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L’assurance vie

Effectivement, tout le monde a intĂ©rĂȘt Ă  ce que papa et/ou maman mettent de l’argent sur des ASS Vie ; d’abord ceux qui vont percevoir des fonds Ă  notre dĂ©cĂšs ( logique, on le fait pour cela) mais aussi l’assureur (empilement des frais ; frais de dossier, frais d’association, frais d’entrĂ©e sur les fonds capital, frais de gestion annuel sur capital et intĂ©rĂȘts, frais d’arbitrage euros vers actions ou le contraire, frais de sĂ©curisation des plus values des unitĂ©s de compte actions vers le fond en euros
), les cotisations sociales et le fisc lors des retraits partiels ou totaux et le fisc lors de la succession (20% des sommes supĂ©rieures Ă  152500 euros par bĂ©nĂ©ficiaire).
ASSURANCE VIE premiers pas
Depuis quelques annĂ©es, l’intĂ©rĂȘt successoral est moindre car au dĂ©cĂšs du papa (eh oui, nous partons trĂšs souvent les premiers
), maman rĂ©cupĂšre toute la succession sans frais. Le fisc se rĂ©cupĂ©rera au dĂ©cĂšs de maman sauf si entre temps, abondements sue des assurances vies anciennes.
DIFFERENCE FONDAMENTALE ENTRE
Ass  VIE (objectif d’épargne) ET Ass DECES (objectif de prĂ©voyance envers un bĂ©nĂ©ficiaire)
1) « L’ASSURANCE VIE EN CAS DE DECES » que l’on appelle assurances dĂ©cĂšs ;
ce sont des contrat d’assurance vie en cas de dĂ©cĂšs car au dĂ©cĂšs de l’assurĂ©, l’assureur verse un capital, dont le montant est fixĂ© Ă  la souscription, Ă  une personne dĂ©signĂ©e ; le bĂ©nĂ©ficiaire.
ATTENTION ; il y en a deux types ;
L’Ass DECES temporaire couvre le dĂ©cĂšs jusqu’à une date donnĂ©e, si le souscripteur est en vie Ă  cette date (appelĂ©e le terme du contrat), les cotisations versĂ©es sont perdues.
L’Ass DECES vie entiĂšre, qui court jusqu’à la mort du souscripteur. A cette date, l’assureur verse le capital au bĂ©nĂ©ficiaire dĂ©signĂ©.
2) « L’ASSURANCE VIE EN CAS DE VIE » EST UNE OPERATION D EPARGNE (contrats en euros ou en unitĂ©s de compte appelĂ©s multi supports).
Le souscripteur verse un capital et/ou des versements qui vont se valoriser au cours du temps.
En cas de vie ; au terme du contrat ou à tout moment en cours de route, le souscripteur récupÚre, partiellement ou en totalité son épargne qui a fructifié.
En cas de décÚs ; le ou les bénéficiaires désignés récupÚrent les capitaux présents sur le contrat « hors succession ».
3) FUIR LES CONTRATS MIXTES
C’est un mĂ©lange  d’assurance dĂ©cĂšs et d’assurance vie ; une partie des cotisations alimente le capital dĂ©cĂšs garanti et l’autre affectĂ©e Ă  la valorisation de l’épargne. On ne sait pas quelle part exacte va Ă  l’un et Ă  l’autre.
SEDUISANT à priori mais dangereux ; frais précomptés et durée déterminée non prorogeable.
Si on poursuit ces deux objectifs, on ouvre deux contrats distincts Ass VIE et Ass décÚs.
LES GRANDS PRINCIPES
Le contrat d’assurance vie comporte un Ă©vĂšnement Ă  date incertaine (edi), appelĂ© « alĂ©a » ; c’est le dĂ©cĂšs de l’assurĂ©, dont la date Ă  la signature du contrat est inconnue.
Qu’est ce que le mĂ©canisme « stipulation d’autrui » ; lorsque l’alĂ©a se produit, le contrat est dĂ©nouĂ© et les capitaux restants versĂ©s au(x) bĂ©nĂ©ficiaire(s) dĂ©signĂ©(s), hors succession. Effectivement, les primes versĂ©es sur un contrat d’Ass vie ne font plus partie du patrimoine de l’assurĂ©, elles appartiennent Ă  la compagnie d’assurances et c’est la raison pour laquelle le contrat est insaisissable par les crĂ©anciers ou le fisc tant qu’il n’est pas dĂ©nouĂ©.
DiffĂ©rence entre un contrat individuel et collectif ? Dans le premier cas, il n’y a pas d’intermĂ©diaire entre l’assureur et le souscripteur qui signe un bulletin de souscription. Toute modification du contrat nĂ©cessite la signature d’un avenant par le souscripteur. Sinon, elle ne pourra pas ĂȘtre appliquĂ©e. Si c’est un contrat collectif, on adhĂšre Ă  un groupe (souvent une association) qui a souscrit le contrat auprĂšs d’une compagnie d’assurance. On signe alors une demande d’adhĂ©sion et, pour toute modification du contrat, cela se passe entre l’association et l’assureur et, on n’a rien Ă  dire en cas de modification ; on ne peut pas s’y opposer. On ne peut donc que dĂ©noncer son contrat avec les pertes collatĂ©rales (pĂ©nalitĂ©s ? perte de l’antĂ©rioritĂ© fiscale etc.
).
Affectation de l’épargne versĂ©e ;
L’alimentation du compte peut se faire ;
– Ă  primes pĂ©riodiques formules souvent liĂ©e aux frais prĂ© comptĂ©s A FUIR car les premiers versements de la premiĂšre voire aussi de la deuxiĂšme annĂ©e rĂ©munĂšrent le commercial),
– Ă  versements libres (la forme la plus rĂ©pandue avec « pour les fourmis » une variante clinique ; les versements programmĂ©s),
– Ă  prime unique.
L’argent du contrat peut ĂȘtre affectĂ©s Ă  un fonds en euros (soit dans l’actif de la compagnie d’assurances soit en obligations ; capital sĂ©curisĂ©, intĂ©rĂȘts servis chaque annĂ©e restent acquis) ou en unitĂ©s de compte (plus rĂ©munĂ©rateur mais plus risqué car misĂ© sur des actions ; capital non sĂ©curisĂ©, intĂ©rĂȘts servis chaque annĂ©e ne restent  pas acquis car rĂ©investis et tout (capital et intĂ©rĂȘts) peut disparaĂźtre partiellement ou totalement lors d’un krach boursier).
Souscrire Ă  tout Ăąge surtout pour ses enfants jeunes (mĂȘme sans verser de primes) pour ne pas perdre son antĂ©rioritĂ© fiscale. On entend souvent dire qu’un mineur ne peut pas dĂ©tenir de contrat d’assurance vie, c’est faux.
FAILLITE DE L’ASSUREUR ; si aucun assureur ne se porte volontaire pour reprendre le portefeuille, le fonds de garantie des assurĂ©s (date de 1999) est actionnĂ©. On est couvert jusqu’Ă  70 000 euros et le reste est perdu
Europavie a fait faillite en 1977.
Au 31 dĂ©cembre de chaque annĂ©e, toute compagnie d’assurances vie doit reverser au fond 0,05% de ses provisions techniques.
COMMENT CHOISIR SON CONTRAT D’ASS VIE
Le contrat en euros est caractĂ©risĂ© par l’effet cliquet venant s’ajouter au capital garanti et, le prĂ©lĂšvement annuel des prĂ©lĂšvements sociaux. Le rendement exprimĂ© l’est aprĂšs frais de gestion et avant fisc et CSG. D’une annĂ©e sur l’autre, la compagnie peut offrir un taux minimal garanti qui ne peut excĂ©der 85% de la moyenne des taux de rendement des deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les performances s’échelonnaient entre 3.5 et 5.6% en 2003. A cause de l’inertie du systĂšme obligataire, un fonds moyen ne peut pas brusquement devenir meilleur.
De l’immobilier  dans l’Ass vie ; SCPI, SCI, sociĂ©tĂ©s fonciĂšres et SICAV immobiliĂšres sont des placements qui peuvent s’inscrire dans le contrat. Cerise sur le gĂąteau, c’est l’assureur qui va garantir la liquiditĂ© de « l’immobilier » car il a l’obligation de racheter les supports immobiliers au cours en vigueur. Il suffit pour cela d’effectuer un rachat partiel. Alors que si l’on avait de l’immobilier en direct, il faut des semaines voir des mois pour retrouver ses billes en trouvant un acheteur.
IntĂ©rĂȘts d’un multi support ; on oriente une partie de son placements sur des unitĂ©s de compte actions plus performantes que le fonds en euros, le fonds euros du multi supports ne supporte pas la CSG tous les ans et fait des petits et donc en cas de dĂ©cĂšs, on transmet une somme n’ayant jamais payĂ© les prĂ©lĂšvements sociaux. Revers de la mĂ©daille, classiquement, les fonds euros des multi supports ont des frais de gestion supĂ©rieurs Ă  ceux des fonds euros mono support et donc la performance est moindre. Ma question ; l’un compense t’il l’autre ou l’un des deux est supĂ©rieur Ă  l’autre et lequel ? TrĂšs difficile de le savoir
DONC
Une solution consiste Ă  ouvrir deux types de contrat ; pour le multi supports, horizon de placement d’au moins huit ans car sur le long terme, la rentabilitĂ© des actions est souvent supĂ©rieure Ă  celle des obligations mais avec une volatilitĂ© sur le court terme plus forte (risque de variations Ă©levĂ©es). REGLE D OR DU MULTISUPPORT ; versements rĂ©guliers pour lisser la volatilitĂ© et, Ă©crĂȘter les gains du multi support vers le fonds euros rĂ©guliĂšrement (tous les ans). Curieusement, il y a des fonds multi-supports qui n’ont qu’un compartiment euros, et qui ne paye donc pas annuellement la CSG-CRDS sur les intĂ©rĂȘts acquis. C’est techniquement un multi-support avec 100% fond euros et 0% de fond actions

LES CRITERES D’UN BON CONTRAT.
La souplesse d’utilisation :
Les versements doivent ĂȘtre libres voir avec la forme clinique dit « programmĂ©s » par chĂšque ou directement prĂ©levĂ©s sur le compte bancaire. Il faut pouvoir les arrĂȘter et les reprendre Ă  n’importe quel moment. Cette souplesse d’utilisation doit se retrouver « à l’entrĂ©e » avec un montant initial exigĂ© faible, certains contrats s’ouvrent avec 45 euros

Les retraits doivent ĂȘtre libres c’est-Ă -dire une Ă©pargne disponible en permanence. Un bon contrat permet de retirer une partie ou la totalitĂ© de ses fonds sans pĂ©nalitĂ©s et, cela dĂšs la souscription (aprĂšs un dĂ©lai lĂ©gal de trente jours). Demander combien de temps pour retirer des fonds ; 15 jours, un mois ouvrables ou non, contractuel. Il autorise aussi les avances ; prĂȘt de l’assureur au souscripteur, dont le montant est gĂ©nĂ©rallement plafonnĂ© Ă  80% de son compte Ă©pargne. Les conditions d’arbitrage entre multi support et fonds euros du multi doivent ĂȘtre souples ; explicitation dans le contrat.
Des frais raisonnables et justifiés ;
Sur les versements ; ils sont entre 0 et 5%, ne jamais prendre un contrat supérieur à 3%.
Les frais de gestion ; prélevés annuellement, ils obÚrent la rentabilité du placement en euros de 0.6% en moyenne et sur les actions de 0.85% en moyenne.
Les frais d’arbitrage ; sur les multi supports lors de transfert d’argent d’un support à un autre. Le taux de 0.5% est le maximum à s’autoriser. Certains contrats offrent un à deux arbitrages gratuits par an.
Un support en euros rentable et régulier ;
C’est la performance du contrat en euros qui permet de juger de la performance de son Ass vie. Pour moi,« c’est un marqueur radioactif ». Il ne faut juger que sur une pĂ©riode de long terme ; huit annĂ©es pour les mono supports.
Entre 1996-2003, hors prélÚvements sociaux ; les meilleurs 60%, les bons à 55%, les moyens à 50% et les mauvais sous la barre des 50%.
Pour les multi supports, la qualité du fonds se juge sur une durée plus courte ; cinq ans. En dessous de 25% de 1999-2003, la performance 5% annuelle, est moyenne.
Une durée viagÚre ou prorogeable ;
Un contrat d’Ass vie n’a pas de durĂ©e lĂ©gale, on trouve donc de tout sur le marché ; de la durĂ©e fixe Ă  20 ans, de la durĂ©e prorogeable, de la durĂ©e viagĂšre. Il vaut mieux opter pour un contrat sans durĂ©e limitĂ©e (techniquement Ă  durĂ©e viagĂšre) ou Ă  durĂ©e indiquĂ©e (par exemple huit ans) mais prorogeable par tacite reconduction. Il faut EVITER LE TERME RECONDUCTIBLE, propice Ă  des interprĂ©tations contradictoires par l’administration fiscale.
Il faut fuir tout contrat Ă  durĂ©e fixe sans possibilitĂ©s de prorogation. Au terme, le souscripteur est obligĂ© de rĂ©cupĂ©rer ses fonds, mĂȘme s’il n’en a pas besoin ; on paye la fiscalitĂ©, la CSG et si on ouvre un nouveau contrat, on paye Ă  nouveau des frais d’entrĂ©e et, on a perdu l’antĂ©rioritĂ© fiscale de l’ancien contrat. Bonjour l’arnaque

Un contrat doit ĂȘtre « presque »immortel ;
Quand le contrat n’est plus Ă  la page, il risque de souffrir d’un traitement dĂ©favorable, notamment sur ses performances financiĂšres et, sur l’intĂ©gration au contrat de nouvelles fonctionnalitĂ©s. On doit pouvoir faire des retraits partiels programmĂ©s VOIR OUTILS MODERNES.
Un contrat doit ĂȘtre rĂ©actif ;
Les versements sont-ils rapidement investis ? Une fois le chĂšque fait, au bout de combien de temps produit il des intĂ©rĂȘts ? les dĂ©lais vont de un jour Ă  un mois
donc perte de 1/12Ă©me de la performance annuelle
Si il est notĂ© que l’épargne est investie dĂšs le premier jour de la quinzaine qui suit l’encaissement de chaque versement, si on verse le 16 du mois, l’argent commence Ă  travailler le 1er du mois suivant, donc perte de 1/24Ă©me de la performance annuelle. La mĂȘme question est Ă  se poser sur les arbitrages sur les unitĂ©s de compte.
L’offre financiĂšre doit ĂȘtre variĂ©e ;
Il faut pouvoir diversifier l’épargne entre plusieurs supports financiers (fonds actions, obligataires, monĂ©taires, immobilier, etc.
). Attention ; point trop n’en faut, car trop de choix tue le choix et ce choix devient alors impossible

LE RAPPORT QUALITE/PRIX D’UNE ASS vie
DĂšs le dĂ©part, on peut savoir ce que coĂ»te son contrat ; frais de chargements ou d’entrĂ©e, + le contrat sera « chargé », plus il aura du mal Ă  ĂȘtre performant.
IL FAUT ESSAYER DE TOUT NEGOCIER
Les frais sur les versements ; alias frais d’entrĂ©e,  alias frais de souscription, alias frais de chargements, tous sont exprimĂ©s en %. Ils vont de 0 Ă  5%, ils peuvent ĂȘtre dĂ©gressifs en fonction du montant. En cas d’accord particulier aprĂšs nĂ©gociation, ce taux fixĂ© d’un accord commun doit apparaĂźtre dans les conditions particuliĂšres, qui feront foi en cas de litige.
Les frais de gestion du contrat ; ce sont les pires car c’est tous les ans et plus l’horizon de placement est long, plus cela fait mal ; ils sont exprimĂ©s en pourcentage de l’épargne gĂ©rĂ©e  sur le contrat, pour un temps donnĂ© (mois, trimestre, semestre, annĂ©e).
Il faut demander quels services sont fournis en retour par l’assureur : frĂ©quence des relevĂ©s de compte ou les dates d’exĂ©cution des arbitrages (transfert d’épargne d’un support financier vers un autre). Sur un contrat en euros, l’assureur rĂ©cupĂšre au 31 dĂ©cembre une somme Ă©gale Ă  frais de gestion en %, multipliĂ©e par la valeur du contrat en euros (0.8% X 10 000 euros = 80 euros de frais de gestion pour l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, il reste donc 9 920 euros placĂ©s sur le contrat). Si c’est un contrat multi support, les frais de gestion sont prĂ©levĂ©s en rĂ©duisant le nombre d’unitĂ©s de compte dĂ©tenues. Si on a au 31 dĂ©cembre, 10 unitĂ©s de compte et que les frais de gestion sont de 1% il nous restera 9.9 unitĂ©s de compte.
En moyenne, 0.6 % sur les fonds euros et 0.85 % sur les unitĂ©s de compte. Il est trĂšs difficile de les nĂ©gocier, car les mĂȘmes pour les assurĂ©s. Ils sont quelquefois dĂ©gressifs dĂšs que l’épargne gĂ©rĂ©e dĂ©passe des montants importants (150 000 euros).
Il faut exiger la suppression des frais de dossier de certains contrats, sauf si il est souscrit auprĂšs d’une association d’épargnants  qui nous dĂ©fendra. La plupart des distributeurs n’en prennent pas. Effectivement, comme dans le cas d’un crĂ©dit immobilier, ils servent Ă  rĂ©munĂ©rer (c’est une prime dĂ©guisĂ©e) votre intermĂ©diaire financier mais n’oubliez pas qu’en l’occurrence, l’apporteur d’affaires, c’est vous. M
Attention Ă  l’empilement des frais ; si on rĂ©alise des arbitrages rĂ©guliers, il ne faut pas payer en plus du coĂ»t du transfert lui-mĂȘme (0.5% en moyenne), de nouveaux droits d’entrĂ©e sur le nouveau support
genre unitĂ©s de compte vers le fond euros 0.5%+2%.
Le juste prix d’un contrat ; pas trop chargĂ© Ă  l’entrĂ©e et pas trop chargĂ© sur la gestion. Il y a une mĂ©thode de calcul simple du taux de frais global sur un contrat sur une longue durĂ©e. Il faut multiplier les frais de gestion par le nombre d’annĂ©es et y ajouter les frais d’entrĂ©e payĂ©s la premiĂšre fois, cela permet de comparer les contrats entre eux

Exemple ; ASAC FAPES et SYMPHONIS sur 15 ans.
ASAC ; 70% en euros à 0.36% = 0.252
30% en UC Ă  0.6%= 0.18
total 0.252+0.18=0.432 sur 15 ans = 6.48%+1.4% d’entrĂ©e=7.88%
SYMPHONIS ; pas de frais d’entrĂ©e mais
70% en euros Ă  0.6% = 0.42%
30% en UC Ă  0.9%= 0.27%
total 0.42+0.27=0.69% augmentée de 10% de la performance si mandat de gestion (moyenne à 5% euros boostée par UC) 0.69+0.5= 1.19%X15=17.85%.
1.265 fois plus cher, c’est à dire le double plus un quart.
Ne pas oublier que la performance rĂ©elle se calcule en dĂ©duisant l’inflation, 2% par an…
OU SOUSCRIRE UNE ASS vie
Un contrat d’Ass vie se noue toujours avec une compagnie d’Ass vie, seule habilitĂ©e Ă  le garantir. On libellera toujours le chĂšque Ă  son nom et, pas Ă  celui du distributeur.
A) Les intermédiaires ;
-l’agent gĂ©nĂ©ral de la compagnie d’Ass vie.
-la mutuelle.
-Ă  domicile ; ce n’est vraiment pas l’endroit idĂ©al pour signer le contrat. Attention AUX FICELLES DU METIER, « votre contrat n’est plus dans le coup, on a mieux » il ne faut pas oublier que l’Ass vie est un produit qui fiscalement se bonifie en vieillissant  « attention, la fiscalitĂ© va bientĂŽt changer »  A VERIFIER
Si on a souscrit un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e prorogeable, il faut rĂ©pondre au courrier de l’assureur pour proroger le contrat
sinon le contrat est fermĂ© et, l’antĂ©rioritĂ© fiscale perdue.
IL FAUT TOUJOURS LIRE LES CONDITIONS GENERALES ; c’est fastidieux, mais on peut y dĂ©busquer des piĂšges ou une insuffisance d’offre.
B) Les établissements financiers et les conseillers patrimoniaux ;
– la banque ; elle agit en qualitĂ© de courtier, elle a souscrit pour ses clients un contrat auprĂšs d’un Assureur Vie qui est en gĂ©nĂ©ral la filiale Ass vie de la banque. Ce sont des contrats collectifs (2/3 de tous les contrats Ă  l’heure actuelle, contre moins de 20% il y a vingt ans).
Ce sont généralement  des contrats à versements libres, pas de VILAINS PETITS CONTRATS à cotisations périodiques et frais pré comptés. TRANSPARENCE DE MISE, mais faiblesse des rendements de 0.5 à 1% de moins que les plus performants, donc réclamer à la baisse les frais de versements puisque la distribution de ces contrats ne coûte rien à la banque.
-le conseiller financier.
-l’association d’épargnants ; c’est un groupement d’assurĂ©s qui souscrit un contrat de groupe en nĂ©gociant les conditions auprĂšs d’un assureur. Si l’association disparaĂźt, le contrat continue de plein droit avec la compagnie.
LES INTERETS DES EPARGNANTS SONT DEFENDUS BEC ET ONGLES FACE À L’ASSUREUR. Ce sont gĂ©nĂ©ralement des contrats simples de comprĂ©hension et de fonctionnement, moins chargĂ©s en frais que la moyenne et souvent trĂšs rentables. Les actifs en euros sont cantonnĂ©s, ce qui Ă©vite toute manipulation de la part de l’assureur. La faiblesse, c’est que les vraies associations sont rares, quelquefois, c’est la compagnie d’assurances qui la crĂ©e.
C) Un troisiĂšme circuit inattendu ;
-l’institut de prĂ©voyance.
-la grande distribution.
-internet ; les versements sur les frais sont faibles voire nuls. Les versements et les arbitrages directement en ligne ont des dĂ©lais de traitement Ă  un jour. FAIBLESSE ; la pĂ©rennitĂ© des contrats crĂ©es pour le WEB est trĂšs incertaine. En cas de disparition du site INTERNET, la compagnie d’assurance est garante des fonds et, le contrat n’est pas affecté ; NĂ©anmoins, le niveau de service serait sans doute amoindri. ET C EST LEUR FOND DE COMMERCE LA FACILITE ET LA RAPIDITE DE LA NET GESTION.
RELATION ASSUREUR SOUSCRIPTEUR
Les valeurs de rachat (VR) sont communiquées au terme de chacune de huit premiÚres années au moins, dans les conditions générales et/ou dans les conditions particuliÚres du contrat.
PERMET DE DEBUSQUER LES PENALITES SUR EPARGNE OU LA PRESENCE DE FRAIS PRECOMPTES
Exemple ;
Support en euros ; on dépose 100 euros à J0, si il est noté à J+1an, VR=99,55 euros, il aura été prélevé 0.45 euros de frais de gestion, mais ne tient pas compte de la valorisation garantie ni des compléments de participation aux bénéfices.
SI LES FRAIS ETAIENT PRECOMPTES, la valeur de la premiÚre année serait par exemple égale à 0       FUIR VR=0 à J+1 an
Support en unitĂ©s de compte ; la VR est exprimĂ©e en unitĂ©s de compte, par exemple Ă  J+2ans, VR+98.4112 UC car il a dĂ©duit les frais de gestion. Depuis le 1er mars 2000, l’engagement de l’assureur porte sur le nombre d’UC et pas sur leur valeur qui est fonction des fluctuations des marchĂ©s financiers.
PossibilitĂ© de rĂ©traction ; Ă  partir du 1er versement, 30 jours pour se rĂ©tracter par lettre A/R, si il y a un dĂ©faut d’information (non remise des documents contractuels obligatoires), cela repousse le dĂ©lai de 30 jours.
L’INFORMATION EN COURS OU AU TERME DU CONTRAT
Chaque annĂ©e, l’assureur communique Ă  l’assurĂ© l’information sur la valeur de rachat du contrat, capitaux garantis et Ă©volution des unitĂ©s de compte(obligatoire par la loi que l’on ait versĂ© ou non de l’argent en cours d’annĂ©e, si le contrat dĂ©passe un montant fixĂ© par un arrĂ©tĂ© du ministre  chargĂ© de l’économie. Les compagnies qui ont adhĂ©rĂ© Ă  la fĂ©dĂ©ration française des sociĂ©tĂ©s d’assurance ont pris l’engagement d’informer dĂšs que la VR=2000 euros.
Si l’assureur change les rĂšgles du contrat en cours ; si contrat individuel, accord de l’assurĂ© obligatoire par signature d’un avenant, mais la plupart des contrats actuels sont collectifs ou de groupe ce qui permet des modifications sans l’accord des assurĂ©s, mais il le fait souvent Ă  l’avantage des assurĂ©s. Si elle n’est pas du goĂ»t des assurĂ©s (augmentation des frais
), l’assurĂ© ne peut pas s’y opposer sauf Ă  dĂ©noncer son contrat AVEC PERTE ANTERIORITE FISCALE.
INFORMER L ASSUREUR DE CHANGEMENTS TELS QUE DEMENAGEMENT, CHANGEMENT DE REGIME MATRIMONIAL, DIVORCE .
SOUSCRIRE UN CONTRAT POUR GARANTIR UN PRET
Il peut garantit une opĂ©ration d’emprunt immobilier.
Attention aux prĂȘts IN FINE.
BIEN GERER SES CONTRATS D ASSURANCE VIE
Optimiser la fiscalité ;
Pour les prélÚvements sociaux, différence entre les fonds en euros et les multisupports.
Certains « vendeurs » d’Ass Vie (pour ne pas dire la plupart
) parlent de leur contrat multisupport et, donc on ne doit pas payer les cotisations sociales sur le compartiment en euros (sauf si on le fait en 2006 voir pour les annĂ©es suivantes pour Ă©ponger le dĂ©ficit de la sĂ©cu). Si on signe ce contrat multisupport mais que l’on opte pour le seul fond en euros (cas n°1) , on ne paye pas les cotisations sociales au 31 dĂ©cembre (imputĂ© par l’assureur sur le capital acquis) et, ils feront des petits annĂ©es aprĂšs annĂ©es. Si on avait signĂ© un contrat en euros BANAL, tous les ans la performance est imputĂ©e de 12% (pour l’instant, mais cela va sĂ»rement augmenter). Dans le cas n°1, on ne paiera les cotisations sociales et la fiscalitĂ© (au choix libĂ©ratoire ou IRPP) que sur la fraction des intĂ©rĂȘts contenue dans le retrait effectuĂ©.
FORMULE CALCUL IMPOT SI RETRAIT ;
montant sur lequel on va payer un impĂŽt= montant du rachat partiel- (total des versements Ă  la date du rachat X montant du rachat partiel/valeur de rachat total Ă  la date du rachat partiel).
Exemple ; 30000 euros versĂ©s en 2000, retrait de 10000 euros en 2004 et VR 35000, les intĂ©rĂȘts sur 4 ans sur le contrat = 10000- (30000 X 10000/35000) = 1428,57 euros. Si on opte pour le prĂ©lĂšvement libĂ©ratoire de 35% = 500 euros d’impĂŽts + 12% de CSG CRDS .
EXONERATION ABATTEMENT
Il y a quatre situations dans lesquelles pas de fiscalitĂ© mais prĂ©lĂšvements sociaux ; licenciement du souscripteur ou de son conjoint, mise en retraite anticipĂ©e du souscripteur et de son conjoint, arrĂȘt d’une activitĂ© non salariĂ©e suite Ă  une liquidation judiciaire, invaliditĂ© de 2Ăšme ou 3Ăšme catĂ©gorie selon le critĂšre de la sĂ©curitĂ© sociale du souscripteur ou de son conjoint (impossibilitĂ© de travailler et besoin d’une tierce personne).
FORMULE ANTI IMPOT SI RETRAIT
Si on a un contrat qui a plus de huit ans, exonĂ©ration fiscale sur les 9200 premiers euros d’intĂ©rĂȘts car mariĂ©s ; non fiscalisĂ© = abattement autorisĂ© X valeur du contrat au moment du retrait/intĂ©rĂȘts acquis Ă  cette date.
MariĂ© JO  100000 euros  J8ans 150000 euros, on pourra retirer 9200 X 150 000/ 50000 = 27600 euros non imposĂ©s but CSG CRDS. Cas 1) En fait, l’assureur va taxer Ă  7,5% si le souscripteur Ă  optĂ© pour le PLF (probable vu ce niveau de prĂ©lĂšvement), le souscripteur reportera le montant des intĂ©rĂȘts du retrait dans la case DH de la 2042 afin de bĂ©nĂ©ficier d’un crĂ©dit d’impĂŽt (une rĂ©duction d’impĂŽt pour compenser le prĂ©lĂšvement libĂ©ratoire BUT ON PEUT AVOIR UN AUTRE RAISONNEMENT ; Cas 2) il vaut peut ĂȘtre mieux opter pour l’IRPP en remplissant la case CH de la 2042 et c’est l’administration fiscale qui appliquera l’abattement puis le TMI si on s’est servi plus que ne l’autorisait la formule ANTI IMPÔT et Ă  ce moment lĂ , la somme d’impĂŽt soi disant Ă  payer et restituĂ© par le fisc du cas 1, est restĂ©e sur le compte ASS Vie, fait des petits et ne paye pas de droit d’entrĂ©e
contrairement au Cas 1).
PAS D IMPOSITION SUR LES AVANCES ;
L’avance est une somme qui sera remboursĂ©e et donc ne subit pas de fiscalitĂ© ni de prĂ©lĂšvements sociaux. L’assureur ne touche pas au contrat qui continue Ă  capitaliser sur la mĂȘme somme. Le coĂ»t est Ă©quivalent aux taux moyens des emprunts d’Etat (4,5% en 2003) majorĂ© d’une rĂ©munĂ©ration pour l’assureur en tout 6 % en 2003 avec des support en euros qui rapportait du 5%, ce qui faisait un prĂȘt pas cher entre 0.5 et  2%. ATTENTION, si on abuse le fisc peut requalifier en retrait partiel. C’est normal, car l’argent qui sert Ă  rembourser capital et intĂ©rĂȘts de l’avance a dĂ©jĂ  payĂ© CSG et fiscalitĂ©. On ne peut pas ĂȘtre imposĂ© lors de l’avance une premiĂšre fois, puis lors du remboursement, une deuxiĂšme fois.
PROFITER DES OUTILS MODERNE DE L ASSURANCE VIE
L’arbitrage gratuit ; quand il existe, il faut en profiter pour rabattre les plues values ( sans payer d’impĂŽts) des unitĂ©s de compte sur le fond en euros, soit le contraire une partie du fond sĂ©curisĂ© vers les UC. Par dĂ©finition, il n’existe pas surs les fonds strictement en euros.
Soit lettre A/R soit rĂ©alisation directe sur le lieu de contact. Son coĂ»t est indiquĂ© s’il est payant dans les conditions gĂ©nĂ©rales des contrats ; montant fixe ou un % de l’épargne transfĂ©rĂ©e, dans ce cas il peut quelquefois ĂȘtre plafonnĂ©. ATTENTION AUX FRAIS D ENTREE DANS LE NOUVEAU SUPPORT qui pourraient s’ajouter aux frais d’arbitrage.
Les dĂ©lais d’enregistrement des arbitrages sont variables en fonction des compagnies. CELA A SON INTERET SI ON A PLACE SUR DES UC VOLATILES

Pour citer un exemple, LION VIE ROUGE CORYNTHE a fait du 4.3% en 2005, si on nous propose de dynamiser (booster notre Ă©pargne
), Ă  un moment de la vie du contrat ; on prend 0.7% de frais d’arbitrage du capital qui va du support en euros vers des unitĂ©s de compte et, si en plus on veut sĂ©curiser les plues values, ils reprennent 0,5% de frais d’arbitrage.
EN GROS QUAND ON VEUT ARBITRER
Les questions Ă  se poser pour Ă©viter l’empilement des frais ? existe-t-il successivement, frais d’arbitrage, frais d’entrĂ©e sur les UC et frais d’arbitrage de sĂ©curisation des plues values (et heureusement lors de ces aller retours il n’y a pas de prĂ©lĂšvements sociaux et fiscalitĂ© car les sommes restent dans le contrat, on ne les touche pas manuellement). Il n’y a pas d’imposition des plues values transfĂ©rĂ©es car il s’agit d’une nouvelle rĂ©partition des ses avoirs. Elles ne sont pas intĂ©grĂ©es dans le seuil de cession de 15 000 euros de PV annuelles.
Il y a quelquefois des arbitrages automatiques ; par exemple dùs qu’il a pris 5 %.
Les garanties dĂ©cĂšs ; la plupart des nouveaux multisupport le proposent (ou c’est obligatoire) pour mettre Ă  l’abri le capital des fluctuations financiĂšres en cas de dĂ©cĂšs CAR ON MISE SUR DES ACTIONS..
La garantie plancher ; les bĂ©nĂ©ficiaires reçoivent au minimum, le capital investi par l’assurĂ© souscripteur dĂ©duction faite des frais sur versement et des Ă©ventuels rachats effectuĂ©s, mĂȘme si grosse perte sur les UC. Si le capital est supĂ©rieur, c’est somme qu’ils recevront.
La garantie majorĂ©e ou indexĂ©e ; c’est le capital net investi par l’assurĂ©, plus une revalorisation dĂ©finie Ă  l’avance, par exemple calculĂ©e sur le livret A.
La garantie cliquet ; les bénéficiaires sont certains de percevoir au minimum le niveau de capital atteint à un instant T.
Elles sont faites à la souscription dans la grande majorité des contrats et on ne peut plus revenir dessus.
Le coĂ»t est important de 0.05 Ă  0.2%, on paye mĂȘme si la Bourse est haute et quelquefois sur des support en euros
SURTOUT BANCASSUREURS
Excluent personnes ĂągĂ©es ; qui va prendre des UC

Quelquefois plafonnées :  150 000 euros par exemple
Les retraits partiels programmés ;
Quand elle est prĂ©vue, ces retraits partiels ou totaux peuvent se faire Ă  n’importe quel moment ; dans la rubrique « disponibilitĂ© de votre Ă©pargne » au sein des conditions gĂ©nĂ©rales.
Combien : soit un montant fixe en euros (brut ou net d’impîts)
Soit un pourcentage de retrait annuel, 7% par ex (si ce taux est supérieur au rendement du contrat, il y aura une baisse tous les ans du montant du retrait et du capital.
Soit on ne perçoit que le montant des intĂ©rĂȘts ; 30 000 euros placĂ©s Ă  5% net, on retire 1500 euros par an (hors fiscalitĂ© et prĂ©lĂšvements sociaux).
PĂ©riodicité ; mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle. On peut se caler sur les tiers d’IRPP.
A partir de quand ? quand on veut aprùs la souscription ou au bout d’un an.
Best is le support en euros pour les retraits car la revalorisation est garantie.
SORTIR EN RENTE OU EN CAPITAL
Il faut sortir de son contrat en euros au bon moment ; seuls les assurĂ©s prĂ©sents au moment de la distribution des bĂ©nĂ©fices se partagent le gĂąteau. GĂ©nĂ©ralement  c’est au 31 dĂ©cembre  et, le taux de rendement dĂ©finitif est connu courant janvier. Racheter une part du contrat en fĂ©vrier ou plus tard et toujours laisser un peu d’argent pour percevoir les intĂ©rĂȘts dus sur cette somme pour le temps de l’annĂ©e ou il fut prĂ©sent.
SORTIR en rente apparemment pas TOP mais il vaut mieux que le  contrat l’y autorise, on ne sait jamais ; la plus grande souplesse dans ce cas, c’est lorsque on peut percevoir la rente au cours comme au terme du contrat.
COMMENT BIEN REDIGER LA CLAUSE BENEFICIAIRE
MISE A JOUR REGULIERE EN FONCTION DES ALEAS DE LA VIE
Il y a le souscripteur, qui paye pour un assurĂ© ‘gĂ©nĂ©ralement c’est la mĂȘme personne et il y a un ou plusieurs bĂ©nĂ©ficiaires.
L’ennemi de la clause bĂ©nĂ©ficiaire, c’est l’ambiguĂŻtĂ© et, l’assureur saisira le juge s’il a un doute sur l’identitĂ© des bĂ©nĂ©ficiaires. La clause est modifiable Ă  tout moment par simple lettre Ă  son assureur, qui enverra un avenant pour confirmation sauf si le contrat a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© acceptĂ© par le bĂ©nĂ©ficiaire. Des modifications lĂ©gislatives rĂ©centes ont changĂ© la donne sur le sujet.
Les différents types de clause bénéficiaire ;
A quelques mots prĂšs, c’est la mĂȘme dans neuf contrat sur dix avec juste une case Ă  cocher ;  « en cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ©, je dĂ©signe comme bĂ©nĂ©ficiaire mon conjoint, Ă  dĂ©faut mes nĂ©s ou Ă  naĂźtre, vivants ou reprĂ©sentĂ©s, parts Ă©gales entre eux, Ă  dĂ©faut mes hĂ©ritiers. Cela Ă©vite les dĂ©convenues d’avoir des bĂ©nĂ©ficiaires en cascade.
Les subtilitĂ©s de clause bĂ©nĂ©ficiaire ; c’est par exemple « mes enfants, charge Ă  eux de rĂ©employer le capital sur un contrat d’assurance vie » pour aider MmeX Ă  subvenir aux besoins familiaux. « mon conjoint Mme X, sauf si nous sommes divorcĂ©s ou en instance de divorce ».
C’est le notaire qui va se charger de la vĂ©rification de l’exĂ©cution du contrat.
la clause dĂ©membrĂ©e ; notaire se faire expliquer dĂ©membrement en quasi usufruit pour la femme et nue propriĂ©tĂ© pour les enfants qui auront une crĂ©ance sur la succession de l’usufruitier.
Toujours mettre ; « mes enfants vivants ou représentés, à défaut mes héritiers »
L’acceptation du bĂ©nĂ©fice du contrat le gĂšle ; on ne peut modifier la clause bĂ©nĂ©ficiaire sans son accord ni rĂ©cupĂ©rer son Ă©pargne. « le capital sera rĂ©glĂ© suivant les dispositions testamentaires de l’assurĂ©, dĂ©posĂ© chez maĂźtre X, notaire, ou son successeur » on peut rajouter « a dĂ©faut, le capital sera rĂ©glĂ© Ă  mes hĂ©ritiers » au cas oĂč le testament serait rĂ©voqué  Ă  une date postĂ©rieure.  EXPLICATION DE LA PHRASE PAR NOTAIRE.
LE COUPLE ET L ASSURANCE VIE
En cas de sĂ©paration de biens, chacun a son AVie et l’alimente avec ses propres fonds, joindre aux versements une dĂ©claration d’origine des capitaux pour lutter contre la prĂ©somption d’indivision (article 1538 alinĂ©a 3 du code civil), si possible contresignĂ©e par le conjoint.
ASTUCE POUR OPTIMISATION DE L ASSURANCE VIE
-Prendre date pour chacun des enfants maintenant et madame aussi. Au moment du dĂ©cĂšs de Mr, tout le monde place l’argent versĂ© par l’assureur ( au passage 20% de fiscalitĂ© sur les sommes > 152 500 euros prĂ©levĂ©s par l’assureur qui redonne cet argent directement au fisc)) sur son propre vieux contrat d’ASS Vie ( si c’est de l’asac fapes ils ne prennent pas de frais d’entrĂ©e) et peut avoir des rentrĂ©es d’argent trĂšs faiblement fiscalisĂ©es 7.5% sur la fraction des intĂ©rĂȘts au-delĂ  de 4600 euros par personne si ce contrat a plus de huit ans.
-Ă©chapper aux cotisations sociales en prenant un multisupport cantonnĂ© sur un fond euros, comme LION ROUGE VIE CORYNTHE, car au dĂ©cĂšs il n’y a ni CSG ni fiscalitĂ© au dĂ©nouement du contrat et, le contrat ne les aura jamais payĂ© contrairement Ă  d’autres revenus immobiliers par exemple.
– ne jamais clore un contrat d’assurance vie. MĂȘme si les contrats futurs offrent Ă©ventuellement des meilleurs rendements, la fiscalitĂ© actuelle Ă©tant clĂ©mente chercher Ă  en bĂ©nĂ©ficier ultĂ©rieurement. Sauf si aprĂšs 70 ans, on met plus de 30500 euros et que l’on fait des retraits partiels rĂ©cidivants pour vivre. VOIR PLUS LOIN AVEC LE CONCEPT D EXPATRIATION.
– quand mettre de l’argent ;
a) un maximum avant 70 ans, because au dĂ©cĂšs, le capital versĂ© et les intĂ©rĂȘts n’auront jamais Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s (CSG + fisc) et, donc la rentabilitĂ© rĂ©elle sera celle annoncĂ©e par l’assureur ; 4.3% aprĂšs frais de gestion.
b) aprĂšs 70 ans because au dĂ©cĂšs ; les premiers 30 500 euros versĂ©s (quelque soit le nombre de contrats d’Ass Vie) auront des intĂ©rĂȘts qui ne paieront ni prĂ©lĂšvements sociaux ni fiscalitĂ© mais aussi toute somme allant au-delĂ . La rentabilitĂ© rĂ©elle sera celle annoncĂ©e par l’assureur ; 4.3% aprĂšs frais de gestion.
c) toute somme versĂ©e (brute « premier HIC » et pas nette et, donc on paye des droits de succession sur de l’argent prĂ©levĂ© par l’assureur 
) au-delĂ  de 30 500 euros sortira de l’ASS Vie pour ĂȘtre taxĂ© selon le barĂšme successoral. ATTENTION « AU DEUXIEME HIC » ; le total des primes retenus par le fisc ne tiendra pas compte des retraits partiels effectuĂ©s sur un ou plusieurs contrat ; les bĂ©nĂ©ficiaires risquent donc de payer de l’impĂŽt sur des primes dĂ©jĂ  retirĂ©es du contrat et, qu’ils ne percevront pas. Il vaut donc mieux fermer un ou plusieurs contrats (surtout ceux qui ont gĂ©nĂ©rĂ©s peu d’intĂ©rĂȘt), cela fait du cash pour vivre (mis sur super livret ou autre chose) mais on paye CSG et Fisc.
La quintessence d’un fond euros d’un multisupport est donc la suivante au dĂ©cĂšs ;
Il faut bien faire la différence entre (A) le  rendement réel du placement et (B) la fiscalité de la succession.
A)    Si on ne touche pas Ă  son Ass vie, l’exonĂ©ration de  cotisations sociales et de fiscalitĂ© sera totale sur tous les intĂ©rĂȘts produits par le capital dĂ©posĂ© depuis l’ouverture du compte et donc le taux annoncĂ© par l’assureur est le taux rĂ©el perçu. Quel que soit le moment auquel tu auras dĂ©posĂ© de l’argent, avant ou aprĂšs 70 ans, si tu n’y touches pas  CSG=FISC = 0.
Le taux de doublement du capital est donc Ă  la louche de 73/4.3% = 17 ans Ă  peu prĂšs. L’annĂ©e de sa mort, il n’y a pas de fisc sur les multi support et, pour la CSG soit on a fait du vrai fond en euros et on aura payĂ© tous les ans la CSG, soit on a placĂ© sur un fonds euros d’un multisupport et, on ne l’a jamais payĂ© annuellement et il n’y en aura pas non plus l’annĂ©e du dĂ©cĂšs.
Si on y touche, on paye CSG et Fisc au prorata des intĂ©rĂȘts perçus mais rien sur la fraction de capital. Pour l’annĂ©e d’aprĂšs, le rendement jouera sur un capital plus faible car on a dĂ©shabillĂ© son compte.
B) Pour la succession, toute somme brute versĂ©e au dessus de 30500 euros aprĂšs 70 ans va ĂȘtre taxĂ© selon le barĂšme successoral. Pour les sommes transmises dans le cadre de l’ASS Vie, par bĂ©nĂ©ficiaire, au-delĂ  de 152 500 euros, fiscalitĂ© de 20% (sauf la maman si le papa part le 1er et inversement) . Donc plus il y a de bĂ©nĂ©ficiaires, mieux c’est fiscalement parlant. MAIS Y AURAIT IL UNE EXONERATION SI CES CONTRATS SONT OUVERTS AVANT SOIXANTE DIX ANS ALORS QUE L ON EST EXPATRIES.
ENRICHIR SES PETITS ENFANTS
-Ouvrir un ou plusieurs contrats d’ASS Vie avec dĂ©signation des petits enfants comme bĂ©nĂ©ficiaire de premier rang, but cet argent ne sera disponible qu’au dĂ©cĂšs des grands parents et les bĂ©nĂ©ficiaires auront pris de l’ñge et, n’auront peut ĂȘtre pas besoin d’argent Ă  ce moment lĂ . C’est plus souple pour celui qui donne car c’est toujours son argent et, il en fait ce qu’il veut.
-Donner avant de souscrire est plus intelligent car on combine donation et Ass Vie. Tactique ; le grand parent fait donation Ă  son petit enfant d’une somme d’argent par acte notariĂ© ou sous forme d’un don manuel. Le petit enfant ouvre un contrat d’assurance vie auquel on associe un pacte adjoint qui prĂ©voit l’utilisation des fonds, par exemple une close d’inaliĂ©nabilitĂ© jusqu’à une certaine date (ses 25 ans) pour Ă©viter de s’acheter une moto et de se tuer avec l’argent des grands parents. L’argent est dĂ©finitivement donnĂ©, l’enfant prend date (CSG FISC), il aura les sous quand il en aura besoin, abattement fiscal de 30 000 euros par petit enfants tous les  6 ans ?
RENONCER AUX CAPITAUX DECES
Si un des bĂ©nĂ©ficiaires (la maman) n’a pas besoin d’argent, il se dĂ©siste ( par lettre A/R lire P 107) pour les bĂ©nĂ©ficiaires suivants (les enfants qui en ont peut ĂȘtre plus besoin) ; aucune requalification fiscale possible.
Si la maman est sur plusieurs contrats ; renoncer Ă  l’un d’entre rĂ©duit la masse imposable au dessus des 152500 euros.

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Julien

Julien

Julien Flot est Investisseur/Trader pour compte propre depuis 2006 et vous aide en toute transparence au quotidien à mieux investir en bourse. Julien est comme vous, il a un jour voulu dĂ©buter en bourse, rapidement perdu quelques milliers d'euros avant d'apprendre de ses erreurs, bĂątir une stratĂ©gie et l'appliquer avec discipline. Aujourd’hui grĂące Ă  sa "stratĂ©gie du moindre risque" il est devenu un investisseur qui bat rĂ©guliĂšrement le marchĂ© ! Sur Graphseo bourse, il partage depuis 2008 ses succĂšs, Ă©checs, conseils, analyses et investissements pour vous aider Ă  mieux investir et gagner en bourse Ă  moindre risque ! DĂ©couvrez l'histoire de Julien Flot ici.