Les pourparlers Ukraine Russie sont au centre de l’attention alors qu’ils débuteront à midi. Pour ma part comme j’ai pu l’énoncer, je ne crois pas que l’on soit prêt à un compromis suffisant pour les faire déboucher sur un cessez le feu. Poutine ne peut reculer maintenant, ce serait un aveu d’échec et il est en situation de force. Les Ukrainiens ne peuvent reculer, ils sont en place, prêt pour l’assaut et pas acculé au mur. C’est triste humainement, mais je vois mal ce conflit s’arrêter maintenant.
Pensée Bourse
Alors certes, je persiste et signe que Poutine n’aura réussi à faire au final que ce qu’il aurait du éviter. Un prix à payer certainement trop élevé pour un rêve de grandeur et de postérité trop faible à mon sens. Ainsi Poutine ne voulait pas de l’Otan à ses frontières, il aura non seulement l’otan mais également une défense européenne qui lorsqu’elle sera en place, aura la capacité de se libérer de l’Otan.
Il voulait utiliser contre les Européens leur dépendance aux hydrocarbures, voilà qu’une vision énergétique d’indépendance renait avec même un volte face sur le nucléaire. il voulait être respecté et que la Russie soit reconnue comme puissant, la communauté internationale démontre le contraire. Poutine voulait détruire la démocratie, créer une crise de l’énergie poussant l’inflation et ainsi le peuple à voter en Europe pour des populistes, là je demande à voir, c’est peut être le risque à moyen terme.
Enfin, il voulait une Russie unifié, forte, il ne fait que l’affaiblir de son centre, fait renaître une opposition, pousse d’autres pays à demander l’adhésion à L’otan et à Union Européenne. La Chine, son allié ne pourra offrir qu’une moitié de porte de secours car elle a toujours grand besoin de l’occident pour son économie avant de se montrer à son tour impérialiste.
Le big bang géopolitique a donc débuté. Et je persiste et signe qu’a long terme, Poutine a perdu et le peuple Russe malheureusement avec lui. La Russie forte, je la voie tournée vers l’Europe et non contre elle. C’est une erreur à mon sens que je regrette pour le peuple Russe et Européen qui pourraient faire de plus grandes choses à bâtir ensemble et non détruire.
Ce qui se joue en Ukraine en ce moment c’est plus qu’une guerre conventionnelle comme je le disais. C’est un big bang géopolitique.
Vous voulez débuter sans tomber dans les pièges? progresser rapidement? Vous en avez marre de reperdre tous vos gains durement gagnés en un instant? Vous voulez enfin gagner régulièrement et sans stress ? Alors laissez-moi vous apprendre tout ce qu'il vous faut savoir pour enfin franchir un cap et ne plus jamais être le même investisseur. Cliquez-ici pour enfin reprendre en main votre PEA
----------------------------------Alors le vrai enjeu pour l’Europe sera au-delà des mots, d’agir, ensemble, enfin dans une vision long terme et unie. Il faudra éviter de s’endormir sur la seule fin de ce conflit en pensant naïvement que tout peut revenir comme avant.
Comme souvent, cette crise est une opportunité. Une opportunité de réussir là où 20 ans de politiciens ont échoué. C’est un pivot pour l’Europe à mon sens.
Big bang pour les banques centrales également. L’inflation est là, elle le restera et sera encore plus forte. Après la sortie de covid, le conflit fera que l’inflation transitoire sera encore repoussée et son pic avec. Les Politiques vont donc rester dans un monde du quoi qu’il en coûte en supportant les entreprises, les populations avec des mesures elles mêmes inflationnistes.
Les Banques centrales elles n’ont pas de raison de changer leur fusil d’épaule, l’inflation est là et va s’intensifier à court terme avant de se calmer avec les prix énergétique car il faut croire à une résolution du conflit, diplomatiquement où Poutine a une porte de sortie favorable qui lui permet de ne pas perdre la face mais où à long terme il perdra bien plus si l’Europe aux mots, valide les actes. Il faut bien avouer que même si l’Europe a une vision d’indépendance énergétique, s’en donner les moyens sera un casse tête qui demandera des années voire des décennies surtout que le fait d’être passif sur ces décisions depuis déjà 20 ans, n’a fait que repousser le problème et maintenant l’amplifier, on ne parlera pas de la dépendance du gaz Russe pour L’Allemagne mais bien du futur Nucléaire de la France où avant d’avoir les nouvelles centrales construites il faudra gérer l’alternative énergétique de la fermeture des centrales vieillissantes. Alternative qui passera par l’achat d’autres matières premières à d’autres pays et donc forcément à une indépendance qui n’aura que le nom encore pendant de nombreuses années.
Les banques centrales n’avaient donc déjà que peu de marge. Mais le marché s’était prit à penser à un relèvement des taux fort et rapide. il n’en sera rien, les banques centrales devront éviter de tuer la croissance, elle même impactée par l’inflation de l’énergie. Il aura fallu du temps, mais avec le conflit on s’est enfin rendu compte que cela casse le pouvoir d’achat du consommateur et des entreprises et donc la croissance que l’on peut attendre cette année. Comme dit, l’inflation porte en elle également ses propres solutions car quand c’est trop cher, la demande baisse et donc les prix aussi. mais comme les gouvernements sont dans une logique du quoiqu’il en coute pour juguler le populisme, c’est de la dette et des mesures qui font perdurer l’inflation.
Les banques centrales pour support les investissements énormes nécessaire pour l’indépendance énergétique et l’armement n’auront d’autres choix que de laisser filer l’inflation, de remonter les taux certes mais au compte goutte de façon à ce que les taux réels restent négatifs. Ce faisant, permettant à la dette de se faire bouffer par l’inflation naturellement, au poids de la dette de rester soutenable et de permettre encore plus d’endettement pour financer toujours plus d’investissements.
Il faudra en attendant, jouer à se faire peur avec le mot stagflation qui commence à ressortir ces derniers temps dont j’avais déjà pu parler et d’un monde où les valeurs cycliques auront plus de mal alors que le consensus leur voyait un avenir tout tracé en début d’année. Pour rappel tout avait commencé début 2021, et quand le consensus est d’accord c’est souvent que l’essentiel de la tendance a déjà eu lieu et qu’il reste donc une dernière jambe de hausse. Il restera donc les matières premières, l’énergie, le nucléaire car on se rend bien compte enfin là aussi, que transition veut aussi dire plus de pétrole, plus de gaz, plus d’uranium et plus de blé en attendant pour mettre tout cela debout.
L’enjeu est donc là; Dans les ressources naturelles. On n’aura fait que transformer le besoin en hydrocarbures en de nouveaux besoins de ressources naturelles et limitées. Et donc des nouvelles guerres pour mettre la main sur ces ressources.
Pour que rien ne change, il faut que tout change.
Niveau CAC 40
On temporise et on bloque à ce stade sous les 6530. il faudra les franchir en clôture pour valider une volonté de rebond plus durable.
En attendant, il faut s’attendre que peu à peu le marché digère le cygne noir de la guerre et va de moins en moins réagir aux rebondissements. La volatilité baissera et on aura alors des constructions qui laisseront penser que le marché a oublié la guerre. C’est ainsi, c’est la bourse, que le monde soit pas beau, le marché s’en moque du moment que les incertitudes sont levées et déjà dans els cours, il se focalise alors à anticiper la suite et plus le présent.
Pour le cac 40 donc support à 6400, résistance à 6530. Tant qu’on tient les 6400 j’ai envie de croire à une temporisation qui permettra de temporiser et construire. il faudra alors faire céder les 6530 pour entamer une volonté de rebond mais la route sera encore longue avant de voir au-delà de ce rebond, une volonté de retournement.
Les Us continuent de profiter du conflit pour voir revenir des flux ce qui permet de mieux tenir et potentiellement de surperformer aussi la suite. Sans parler de l’euro.
Portefeuille Graphseo bourse
Je reste en mode prendre ce qu’il y’a à prendre. j’ai pris une ligne de Valeo ce matin pour jouer le rebond et j’ai sortie en trois fois technip pour une pv globale autour de 15% sur une bonne ligne. ça fait donc du bien. Mais j’ai loupé le coche d’alléger GLE ce matin. Il y’avait d’autres priorités et je reste confiant sur la construction d’un point bas.
je reste exposé, même si je ne crois pas trop au cessez le feu encore à ce stade, je suis avant tout les graphiques et la temporisation en cours est saine. Je me garde néanmoins une poche de liquidités si jamais les 6400 venait à être visés. ce serait pour moi un niveau d’achat
Toutes les positions sont partagées en temps réel au sein de l’Académie des Graphs
amicalement
Julien
PS: Je te recommande aussi de lire
Note: Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici