D’après la Cass Business School l’interdiction de la vente à découvert sur les valeurs financières n’aurait servie à rien et pire elle aurait même détériorée la qualité des marchés actions en réduisant la liquidité de ceux-ci et de ce fait en augmentant la volatilité.
On a pu notamment constater après les annonces d’interdiction de vente à découvert des carnet d’ordres bien plus vides sur les valeurs financières que sur les autres valeurs, ce qui a favorisé leur chute encore plus rapide du fait de carnet d’ordres vidés et donc des prix très volatils. On a donc vu les volumes chuter plus fortement sur les valeurs financières que sur les autres actions. L’interdiction de la vente à découvert aurait donc favorisée une deterioration de la qualité des marchés et surtout un accroissement de son inefficience sur ces valeurs financières qui de plus composaient largement les indices boursiers. La conclusion est que l’interdiction de la vente à découvert n’avait pas de raison valable de s’exercer puisque celle-ci n’a pas permis d’améliorer la situation sur les marchés des titres financiers par rapport aux autres. Enfin l’étude révèle que la vente à découvert fût faussement accusée d’être à l’origine des maux et des comportements prédateurs spéculatifs alors qu’en réalité elle apporte une plus grande liquidité aux marchés et donc une plus grande efficience. L’interdiction de la vente à découvert aurait donc affaiblie les marchés par la détérioration de leur qualité et donc de leur attirance.
