On reparle de la Grèce, l’occasion de faire le point sur cette semaine boursière où sentiment haussier et baissier viennent d’alterner. La suite semble délicate à prévoir comme depuis plusieurs mois où l’on navigue dans le brouillard alors on continuera de prendre des positions à moindre risque sur des périodes très courtes. En attendant il y a plusieurs choses que j’ai en tête actuellement et qui ne rassurent pas du tout mon esprit pourtant optimiste dans le pessimisme ambiant.
Premièrement, si c’était déjà un fait, cela semble une évidence maintenant, la crise de l’euro n’est pas terminée. Si en effet il semble peu probable que l’euro disparaisse en tant que monnaie unique, les milliards pour sauver tour à tour Grèce, Espagne puis le prochaine et encore le prochain ne font que repousser de quelques mois la maladie. on continue de traiter le malade avec du correctif et non du préventif, et encore je suis pas persuadé que l’on traite le malade pour la vraie maladie qu’il a. Pour tout ce la, la crise de l’euro est encore loin d’être terminée. Comme si les dirigeants espéraient qu’en repoussant sas cesse l’échéance, le problème pourrait se régler tout seul en cas de redémarrage économique, oui mais voilà ce redémarrage ne reviendra jamais sans un retour avant tout de la confiance des consommateurs et donc des investisseurs, un cercle vertueux un de plus qui actuellement est dans un cercle vicieux.
On continue donc de soigner en faisant des saignées. Pour autant je ne suis pas un expert économique, mais il ne me semble pas que le problème de l’euro soit complexe. En rentrant dans l’euro, les pays membres ont annulés le pouvoir de pouvoir battre monnaie et d’avoir une fluctuation des monnaies entres elles. Donc forcément on a construit un système injuste entre des pays de différents niveaux économiques. Il était donc certain d’avoir des balances commerciales justement non balancées entre les pays.
Et l’arme des pays pour rectifier le tir c’est de pouvoir battre monnaie et de ce fait faire fluctuer leur monnaie par rapport aux autres…avec l’euro, ces pays se sont coupées de cette arme monétaire de contre balance. Du coup le système a tenu jusqu’à aujourd’hui car les pays périphériques de la zone euro ont tout importé des pays majeurs de l’euro et pour se financer ont emprunté massivement et nous n’avons fait que dégrader cet insoutenable croissance financée par la dette.
La partie semble s’achever depuis maintenant deux ans, lorsque les créanciers, les investisseurs en obligations d’état ont réalisé que les pays périphériques ne pourraient pas de cette manière être capable d’emprunter pour toujours.
Et nous voilà aujourd’hui deux années plus tard sans toujours une vraie solution pour s’attaquer à une solution pour sauver l’euro c’est à dire pour enfin arriver à une vraie union monétaire. Ce qui implique de laisser mourir l’euro et de retrouver des monnaies nationales ou de remettre à plat le système fiscal avant de le standardiser à toutes les nations en garantissant ainsi les dettes et de cette manière élimine le risque de défaut souverain.
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----------------------------------Tant que nous n’arrivons pas à cela, nous ne faisons que nous rapprocher du mur en l’éloignant de temps en temps à coups de milliards qui ne sont que jetés par la fenêtre par incompétence et volonté de prendre le problème à bras le corps quitte à perdre les prochaines élections…
Les seules solutions qui pourraient mettre fin à la crise de l’euro
1) Un alignement fiscal entier entre tous les membres de l’union Européenne.
2) Création d’un gouvernement Européen et d’une banque centrale type FED qui emprunte et prête à chaque pays membres en mutualisant les risques. (Eurobonds)
A part la crise en Europe, il convient de se soucier de la vraie économie, celle des entreprises et particulièrement celle d’outre Atlantique aux US où les profits des entreprises commencent à patiner. Les marges s’écroulent alors que les projets de réduction des coûts semblent avoir tari le filon, ce qui fait qu’il ne reste maintenant que très peu de marge de manoeuvre aux entreprises pour encaisser. Sur la saison des résultats aux US, seulement 43 % ont battu le consensus. Cette fragilité ressemble fortement à 2007-2008 sauf que à cette époque elles pouvaient fortement réduire leur coûts…qu’en est-il aujourd’hui ? Les gouvernements eux doivent réduire leurs déficits ce qui laisse entendre que les entreprises seront seules face à leurs défis futures de conservation de marge…
Pour ces raisons j’ai du mal à trouver des catalyseurs haussiers pour la bourse. je pense que les marchés comme en avril sont redevenus très risqués, même si le marché européen semble déjà bas par rapport aux US, peut être surperformera t-il mais si les US dévissent il ne faudra pas en attendre moins du CAC 40. Le seul catalyseur serait un QE, encore un, ou le même mais prolongé?; mais pour quels effets ? Tout ceci n’est pas sain et donc pas durable.
Cela paraît léger comme catalyseur haussier, surtout lorsqu’on parle remontée des taux. Les banques centrales n’auront d’autres choix, pour se préparer à avoir quelques minutions en cas de crash, à remonter les taux. Sinon, la période de taux négatifs ne fait que commencer, une première historique et là personne n’est capable de savoir vers quoi on va. On va donc continuer de naviguer à vue, si vous avez des avis sur des catalyseurs haussiers, cela m’intéresse car j’ai beau chercher, j’ai du mal…
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Note: Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici