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Solutions pour éviter la fin de l’Euro

Il ne faut pas surestimer l’accord européen qui sauve l’Europe de tous ses maux. Ce que l’Europe vient de faire, c’est de s’acheter un peu de temps pour tenter de résoudre les causes de la crise, les vraies causes… Prenons donc les clés de cet accord européen et passons les au crible.

 

Ce que je retiens des accords Européens de cette nuit c’est que l’austérité va continuer avec certainement des augmentations de TVA pour remettre à flots les finances des états, ce qui forcément en terme de pouvoir d’achat des consommateur n’est pas pour le mieux. Continuer sur la voie de l’austérité résoudra peut être le problème des excédents de dette, mais pose le risque d’asphyxier un consommateur déjà mal en point qui reste pourtant le seul à pouvoir rétablir une croissance économique saine…d’ou un risque que l’austérité ne cause en fait une nouvelle récession.

 

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On continue en plus de croire que certain pays comme la Grèce, l’Italie ou l’Espagne peuvent vraiment survivre avec cette austérité en nous promettant des budget d’état à l’équilibre pour 2013 voir 2014, ok, mais quels seront les conséquences sur la population, et donc sur la croissance économique, avec l’austérité, ne se tire t-on pas une balle dans le pieds alors même que nous avons besoin de consommation pour nous en sortir ? Sans compter, qu’a l’image de la Grèce, certains pays peuvent-ils vraiment entreprendre avec succès des démarches d’austérité, combien de points de PIB cela va t-il coûter et surtout jusqu’à combien de perte de croissance ces pays peuvent encaisser ?

 

La Banque centrale européenne si elle intervient pour sauver de la catastrophe, on le comprends aisément hier soir ne se transformera pas en prêteur de dernier ressort ad vitam eternam. Du coup les investisseurs privés détenteurs de dette grecques acceptent un rasage gratos de 50 %. Les détenteurs obligataires se font offrir une coupe de 120 milliards d’euros sur leur détention de dette grecque mais seront recapitalisées par des investisseurs privés ou les marchés. En gros les banques prennent une perte sans la prendre.

 

Chose intéressante hier soir, on voit que les partenaires européens ouvrent les yeux sur la nécessité d’une union fiscale mais on parle déjà du fait que c’est impossible d’avoir une union fiscale à 15 voir 27 dans le futur…Ce sera le chantier de ces prochaines années, mais sans quoi l’euro ne résistera pas à une deuxième crise, déjà que la première c’est limite.

 

Le FESF va aider à stopper l’hémorragie, et va nous éviter d’avoir affaire au scénario du pire, c’est ce que les marchés boursiers avaient valorisé ces derniers mois, et donc en enlevant cette possibilité de la table, forcément ils prennent en compte et valorise maintenant uniquement un scénario du moins pire mais pas top quand même. Du coup l’Europe s’évite de devoir faire face à un lehman brothers à l’européenne. On n’autorise pas du coup les banques à faire faillite, ce qui enlève de la table un gros poids sur le valeurs bancaires. Les marchés ne vont donc plus pricer le risque de faillite bancaire et le risque de contagion inhérent. Les 2700 points du CAC s’avèrent donc certainement comme un point bas.

 

On n’est pas tiré d’affaire pour autant. On parle maintenant de recapitalisation. Mais depuis que la crie grecque dure, les banques, on mis de côté du capital de côté et la plupart d’entre elles pourront se recapitaliser elles-mêmes, voir avec l’aide des marchés, mais en aucune manière elles n’auront de difficultés à se recapitaliser. ce qui une fois de plus, permet d’enlever le risque de faillite bancaire et de contagion du système bancaire au secteur privé.

 

Voilà donc une première étape à la résolution de la crise de l’euro, on va enfin dans la bonne direction. Recapitaliser les banques et donne plus de moyens au FESF nous donne du temps. Les décisions prises hier soir ne sont pour autant rien d’autres que les décisions déjà prises l’an dernier, sauf que l’on met plus de milliards sur la table, pour frapper les marchés. Cela n’enlève cependant rien aux causes des maux qui ne sont toujours pas soignées. Aucunes des mesures prises hier soir ne vont résoudre la crise de l’euro. Pour le moment continue de soigner le malade pour le maintenir en vie, le temps d’analyser sa vraie pathologie afin de trouver les bons médicaments pour le soigner. En aucune manière le malade est guéri après ce sommet européen.

 

Je continue de penser que la crise de l’euro ne trouvera son terme, qu’en la création d’obligations européennes et d’une réserve fédérale à l’européenne également. A la vue d’hier soir, on en est clairement très loin. On s’est contenté une fois de plus de s’acheter du temps au détriment du consommateur… Pour le moment on peut donc respirer, car le système bancaire ne s’écroulera pas. Cependant il ne faut pas se réjouir trop vite, car d’une l’austérité ne va pas résoudre la crise de l’euro, de deux, elle sera difficilement applicable dans certains pays (Italie, Espagne, Grèce on le voit déjà) et de trois, on saigne le consommateur avec certainement une hausse de la TVA, ce qui ne devrait pas aider à retrouver une croissance durable.

 

Car c’est la confiance des consommateurs en l’avenir, qui les poussent à dépenser et donc à créer de la richesse pour les entreprises et donc un cercle virtueux de l’emploi et de la croissance économique. Cependant une perte de confiance les poussent à épargner…

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Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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