Les volumes ;
Voilà une synthèse des les lectures sur le sujet. Cela provient de trois livres ; WEINSTEIN (connu de tous…) , Alexander ELDER ( vivre du trading) et François BARON (le chartisme).
En bourse, les transactions entre acheteurs et vendeurs sont représentées par les volumes d’activité. À chaque fois qu’il y a un achat, on peut considérer aussi qu’il y eut vente. Les volumes quotidiens représentent le nombre de contrats ou d’actions échangées en une journée. C’est la même chose en mensuel et annuel ou quelque soit l’unité de temps utilisée.
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----------------------------------À chaque fois, il y a de part et d’autre de la barrière d’échange un haussier contre un baissier/vadeur.
Le haussier est intimement persuadé que le cours va monter et donc il achète, dans le même temps le baissier/vadeur lui croit que ça va baisser et donc il cède son titre ou joue à la baisse en achetant à découvert.
Tout ceci se fait des millions de fois par jour sur toutes les bourses mondiales.
Mais seul la moitié d’entre eux a raison que ce soit sur le court terme, le moyen terme ou le long terme.
MAIS POURQUOI DONC ?
Si le cours de bourse monte, le haussier devient le gagnant de cette transaction et le baissier le perdant. Si le cours de bourse baisse c’est exactement le contraire.
Et le perdant aura mal car il aura perdu de l’argent.
C’est de cette manière qu’à théorisé les volumes Alexander ELDER.
C’est l’engagement émotionnel dans la transaction qui va générer du plaisir chez les gagnants mais de la douleur chez les perdants. Effectivement il y a transfert de capital de l’un vers l’autre et, il y a une relation directe de cause à effet entre ces deux phrases.
Il y a deux manières de souffrir soit brutalement, soit tellement progressivement que l’on ne ressent pas la douleur et ce n’est que brutalement la douleur vous étreindra.
FABLE DE LA FONTAINE ;
Imaginez que les boursiers sont des grenouilles et que devant elles, il y a un récipient qui contient de l’eau chaude, c’est le marché qui leur tend les bras et qui leur dit ; « venez, venez gagner de l’argent facile, confiez moi juste du capital et je ferais le reste ».
Alors à votre avis, que font ces grenouilles, elles se jettent dans le marché, dans l’eau chaude ;
a) si celle ci est bouillante elles vont sortir en couinant,
b) si elle n’est pas très chaude, elles vont s’y endormir doucement mais la température va monter tout doucement . A un moment, les capacités d’adaptation physiologique de l’animal seront dépassées et il va comprendre qu’il est en train de se brûler et il finira par sortir du marché.
C’est cette image d’Épinal qui d’après cet ancien psychiatre est responsable des volumes.
Le a) c’est quand rapidement le marché va à l’envers de ce que croyait l’investisseur et donc il en sort rapidement, dégouté. Le b) est plus vicieux, le marché va à l’encontre de ce qui était prévu mais plus doucement. L’investisseur se raccroche à ses actions mais quand la perte est énorme, il a très mal, il se brule et il les redonne au marché pour beaucoup moins cher qu’il ne les a acheté. Il sort du marché tout aussi dégouté que si il lui était arrivé a).
La bourse fait gagner de l’argent aux gagnants que le marché a pris des poches des perdants et au passage il y a eu aussi des commissions d’exécution et des écarts de transactions.
On fait croire à tout le monde que la bourse est faite pour gagner de l’argent pour y attirer en permanence des perdants. Effectivement s’il n’y a plus de perdants, il n’y a plus de gagnant et donc exit la bourse.
Cette cocotte-minute pleine d’eau chaude a besoin d’un brasier, des bûches qui ne brûlent qu’avec de l’oxygène et ce sont les perdants qui vont alimenter en permanence ce feu.
Sur les marchés, on peut être haussiers ou baissiers et on finira donc par être gagnant ou perdant. Il est donc quatre possibilités ; haussier-gagnant, haussier-perdant, baissier gagnant baissier perdant.
Application aux graphiques ;
Pour qu’une tendance haussière soit saine et régulière mais aussi de la même manière pour une tendance baissière, il faut que le feu soit alimenté régulièrement en oxygène. Effectivement, ce sont les nouveaux perdants qui entrent dans la danse pour remplacer les perdants qui en sortent dégoutés d’y avoir perdus de l’argent alors qu’ils croyaient en gagner. Le feu ronronne à la hausse quand il y a de plus en plus de perdants qui entrent, ils font augmenter les volumes et ils font croître le cours. Ce sont les futurs perdants qui ne prendront pas leurs PV quand le cours redescendra ou qui ne veulent pas vendre quand le cours se retourne contre eux tout de suite.
Le raisonnement le même pour une tendance baissière saine. Les nouveaux perdants entrent pour remplacer les sortants et ils font des volumes qui augmentent progressivement pendant que le cours baisse tranquillement.
Une tendance haussière saine est accompagnée d’une hausse concomitante et progressive des volumes. Au départ le plus souvent c’est une forte poussée des volumes qui a cassé une résistance et qui entraîne une phase II. Ca, c’est du WEINSTEIN tout craché…
Il faut être méfiant lorsque l’on a une hausse sans volume ou de forts volumes sans hausse.
Une hausse sans volumes ;
C’est comme un oiseau sans plumes et ça finira par un plouf dans la mer.
Deux cas particulier ;
– si de nouveaux hauts historiques sont atteints, il n’y a pas de vendeurs au-dessus de nos têtes pour nous revendre leurs titres et c’est donc la raréfaction des titres qui entraînent l’ascension du cours mais avec peu de volume.
– les OPA.
De forts volumes sans hausse ;
ils s’expliquent par des baissiers entrés beaucoup plus tôt et qui sortent dégoutés, des haussiers qui prennent leur plus-value et/ou des traders qui jouent short, ce sont les Vadeurs. La pression vendeuse augmente fortement est absorbée par les haussiers-futurs perdants qui continuent à entrer sur l’action, attirés comme des mouches par l’appât des gains de cette phase haussière, nos fameux nouveaux perdants OXYGENE. C’est l’absorption de la première par le deuxième qui entraîne dans un premier temps une stagnation du cours. Quand les haussiers vont perdre des forces, le retournement est à craindre.
Effectivement au cours d’une tendance haussière quand le cours baisse soit c’est une consolidation qui ne remet en cause l’élan haussier ; ce sont des prises de bénéfices avec faible repli du cours sur de faibles volumes.
Sinon c’est de la distribution par absorption des titres dans un trading range ou une figure de retournement avec une volatilité qui augmente.
Deux cas particuliers ;
– la panique haussière ; on a concomitamment une explosion des volumes et du cours, les arbres montrant au ciel, attention retournement baissier.
– les doubles ou triples top à partir d’une résistance qui est la ligne de cou. Lors des phases d’ascension, si les volumes sont faible risque de retournement.
Une tendance baissière saine est accompagnée d’une hausse concomitante et progressive des volumes
Il faut absolument avoir en tête la différence fondamentale entre tendance haussière est baissière en ce qui concerne les volumes.
Lorsqu’un titre n’est plus recherché, il y a peu d’acheteurs, le cours peut descendre très vite sans qu’il y ait de forts volumes : c’est la gravité boursière, « les actions tombent sous leur propre poids ». On peut aussi dire qu’en bourse, on monte par l’escalier mais on descend par l’ascenseur.
Pour baisser un titre a besoin de peu de volume pour casser un support afin de valider la poursuite de cette baisse. Le peu d’acheteurs entraîne une faiblesse de la pression acheteuse. Cela pousse les vendeurs à distiller petit à petit leurs actions pour éviter un krach s’ils mettaient brutalement toutes leurs actions sur le marché (zinzins).
La baisse peut ainsi être longue et importante.
Elle peut avoir plusieurs issues ;
On peut brutalement avoir un sell off (c’est le pendant de la panique haussière) qui signe la capitulation des haussiers mais aussi la fin de la baisse. Effectivement les arbres ne montent pas au ciel, mais leurs racines ne vont pas jusqu’au centre de la terre.
Quatre caractéristiques de cette panique baissière ; une très forte baisse des cours (angulation par rapport à la verticale), de très forts volumes, creux majeurs ou de nouveaux plus bas et une augmentation de la volatilité.
Le marché peut souffler avec un rebond technique. La hausse se fera sur de faibles volumes car effectivement il y a peu de titres sur le marché qui s’est asséché. On peut repartir vers un nouveau creux, si les volumes sont faibles peut s’attendre à un retournement haussier.
Ce mouvement peut se faire à faible volume car peu de titres à échanger. Après un sell off, la baisse des volumes est un argument pour un retournement.
Dans une tendance baissière saine, une consolidation se conçoit avec de faibles volumes. A l’opposé dans un pull back, après la traversée de résistance à forts volumes, ceux ci se calment.
Retournement haussier ; après assez longue phase de baisse, on entre dans une zone basse, on est dans un trading range phase I de WEINSTEIN, s’il y a des volumes on est en phase d’accumulation. De nouveaux investisseurs achètent leurs titres à des investisseurs qui sont lassées par leur ancienneté sur le titre. Ces nouveaux venus sont fondamentalement haussiers et n’ont pas envie de lâcher leurs actions. C’est la future base d’un retournement haussier, mais qui peut être très long à venir.
REVENONS EN A L’OXYGENE
Si l’approvisionnement en oxygène est perturbé, que se passe t’il ;
Si il y a moins d’oxygène, le feu risque de s’étouffer. Les nouveaux perdants se disent qu’ils ne veulent pas entrer dans la nasse, les volumes diminuent et ça veut dire que l’état d’esprit a changé et qu’il y a donc du retournement dans l’air.
La hausse se retourne à la baisse car le nombre de haussier diminue puisqu’ils ne veulent plus entrer sur le titre. La baisse se retourne à la hausse, puisqu’il y a moins de gens qui pensent que cela va baisser, ils deviennent haussier et donc retournement des esprits d’abord et de la tendance ensuite.
S’il y a trop d’oxygène, c’est-à-dire si les volumes augmentent c’est que beaucoup de perdants sortent.
À la hausse, des baissiers sortent du jeu et les haussiers reprennent la main et le cours monte. À la baisse, les perdants en ont assez de se brûler les mains et ils sortent massivement. On les appelle les mains fragiles, les haussiers leur achètent leurs titres, font du volume et font remonter le cours devant des perdants qui se demandent « mais pourquoi ai je vendu maintenant, ça remonte… ».
Dans les trading range, les cours ronronne tranquillement en venant taper résistance et support. Il y a très peu douleur et donc peu d’activité sur les volumes. On a l’impression que cela ne finira jamais.
Si il y a une cassure, elle est généralement associée à une poussée des volumes car ce sont les perdants qui sortent. Ils en ont assez de penser qu’ils perdent leur temps sur cette valeur qui n’en finit pas de ne rien faire. Si on casse une résistance et que les volumes poursuivent, on a le début d’une tendance haussière. D’après WEINSTEIN, un pull back dans 75% des cas et absence dans 25% des cas.
S’il y a peu de volume méfiance s’est sans doute une simple scorie qui va traverser la résistance, puis traverser le support pour revenir dans le trading range.
Il faut encore retenir que WEINSTEIN commence par un V pour VOLUMES, que ce volume rime avec la douleur des perdants.
Les volumes forts renforcent les tendances et que les volumes faibles les retournent.
On peut les suivre à l’œil sur leur histogramme, par une moyenne mobile exponentielle à 5 jours, et tracer des lignes de tendances statiques ou dynamiques pour comparer ensemble des poussées ou régression volumiques en fonction des creux ou sommets .
Que veut dire beaucoup ou pas beaucoup de volumes sur un titre ?
WEINSTEIN raisonnait en cotation à la fermeture et en semaines.
>50% de volumes en plus une semaine, par rapport à la moyenne des 4 semaines précédentes ou si un pic de volume massif, la moyenne des 4 dernières semaines à > 50% à la moyenne des 4 autres précédentes.
Pour Alexander ELDER, > 25% de hausse quelque soit l’unité de temps utilisée par rapport à la moyenne des volumes des deux unités de temps précédentes et < 25% pour les volumes bas.
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Note: Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici