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Baisse des Taux et impact imprévu sur la bourse à venir

La FED peut faire Kracher ou Buller la bourse !

[00:00:00] Mercredi, on aura Powell qui décidera de la baisse des taux. On sait déjà qu’il va y avoir une baisse. On ne sait pas de combien de zéro, 25, voire de zéro 50. Et c’est ça qui embête parce qu’en fait, il y a un vrai dilemme. ~Il y a une vraie problématique actuellement avec ça. Et ~c’est très compliqué de savoir la suite ~puisque ~ça fait deux ans.

~Maintenant ~qu’on parle ~justement ~de ce pivot de la fed, qu’il va arriver que quand ça viendra, etc, que le marché l’anticipe avec une hausse de plus de 40 % sur pas mal de titres américains, soit pas mal. D’indices américains également. Et donc là tout de suite, on a la baisse des taux qui arrive. On a tout un tas de statistiques qui ressortent qui nous disent qu’après la première baisse des taux, c’est le crack boursier.

La problématique avec ces statistiques ~là, ~c’est que ça a été vrai en 2007. Ça a été vrai en 2000, mais ce n’a pas été vrai toutes les fois d’avant. Et c’était donc des hausses de marché. Pourquoi? Parce que la variable d’ajustement au delà de la baisse des taux. C’est l’économie, ~c’est ~la santé de l’économie et ~c’est donc toute l’idée ou on a vu ~la volatilité du marché ces dernières semaines.

~C’est ~quand on a peur que la récession ne soit pas une récession normal [00:01:00] liante mais soit une récession dure. Et et il y a ~un point vicieux, ~un cercle vicieux à prendre en considération, c’est que, comme vous le savez, les Etats-Unis, c’est 70 % de la capitalisation boursière mondiale. 30 % de celles ci est dans une dizaine de valeurs.

Et aujourd’hui, l’essentiel des retraites des américains est en bourse, que ce soit poussé par les tf, les fonds de gestion, les bye back, on a réduit le flottant. On a réduit fait différentes vidéos sur ça. On a Rudi le nombre d’actions disponibles. ~Et on a augmenté. Par contre la demande, ~on a augmenté la demande et ~que ce soit ~au niveau de l’immobilier et ~que ce soit au niveau ~de la bourse, il y a un vrai défi richesse.

C’est impressionnant. Je n’ai plus la sta en tête, mais de voir le nombre de personnes. Je crois que c’est plus d’un million de personnes. Qui ont des comptes supérieurs à 1 000 000 de dollars en bourse et qui ont également de l’immobilier à ~côté. ~Donc, on a un véritable effet richesse ~qui ne faut pas négliger ~dans la résilience économique que l’on a actuellement, mais également, c’est une, [00:02:00] c’est une double facette.

N’oublions pas que autant 2007, c’était la crise de suprême. ~Et donc ça a été essentiellement ~un boom de crédit qui nous a exposé à la figure autant aujourd’hui, on n’a pas eu ce boom de crédit. On a eu un boom des dépenses étatiques. On a eu un déficit fiscal. C’est ça qui a motivé l’inflation. ~C’est ça qui a motivé également l’argent et la demande ~et les différentes demandes.

Ce n’est pas essentiellement un boom d crédit qui fait que cette récession n’est pas en plus à voir comme une récession qui est classique. On est toujours dans l’après qu’au vide. On est toujours dans des éléments nouveaux que l’on ne va pas retrouver sur les marchés occidentaux, mais que l’on va retrouver sur des marchés plus.

Donc plus émergent pour regarder un petit peu ce qui s’était passé. Donc, au delà de cela, ce que l’on a aujourd’hui, c’est que des statistiques économiques qui nous démontrent que on est en train de reprendre notre souffle, mais absolument pas qu’on est en train de cracher le système ~qu’on est en train de griser.~

Donc la fête, si vous voulez, n’a aucune raison [00:03:00] aujourd’hui de baisser cette eau. De 50 points de base. ~Si elle le fait d’une certaine manière, ~on aurait l’impression que c’est une bonne chose puisque plus vite on baisse, ~léto ~plus vite on arrive à un taux neutre qui permet également d’aider un petit peu l’économie, les boîtes endettées, etc.

C’est peut être même ça qu’on va jouer en prédominant si vous voulez. Mais d’un certain côté, ça veut aussi dire que la fed a trop attendu. Que la fête. Donc maintenant, éventuellement baisse cette tôt de manière trop drastique. Et donc panique et donc ~que ~les marchés ont paniqué aussi ~parce que ce qui est important, si vous voulez, ~pour les marchés, ce n’est pas ~finalement qu’on monte les trucs ou ~qu’on baisse les trucs que les stas monte ou baisse.

C’est surtout que ça soit toujours avec une faible volatilité dès que vous dépassez le consensus ou ce qui est prévu avec une forte volatilité. C’est là que le risque apparaît. ~C’est là justement que ~le marché peut faire de grosses variations. Donc pour moi, à 50 points de base. Il n’y a pas une logique économique de le faire, puisque ~aujourd’hui, certes, ~l’économie est en train de ralentir, mais c’est une normalisation et ~absolument ~pas une récession encore.

Actuellement, je pourrais rentrer dans le détail des [00:04:00] différents éléments, mais je vous les mettrai juste à l’image, puisqu’il y a un poste que j’ai trouvé qui résume en anglais qui régime assez bien la situation, ~mais là n’est pas la question. Et ~donc pour moi, Si on fait 50 points de base, le marché au rapp peur.

Et à ce moment là, on va trouver refuge dans l’ obligataire. Si on fait 25 points de base, on a les élections américaines qui arrivent. On est dans une stratégie normal, qui est donc normale puisqu’on a une économie qui ralentit. ~Pour l’instant, on va dire ~lentement et pas subitement. Pour autant, il faut reprendre ce ce que je vous ai dit si jamais, en effet.

On vient à avoir des à avoir des marchés boursiers qui corrigent avec une volatilité très forte, comme on a commencé à le voir en août, ~etc. ~Cet effet richesse ~dont j’ai parlé, qui est aujourd’hui, ~permet ~aussi ~à l’économie de rester résiliente. ~Parce que ~quand je regarde mon immobilier, ~quand je regarde ~mon portefeuille action, j’ai l’impression d’avoir cet effet richesse.

Et donc, même si ~éventuellement ~j’ai des problématiques au boulot ~ou quoi que ce soit, ~je ne vais pas ~non plus ~me restreindre là. Je parle ~évidemment ~pour la classe de population. Qui fait ~aujourd’hui ~que la consommation tient la [00:05:00] majorité, ~qui est ~une classe plus populaire et plus modeste. Elle ~déjà ~a du mal à joindre les deux bouts.

Mais on parle de la statistique au général, si on regarde dans le détail, ~évidemment ~en fonction des strates de population et on va dire de foyers et de revenus, on a bien entendu une situation qui est bien différente. Et ça aussi. Ça vous aide à comprendre pourquoi cet secteur d’activité qui vont beaucoup plus performer maintenant qu’avant et ainsi de suite.

Et donc ~ce que je vous dis, c’est que ~si jamais on commence à avoir les marchés qui baisse ou l’immobilier qui baisse d’une manière un petit peu plus drastique, on va avoir ce double effet qui school négatif, qui est de dire que cet effet richesse va disparaître. Et au final, si vous voulez l’économie qui pourrait être un ralentissement, mais d’une manière normalente.

Peut avoir ce contrecoup ou on va se serrer la ceinture également puisqu’on est en train de perdre de l’argent. Ou en tout cas d’être moins riche qu’avant sur notre immobilier et sur notre portefeuille actions que ça nous stresse, ~que ça ~nous fait peur. ~Et ~donc [00:06:00] on réduit notre consommation ~également à côté.~

Donc ça ~aussi, ~c’est quelque chose qui peut ~venir ~se rajouter. ~Et ~c’est clairement ce qu’on a eu ~pour moi ~dans les années 2000. C’était ~avant tout ~une crise de valorisation qui a fini par impacter l’économie. ~Or, ~on a tendance à penser que c’est l’économie qui impacte la bourse, non? ~Et ~vous devez penser le système dans les deux sens.

~Et au final, ~même si l’économie va impacter la bourse, ~finalement, ~comme il y a beaucoup d’argent en bourse, ça peut ~finir par ~impacter le moral du consommateur et in fine. ~Donc là, ~les marchés et in fine, l’économie ici, ~pour ce que ~n’oubliez pas qu’on est sur des retraites à capitalisation aux us et qu’on a plus de 60 % de la population qui détient des actions.

~Donc ça. ~Pour moi, c’est un des premiers éléments qui est important. Et donc je partirai de principe que si on veut continuer en mode, les marchés peuvent monter tout en ayant une rotation sur les cycliques sur les rotations. Parce que quand on regarde les statistiques économiques, ce que l’on voit quand même, c’est qu’on peut essayer de se projeter sur la reprise d’activité, éventuellement en Chine, sur les pays émergents, sur le manuf, sur [00:07:00] l’industrie.

Être un petit peu plus en stratégie normal sur les services. Mais à ce stade, là, voilà pas encore parler de récession. ~Alors ~évidemment, on peut l’anticiper. ~Ça pourra être le cas ~peut être dans un an, mais aujourd’hui, c’est compliqué ~de le faire. Et il y a fort à parier que de toute manière, ~il n’y a pas besoin de l’anticiper.

Il suffit de regarder les marchés et les marchés nous diront quoi penser et les marchés actuellement, ce qu’ils nous disent, c’est qu’ils n’ont pas suffisamment de données pour trancher. Et donc nous non plus, on est dans ce processus d’attente et éventuellement ce que va décider la fed. ~Peut être déclencheur au delà de la baisse de zéro, 25 ou cinq que je vous ai expliqué.~

C’est surtout ~ce que le discours, ~ce que va ~nous ~dire jérôme Powell. Pour moi, ce qui va nous dire c’est rien de nouveau et les élections qui arrivent, je ne pense pas qui va acter un calendrier de baisse d’étaux et nous expliquer qu’on saura à un tour neutre aux alentours des trois à l’été 2025 avec des baisses de zéro, 25 en mode on normalise, ~on normalise le truc ~tranquillement.

On ne panique pas. Pour l’instant, il n’y a pas de raison de paniquer, mais je ne pense pas qu’il peut le donner parce qu’on est juste avant les élections. Donc je pense qu’il va faire comme Christine Lagarde. Il va botter un petit peu plus en touche et ~va ~nous dire on fait du zéro, 25 maintenant et on attendra les statists économiques pour la prochaine réunion, pour voir si on fait encore [00:08:00] du zéro 25 ou si on fait une pause, évidemment, le risque, c’est que.

Même le zéro 25 ne plaise pas au marché parce qu’on se dira qu’aujourd’hui, avec des taux qui sont à cinq, une inflation qui à trois, vous êtes sur des taux réels positifs à deux. Donc, même si la fed baisse ses taux, il n’y a pas d’impact sur l’économie positive. Il y a un impact sur les trucs les plus endettés ~sur ~les boîtes ou les foyers les plus endettés éventuellement.

Mais la majorité des foyers des entreprises ont pris. Un certain nombre de crédits pendant le vide à des taux à deux et demi trois, c’est à dire que tant que la f ne baissera pas assez tôt à ce niveau là et en dessous, il n’y a pas de gain de pouvoir d’achat. ~Donc ~il faut faire ~très ~attention ~aussi. Et ~le marché ~le ~réalisera ~peut être ~plus tard, mais à un moment donné, on va baisser les taux peut être qu’à court terme, on applaudira ~dès demain, ~mais à moyen terme.

On sera peut être déçu parce qu’il n’y aura pas assez impact économique parce que, comme je vous l’ai dit, le vide, on est toujours dans l’exceptionnel. Et donc l’après qu’au vide qu’on est en train de continuer à vivre n’est pas un cycle économique encore normal. On est en train de le normaliser, mais on ne peut pas [00:09:00] penser qu’encore les réactions seront normales.

Et donc là, c’est une des raisons, ~moi aussi ~pour lesquelles je vous dis ~donc. Notre raison, c’est que essentiellement, ~donc ce n’est pas la baisse des taux qui fait le marché, c’est l’économie. Et ~c’est ~surtout les dépenses étatiques. C’est pour ça qu’on a l et éventuellement l’argent qui continue de pousser.

C’est parce qu’aujourd’hui, ce qui continue de pousser la croissance et pousser d’un certain côté les marchés au delà des banques centrales qui elles sont dans une restriction restriction de leur bilan, continuent de vendre des obligations. Et on a eu largement la compensation de par les déficits fiscaux, déficit fiscal qui doit encore être fait par la Chine, puisque l’on voit que la Chine n’arrête pas de baisser ce taux sur un paquet de truc, ça ne suffit pas.

C’est le déficit fiscal qui fait toute la différence, mais ~déficit fiscal, ~c’est de la dette ~et à côté de ça, ~pour éviter la guerre des monnaies et la dévaluation ~de ces monnaies. ~Il faut ~donc avoir ~un budget militaire ~extrêmement ~fort et avoir également de l’or pour essayer de compenser quand on n’a pas le dollar en monnaie.

De prédilection. [00:10:00] Donc ça, ~vous voyez, ~c’est ~un petit peu ~tout ce qui est en train de se jouer actuellement. ~Et donc, ~au delà de la ~simple ~réunion de cette ~de la ~fête, il faut pousser le bouchon ~Maurice ~un ~petit ~peu plus loin parce que pour moi, les taux, c’est qu’une partie de l’équation, ce n’est pas l’équation.

Et je pense que le plus important, c’est justement. Quand ~est ce que ~la fed décidera d’arrêter son atif tightening pour faire à nouveau du quantitative easi quand est ce que les post élections américaines, notamment, c’est qu’est ce qu’on pourra interpréter en termes de déficit fiscal? Parce qu’aujourd’hui on continue d’être entre de cinq et sept de déficit fiscal.

Et donc ~ça aussi, c’est une grosse politique et ~les banques centrales devront arrêter leur quantitative tightening pour pouvoir éviter au tolon de remonter si on continue d’avoir ce type de déficits fiscaux, parce que n’oubliez pas ce que je vous avais expliqué également, c’est qu’on est comme dans une sortie de seconde guerre mondiale, on est dans du plan Marshall, c’est à dire qu’on est obligé.

De financer la croissance plus en finance de la croissance, plus on a besoin de dettes, mais qui est de [00:11:00] moins en moins productive. Donc on en a besoin de plus en plus et on ne peut pas se permettre d’avoir les taux qui remontent de trop puisque évidemment, sinon, la charge des intérêts de la dette nous empêche de pouvoir investir avec cet argent et motiver la croissance.

Quand ~vous avez ~Mario Draghi ~qui ~vous explique qu’il faut rattraper le retard et ~qu’il faut ~faire ~du ~800 000 000 000 par an à ~un moment donné. ~C’est de la dette. ~Donc ~vous êtes obligé de jouer avec les monnaies. ~Vous êtes obligés de jouer avec ~vos toons. N’oubliez pas également que les toons le marché, pas les taux court des banques centrales, mais les toons de marché également peuvent être manipulés par les banques centrales, ~voire même.~

On peut décider d’avoir un taux fixe. Comme aux sorties de la seconde guerre mondiale. Donc, n’oubliez pas également qu’un petit peu d’inflation, c’est pas mauvais des taux qui restent à deux ou trois. C’est pas mauvais pour l’économie. C’est même beaucoup plus sain que si on part dans une colonisation avec de la déflation et des taux qui reviennent très rapidement à zéro des banques centrales qui achètent les actions, etc.

Bref ça non plus. Ce n’est pas quelque chose que l’on veut voir pour voir une économie qui est saine parce que ça poussera si vous voulez, ça ne fait que repousser une récession ~beaucoup ~plus [00:12:00] dure. À ~plus tard. Donc ~voilà ~un petit peu ~mon schéma de pensée avec quelques graphiques comme ça, tu me dis ce que tu en penses dans dans les commentaires.

Merci pour les partages. Merci également pour les like et on se retrouve poste cette réunion pour débriefer ensemble.

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amicalement

Julien

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Julien
Julien

Julien Flot est Trader pour compte propre depuis 2006 et vous aide en toute transparence au quotidien à mieux investir en bourse. Julien est comme vous, il a un jour voulu débuter en bourse, rapidement perdu quelques milliers d'euros avant d'apprendre de ses erreurs, bâtir une stratégie et l'appliquer avec discipline. Aujourd’hui grâce à sa "stratégie du moindre risque" il est devenu un investisseur qui bat régulièrement le marché! Sur Graphseo bourse, il partage depuis 2008 ses conseils en bourse, analyses et trades avisés pour vous aider à mieux investir et gagner en bourse à moindre risque ! Découvrez son histoire en cliquant-ici.

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