Finalement quand on débute en bourse, nous avons tout un biais haussier. Effectivement intuitivement, culturellement ou religieusement il est difficile d’achever un homme à terre et donc on a du mal à investir sur une société, dont le marché pense qu’elle va avoir des soucis et dont l’expression graphique est une baisse du cours.
Stan Weinstein disait en substance « investir sur une action en phase IV est criminel pour son capital ».
De nos jours, l’aphorisme suivant est toujours en vigueur ; « on ne ramasse un couteau qui baisse ».
Hé oui nous avons tous du mal à devenir des vadeurs, alors qu’en fait c’est peut-être de ce côté-là que le compte de trading s’améliore le mieux car on dit bien que « le cours des actions grimpe par l’escalier mais dévisse par l’ascenseur ».
Lorsque l’on est haussier, on essaie de repérer en hebdomadaire un signal d’achat par croisement de la courbe rapide et lente de la MACD, la première croisant à la hausse la seconde. Plus on se trouve loin de la ligne d’eau, en zone de sure vente mieux c’est. On passe ensuite en journalier et par le RSI, on essaye de jauger la force des haussiers redevenant plus importante que celle des baissiers, en zone soit de sur vente soit au milieu du graphique. Et c’est en intra day que l’on essaie d’entrer au meilleur prix.
Bien entendu les volumes d’une manière générale, le RSI en hebdo et la MACD en journalier sont des paramètres à ne pas négliger.
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----------------------------------Cette manière de travailler s’accompagne obligatoirement et, tout d’abord par l’étude graphique de l’action. En hebdomadaire ou mensuel on regarde grosso modo en quelle phase de WEINSTEIN on se trouve. On essaie d’imaginer en hebdomadaire puis en journalier, la figure graphique de consolidation la plus adaptée au cas étudié.
On essaie d’apprécier le ratio bénéfice risque et on sait par avance quel est l’objectif premier à atteindre ; une résistance en hebdomadaire la plus éloignée possible. Il faut aussi voir si le stop loss placé sous le point introduction n’est pas trop loin.
J’aime bien les choses simples car ce sont souvent les plus efficaces. Chaque fois que je pense au mot résistance et je me force à penser à quatre choses en même temps ; une ligne, un point, un rectangle et les volumes.
C’est une des notions fondamentales en AT/trading, car une fois que l’on a compris les résistances, on a compris les supports car ce sont deux notions miroir. En bourse, dans ce monde dur et cruel, on vous tente, on vous attire en vous faisant miroiter des gains. On veut juste vous attirer dans l’arène pour vous dépouiller de votre capital.
On se bat tous pour une notion simple ; le prix d’une action, d’un tracker ou que sais-je.
Pour gagner, il faut être dans le sens de la tendance, acheter quand le marché monte et vendre ou vader quand le marché baisse, c’est l’adage des traders américains ; TREND IS YOUR FRIEND.
On achète au contact de la MM 20 ou MM7 journalière ou hebdo, en support, quand elles sont ascendantes ou vader au contact des résistances MM 20 ou MM7 journalière ou hebdo en tendance baissière.
Les haussiers se battent contre les baissiers ; le haussier pense la tendance haussière et va essayer de gagner de l’argent en vendant plus cher du « papier » acheté moins cher, le baissier croyant à la tendance baissière, il est vadeur va acheter, à crédit une action qu’il n’a pas en l’empruntant puis lorsque le cours aura baissé, il rachète réellement l’action et va la rendre à celui à qui il l’a emprunté. Son bénéfice la différence entre le cours haut de l’action et le cours bas. Il gagne à la baisse.
Mais dans cette transaction effectuée des millions de fois par jour, il n’y a pas deux gagnants ; si ça monte, le haussier a gagné de l’argent sur le dos du baissier est heureux, si ça baisse, c’est le contraire.
Le but de ce combat est donc le « prix du sous-jacent » que l’on peut représenter graphiquement, et celui ci fait des hauts (sommets) ou des bas (creux). Quand on les relie entre eux, on dessine des droites.
Entre deux sommets = résistance et, entre deux creux = support.
Une résistance existe à partir du moment ou elle est unique (résistance mineure = un sommet unique), à partir de deux sommets, on trace une droite = résistance majeure, trois points, c’est mieux.
Plus il y e n a plus c’est pertinent car il y a « du monde au balcon », des fantassins pour défendre la position.
Quelle relation me direz vous entre support et résistance ? il y a une bijection entre les deux ; une résistance rompue à la hausse devient support et inversement un support rompu à la baisse devient résistance (mineures ou majeures en fonction du nombre de TAPS suivants). N’oubliez pas, ce ne sont pas des maths ou de la physique, bref une science dure. Tout est basée sur la psychologie du marché, donc une science sociale et donc, science « molle »par excellence. D’ou support et résistance ne sont pas des prix « fixes »mais une « zone de prix »où se bagarrent acheteurs/vendeurs = haussiers/baissiers.
RESISTANCE = zone de prix au delà de laquelle les haussiers ne veulent pas acheter plus cher. En trading, on vend la résistance PARCE QUE D AUTRES LE FERONT ET PV deviendra MV
GOOD PRICE TO SELL MY BROTHER c’est une résistance à deux étages ;
First ; ceux qui font PV du dessous journalier, ceux du même niveau hebdo qui limitent MV, ceux du dessus qui à perte limitent MV le troisième homme d’A.ELDER
Second ; baisse et donc les boules new acheteurs = vente ? , ceux qui pensaient acheter enlèvent ordre d’achat, ça baisse encore plus
Quand les vendeurs sont asséchés, premier impact (R primaire), deuxième impact (R secondaire), troisième impact (R tertiaire), il n’y a plus que des acheteurs, ça monte…
SUPPORT = zone de prix au dessous de laquelle les baissiers ne veulent pas vendre moins cher. En trading, on achète le support.
GOOD PRICE TO BUY MY BROTHER raisonnement inverse
Quand les acheteurs sont asséchés, premier impact (S primaire), deuxième impact (S secondaire), troisième impact (S tertiaire), il n’y a plus que des vendeurs, ça baisse…
Quand je regarde mon ordinateur j’imagine une bataille médiévale dans une vaste plaine avec au loin une ligne massée perpendiculairement à mon champ de vision.
C’est cette fameuse résistance hebdomadaire, ce sont les investisseurs institutionnels et d’autres, massés linéairement, du papier plein les mains et qui sont à la vente. En face de d’eux monte à la charge la cavalerie légère des haussiers qui achète du papier de-ci delà mais bientôt la confrontation sera là.
J’ai brossé le portrait de la ligne mais quel est le point dont je parlais plus haut ?
C’est le point de contact entre la cavalerie légère et l’infanterie massée linéairement en face d’elle.
On pourra dire trivialement « ça passe ou ça casse ».
Quand les haussiers arrivent, on leur vend tout le papier qu’ils veulent ; à ce fameux point de contact
Cela vide de carnet d’ordres à l’achat. Et si les haussiers ne sont pas assez forts, le cours va redescendre.
Ceux qui sont à l’arrière voyant le cours baisser se disent ; « je ne vais pas acheter » et sortent du carnet d’ordre à l’achat. Ceux qui viennent d’acheter se sentent contris et ont envie de vendre car cela baisse. Et il y a ce que j’appelle « le troisième homme, la troisième colonne » ceux qui avait du papier en main mais qui n’étaient pas dans le marché et donc pas dans le carnet d’ordres.
Voyant le cours baisser, leurs bénéfices fondent à vue d’œil puisque le cours descend et se rapproche de leur point mort. Ils peuvent se mettre à vendre ou rester à l’écart, plus ça baisse plus ils souffrent, plus ils vendent, et la descente continue d’autant plus forte si des vadeurs arrivent.
Vous venez d’assister en direct à une phase II venant buter contre une résistance hebdomadaire puis en plein dégazage après avoir buté contre un point, sur une ligne de résistance.
Mais il se peut aussi que si les haussiers en veulent à mort, ils arrivent à traverser la résistance au niveau de ce fameux point, emportant avec eux une ligne de fantassins « vendeurs » au travers de cette brèche.
Effectivement, le cours a monté et la troisième colonne se dit « chouette » je rentre dans le carnet d’ordre pour vendre mon papier à un cours supérieur à celui de la résistance, et me faire ma PV. Eux , ce sont les vendeurs, qui ont un biais baissier.
En fait ce sont des stops d’achat, placés au dessus de la résistance qui cèdent, mis en place par les acheteurs (qui ont un biais haussier). Secondairement des haussiers qui étaient en dehors du marché voyant le cours monter se joignent à la fête.
C’est ce que l’on appelle une rupture de résistance, et pour validation, la clôture doit se faire au delà de la résistance avec DES VOLUMES.
Je vous rappelle que les résistances qui sont obliques servent plutôt à mettre de la compression dans le cours, celles qui sont horizontales, dans le cadre d’un trading range, nous laissent sur notre faim (il faut surveiller les volumes et l’accumulation/distribution). Les autres lignes horizontales sont des objectifs stratégiques ; nos supports et nos résistances. Il faut se servir des autres indicateurs, MACD et RSI pour apprécier ce qui se passe au contact ou au travers de cette résistance.
Si par contre, le cours en journalier dépasse la résistance mais que la clôture du jour se fait en dessous de celle ci, j’appelle cela une scorie, elles est due « aux mains faibles ». En fait les haussiers n’étaient pas si forts que ça et sont venus buter contre la résistance au point P, quelques-uns sont tombés de cheval par-dessus les fantassins. À la sauvette on leur a vendu un peu de papier mais à un cours plus cher que celui du niveau de la résistance. On a ensuite pris par le cou ces acheteurs excités par la hausse, et on les a balancés par-dessus la palissade de fantassins, pour que la clôture se fasse sous la résistance.
On n’a pas de certitude quant à la poursuite de la traversée de la résistance et la phase II, dans les jours qui suivent.
Les deux premiers cas décrits étaient franc du collier ;
a) pas de rupture de résistance et dégazage de phase II.
b) rupture de résistance avec du volume et clôture au-delà de celle-ci, poursuite de la phase II.
c) un peu moins franc du collier ; quelques excités qui se font avoir dans le cadre du a) mais pas forcément de dégazage secondaire.
Le quatrième cas est très intermédiaire ; les haussiers ont de la force mais pas assez pour traverser la résistance et font juste quelques scories. Les vendeurs sont malins, ils leur vendent régulièrement du papier, mais pas trop peu cher ce qui fait que les haussiers restent en lice. Et donc on voit se construire un trading range, un rectangle. C’est en fait une consolidation après une phase II. A un moment, il se peut que les haussiers jettent l’éponge et se retirent du carnet d’ordres et c’est le début de la chute du cours voir une phase IV. Celle ci pouvant être majorée par les vadeurs.
N’oubliez pas qu’il faut de l’argent pour faire monter le cours d’une action (et ce n’est pas facile à obtenir) et qu’il faut que le carnet d’ordres se vide à l’achat pour que le cours dégringole ; celui qui n’est pas sorti assez vite du CO, se retrouve avec du papier « à l’insu de son plein gré », avec un cours qui baisse et un compte de trading qui fond lui aussi.
ATTENTION A LA FAUSSE SORTIE HAUSSIERE
Elle est organisée par des tradeurs très bien capitalisés, par exemple travaillant pour de grosses banques. À l’approche d’une grosse résistance hebdomadaire, ils passent à l’achat et vident le carnet d’ordre. Le cours monte, passe la résistance et fait péter les stops win des acheteurs. D’autres aussi se joignent à la fête.
A un moment les traders vendent. Ils arrivent à absorber la capacité haussière des haussiers, le cours se met à chuter et les traders vadent l’action qui retombe sous la résistance en ayant vidé les poches des haussiers.
On a bien une traversée de la résistance mais on clôture en dessous et les volumes sont importants et rouge. C’est en gros une scorie mais qui fait mal à beaucoup plus de monde puisqu’elle a été organisée et non pas le fruit uniquement de la cupidité de quelques haussiers, tombés de leurs destriers d’attaque à l’achat, par dessus quelques fantassins vendeurs. Cette séquence peut se produire sur toutes les unités de temps ; UT intra day, journalière ou bien sur quelques jours.
Si l’on se réfère à Stan WEINSTEIN, une résistance linéaire sera d’autant plus pertinente et difficile à traverser qu’elle sera longue ; en fonction de l’UT de travail, deux semaines (journalier) , deux mois (hebdomadaire), deux ans (mensuel).
Si nous sommes dans le cas d’un rectangle, plus il est épais, plus il sera difficile à traverser (40 % de plus entre le support et la résistance ) et d’autant plus que support et résistance auront été multi tapées.
L’épaisseur d’une résistance est en pertinence supérieure aux moyennes mobiles, à la MACD et au RSI
Lors d’un premier sommet se produit ensuite une phase IV, lorsque les haussiers reprennent la main et que l’on revient au niveau du sommet, ceux qui ont acheté sur ce sommet et qui n’ont pas pu vendre n’ont qu’une envie c’est de larguer du papier pour retrouver « leurs billes ». C’est pour cela qu’on a souvent des difficultés à aller plus haut qu’un plus haut sommet. Et on se retrouve avec un deuxième sommet au niveau ou un peu plus bas que le précédent. À partir de ce moment-là comme on a deux points, on peut tracer une droite de résistance. Elle sera encore plus pertinente avec l’apparition d’un troisième point.
Classiquement on arrive à traverser cette résistance au bout du deuxième essai, par exemple avec une tasse avec anse ou de la troisième avec ETE inversée.
Bien entendu, vous avez compris qu’une résistance peut-être cachée dans une autre unité temporelle située juste au-dessus par exemple en hebdomadaire lorsque l’on travaille en journalier. La puissance d’une résistance linéaire sera proportionnelle avec sa convergence avec d’autres droites à savoir moyenne mobile, MM exponentielle, résistance horizontale, résistance oblique, Boll supérieure ou inférieure, les ratios de FIBONNACCI.
Avec une convergence de « quatre droites», résistance difficile à traverser, si elle est dépassée c’est que les haussiers en veulent ;
épuisette à la hausse au dessus d’une ROB de biseau oblique baissier ou de triangle isocèle au sein d’une tendance haussière,
au dessus d’une résistance horizontale d’un triangle rectangle haussier, mais attention au « bull trap ».
on met un stop loss et si on se fait sortir, on surveille à nouveau pour rentrer à la hausse (toujours avec nos amis les volumes, RSI et MACD).
Amicalement a + k2r
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