L’économie est un cycle. Les bulles s’y forment et éclatent. Pour autant, c’est un cycle qui se répète prouvant que l’homme apprend peu du passé. Depuis que les marchés économiques et boursiers existent, sont compris et régulés par des banques centrales, ce sont ces banques centrales qui par leurs décisions forment et déforment les bulles. Empêchent ou aggravent les crises. Décider du juste timing est il faut bien le dire un vrai casse tête pour les banques centrales. Le juste timing et le juste combien fait toute la différence. Quand le boom va crescendo, il doit être ralenti, sans pour autant provoquer une panique. une fois qu’un krach se produit, il est important d’attendre suffisamment longtemps pour que les entreprises insolvables fassent faillite, mais pas trop pour éviter que la crise ne se propage aux entreprises solvables confrontées seulement à un besoin de liquidités. La question dans les crises ou les bulles n’est jamais de savoir si les banques centrales interviendront. Elles le feront toujours et l’histoire le prouve. Car la technique du laissez faire comme solution est depuis longtemps oubliée. Pourtant, personne ne peut prouver que l’interventionnisme des banques centrales n’est pas parfois pire que les maux qu’elle dit soigner. Certains pensent toujours que l’économie se guérie toute seule, et qu’il faut laisser faire pour assister aussi vite après la panique destructrice au renouveau: la destruction créatrice. Mais si parfois les banques centrales ont trop tardé à agir, elles ont toujours fini par le faire, ne pouvant se retenir. Les banques centrales agiront donc toujours face aux bulles et aux crises. Mais le nerf de la guerre c’est quand et combien ? Pour éviter la panique il faut toujours que le marché pense qu’il y aura un prêteur en dernier ressort. Mais pour éviter les bulles, et la spéculation poussive, il faut toujours laisser planer le doute quant à l’identité de ce prêteur en dernier ressort et son rôle de chevalier blanc. Ainsi régule t-on les marchés. Les banques centrales dans leur agissement ont besoin d’avoir le bon timing mais avec les bonnes mesures. Difficile de savoir s’il vaut mieux trop peu et trop tard ou trop tôt et trop fort. Venant à la rescousse du marché trop tôt, les banques centrales peuvent aggraver les crises comme en 1857. En y répondant trop tard, pas mieux, comme en 1873. Mais l’histoire nous montre qu’a partir du moment où le marché du crédit se grippe et ce depuis 1700, le plus vaut mieux que le moins et il sera toujours temps plus tard de corriger les excès. Le timing des banques centrales pour agir est tout un art. Il faut manier le marché tantôt en lui faisant croire qu’un prêteur en dernier ressort sera là, et tantôt quand la machine s’emballe, que ce prêteur en dernier ressort n’est pas certain. Quant à savoir si les économiques ne seraient pas mieux à s’auto-réguler sans actions des banques centrales, il est impossible de le savoir, tant historiquement, il n’existe aucun passif exploitable.
PS: Je te recommande aussi de lire
Note: Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici