de -11% par rapport à l’année 2011 et de -9% si l’on compare les quatrièmes trimestres 2011 et 2012. Les prix ont légèrement reculé : de -0,4% sur 3 mois et de -1,3% sur un an. Ils se situent en moyenne à 4420 euros du mètre carré mais les disparités sont très importantes entre par exemple 9140 euros du mètre carré à Neuilly-sur-Seine et 2980 euros du mètre carré à Aubervilliers.

    En grande couronne, le volume des ventes a baissé de -13% sur un an mais d’à peine -6% au quatrième trimestre. Pour les maisons, qui représentent une part importante des ventes, la baisse a été de -15% sur un an et de -7 % au quatrième trimestre. La baisse des prix a en revanche été très limitée : -0,1% sur un an pour les appartements et -1,1% sur un an pour les maisons. Si le prix moyen du mètre carré se situe à 3130 euros pour les appartements, ici aussi les disparités d’une commune à l’autre sont notables : 5880 euros du mètre carré par exemple pour Saint-Germain-en-Laye et 2010 euros du mètre carré pour Evry.

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