L’ironie de penser que le monde est pire que ce qu’il est vraiment; est qu’il le devient alors.
Le monde devient plus violent car le totalitarisme du clic pousse à mettre en avant les histoires violentes. Qui font réagir le plus.
On met en avant des comportements émotionnels et non rationnels car ils provoquent des émotions et font cliquer, font réagir.
30 000 manifestants en silence pour la paix font moins la une qu’une nana à poil devant la Joconde ou 10 mecs qui incendient des bagnoles pour soi disant combattre le réchauffement climatique.
Les gens s’indignent de tout. Tout est prétexte à détruire avec des arguments d’enfants de 3 ans qui n’a pas ce qu’il veut quand il veut.
Le comble étant que ce sont les moins dans le besoin qui s’indignent de telle sorte et sont les plus extrêmes.
Alors le monde devient de plus en plus extrême.
Le nivèlement par le bas a atteint la strate politique
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Et le pire dans tout cela ?
C’est que c’est de votre faute à vous et à moi.
En cliquant, en s’indignant et réagissant. On pousse le système à promouvoir ce genre de comportements. A accaparer encore plus l’attention.
Les politiques, les médias, les narcissiques, les experts en mal d’attention se faufilent dans la brèche. Devenant encore plus extrême pour exister dans une compétition pour la notoriété de plus en plus grande.
La poursuite du clic pousse à exagérer les faits voire mentir et à pousser ces histoires fausses en tête de gondole même quand on sait qu’il s’agit d’un raccourci car ça fait des vues.
Alors comment sort-on de ce cercle vicieux ?
Comme pour un enfant de 3 ans, en arrêtant de leur donner de l’attention pour tout et rien. En arrêtant de leur permettre d’obtenir de la notoriété et de faire passer leur message de catastrophisme permanent de tout que permettent les réseaux sociaux au plus grand nombre. En recrutant des esprits émotionnels d’un côté, et en offensant les rationnels de l’autre.
Et en poussant d’autres pour exister à ne plus être eux mêmes mais jouer un personnage immature et donner un sens à leur vie.
Car au final, le mal de notre société. Le vrai mal. C’est l’ennui.
Si le monde allait si mal, si la vie était assez dure pour empêcher l’ennui. Les gens n’en deviendraient pas narcissiques au point d’inventer des choses pour exister et d’être toujours dans la surenchère de celui qui a la plus grosse pour capter l’attention.
Le mal de notre monde. C’est que malgré toutes ses imperfections. Il est devenu trop bon.
Alors il faut le cahotiser pour donner un semblant d’objectif à son existence.
En oubliant que dans 100 ans, personne ne se souviendra de nous.
Car ces gens qui s’offusquent de tout. Ne sont jamais dans la recherche de solutions. Ce serait annihiler leur raison d’être.
L’ennui fait que nous créons nous mêmes nos propres problèmes.
Nous créons une prophétie auto-réalisatrice qui leur fera dire: vous voyez, on vous l’avait dit.
Le monde aidé par ce business du clic est devenu un pompier pyromane.
Nuancer, faire le tri sont devenues les compétences les plus importantes de ce siècle.
Portefeuille Graphseo Bourse Dynamique
Je profite du rebond général des marchés sans plus faute de temps mais c’est pas mal aussi d’en faire moins ^^
amicalement
Julien
