Les ETF pour Exchange traded funds existent aux Us depuis les années 90, le phénomène sur ces produits est plus récent en France, et encore très peu d’investisseurs les utilisent complètement. Sauf  majoritairement le BX4 bien connu de ceux qui investissent sur la baisse du CAC 40. Pourtant ce sont des outils très flexibles pour justement diversifier facilement un portefeuille.

Les ETF communément appelés Trackers en Europe sont également des produits intéressants pour des stratégies de swing trading à moyen terme sur quelques jours voir semaines pour jouer des sorties de tendances sur des secteurs d’activité en particulier. Les Trackers c’est quelque part la solution entre détenir des SIcav ou fonds de placements sans réellement pouvoir acheter vendre en direct sur le marché ni parfois même avoir accès à la liste complète du panier de valeurs dont est composé le fond. Et finalement détenir des actions en direct. Détenir un panier de valeurs c’est souvent faire le pari qu’un secteur surperformera mais sans pour autant se creuser la tête à savoir quelles valeurs à l’intérieur de ce secteur seront les plus à même de tirer les rennes. Ainsi on lisse le risque pour capter l’essentiel de la hausse. C’est donc en soit également une bonne stratégie de couverture via des Trackers pour protéger vos positions dollars par exemple ou encore des  Trackers pour jouer la baisse des indices pour protéger vos positions acheteuses. Certains peuvent également diversifier leur portefeuille long terme avec des Trackers obligataires privés ou d’état et même indexés sur l’inflation. Les Trackers sont très nombreux et il y’en a vraiment pour toutes les stratégies.

Diversification du portefeuille boursier et couverture. Risque lissé via un panier de valeurs. Frais annuels en général inférieurs à 0,5% soit inférieur à beaucoup de sicav. Pas de frais de performance ou d’entrée. Analyse technique applicable comme sur une action, beaucoup de Trackers sont volatils et liquides permettant de trader les Trackers comme des actions et d’avoir une facilité d’entrée et de sortie. Certains Trackers incorporent un effet de levier, souvent on retrouve leverage dans leur dénomination. Les Trackers peuvent être joués à la hausse comme à la baisse. Les Trackers sont un bon moyens d’investir sur les matières premières également ou des futures, mais dans ce cas attention au rollover des positions. Les Trackers sont un bon moyens d’investir en obligation également, mais attention à la perte de valeur sur relèvement des taux d’intérêts directeur. Les Trackers possèdent tous des prospectus qu’il faut lire attentivement pour bien comprendre comment se compose  le tracker et comment son prix fluctue par rapport à cette composition, bien regarder les dépréciations liées à l’effet temps dans le cadre d’investissement sur futures et matières premières ou encore par rapport à un relèvement des taux d’intérêts de la BCE dans le cadre de trackers obligataires. Les Trackers sont imposables de la même manière que les actions, plus values à 31,3% dès le premier euro à moins d’être logés dans un PEA, la majorité des Trackers sont éligibles au SRD et au PEA.

La plupart des ETF se concentrent sur des gros indices ou de grosses capitalisations. Les ETF trackant des petites capitalisations ne sont pas courant bien que présent, il faut fouiller car le marché des Trackers en France se développe mais reste encore limité en terme d’offre par rapport aux Trackers américains par exemple ou le marché est complètement saturé. Cela serait donc bien de ne pas en arriver au même point qu’eux car ils ont vraiment un ETF pour répliquer la performance de toute même de ratio OR/argent par exemple. Le principal défaut des ETF est le spread qui parfois est bien trop large. Le spread c’est le delta entre le premier acheteur et le premier vendeur. C’est surtout le cas sur des ETF peu liquides (ou pas grand monde n’achète ni ne vends). Les ETF ne remplacent en aucun cas l’investissement en direct dans des actions. Tout simplement car les ETF sont plus chers que l’achat d’actions. Les ETF sont intéressants seulement si l’on veut surpondérer l’ensemble d’un secteur ou acheter l’ensemble d’un indice étranger. Cela permet d’acheter un panier de valeurs avec moins de capital que si l’on devait acheter toutes ces valeurs en actions directement. Il existe des ETF qui incluent le paiement des dividendes, mais souvent la hausse du prix de l’ETF n’est pas équivalente a l’argent que l’on aurait reçu en détenant les actions en direct et en recevant les dividendes en cash. Tout simplement car l’ETF va lisser cela à cause du panier de valeurs qu’il représente avec souvent une pondération dans l’ETF. Bien lire le prospectus donc est la clé.