Alors que les marchés boursiers sont sur leurs plus hauts, que la saison des résultats s’achève, nous rentrons dans le mois de mai. Au mois de mai les investisseurs auront peu de catalyseurs haussiers à se mettre sous la dent mais ils auront beaucoup de sujets d’inquiétudes notamment avec le feuilleton Grec qui n’en finit plus. Après une réunion à Riga pour rien le 24 avril, le mois de mai s’annonce comme crucial pour l’avenir de la Grèce au sein de la zone euro. La Grèce est à cours d’argent. Sans la perfusion de la BCE, le pays serait déjà en défaut de paiement. Les marchés restent pour le moment calmes mais cela pourrait ne pas durer. De nombreuses échéances attendent la Grèce avec notamment le 6 mai un remboursement de 200 millions d’euros au FMI. Cela ne devrait pas poser de problème mais posera la question pour les marchés de la capacité de la Grèce à rembourser ses nombreuses autres échéances. On enchaînera le 11 mai avec une nouvelle réunion de l’Eurogroupe qui devrait encore une fois servir à rien. Cette incertitude avérée devrait ne pas plaire aux marchés.
C’est surtout du côté du 30 juin qu’il faudra regarder, car c’est à cette date que la Grèce serait sans argent et donc incapable de rembourser ses dettes. Il n’existe pas beaucoup de solutions. Soit les pays européens acceptent le défaut de paiement et de réduire de 50 à 75% la dette de la Grèce, où la conserve mais en en réduisant le taux d’intérêt, où ils activent le Grexit pour faire sortir la Grèce de l’euro puis lui faire dévaluer sa monnaie nationale pour créer un choc de compétitivité et lui permettre de rembourser les créanciers.
Mais personne ne voudra du Grexit. Le risque en 2015 de la sortie d’un pays de la zone euro n’est plus le même qu’en 2012. Le monde a aujourd’hui l’exemple irlandais et islandais qui ont su mener les réformes nécessaires et grâce à une monnaie nationale redevenir compétitif et se sortir de la crise rapidement.
En fait si la Grèce sortait de l’euro cela risquerait de lui permettre de sortir de la crise plus facilement et donc de donner l’exemple aux peuples européens que la cause de tous les maux c’est l’euro. Cela serait du pain bénie pour les parties politiques contre l’euro. Cela serait évidemment réfléchir qu’a court terme. Car si tous les pays revenaient à leur monnaie nationale pour ensuite dévaluer, bien entendu, les effets seraient compensés et donc caduques. Les dettes de tous ces pays seraient alors attaqués bien plus fortement qu’aujourd’hui sur les marchés et la crise qui s’en suivrait n’en serait que plus redoutable que celle de 2008.
Alors encore une fois on joue à gagner du temps, et même si la Grèce ne représente que 0,3% du PIB mondial, une sortie de la zone euro serait plus grave politiquement parlant à court terme et plus que grave économiquement parlant à long terme.
La solution est simple. Si l’Europe veut conserver l’euro pour ses bienfaits long terme lorsque la crise sera derrière nous et lui permettre de rester sur l’échiquier mondial économique, elle n’a d’autre choix que de permettre à la Grèce d’éviter le défaut de paiement. Les Grecs le savent bien, et donc font des mesurettes car ils savent que l’Europe ne peut que fustiger et non pas agir. L’Europe devra au final décider d’effacer une partie de la dette grecque.
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----------------------------------Bien évidemment ce sera dangereux politiquement parlant car les peuples en crise et qui réforment depuis maintenant 5 ans vivront cela comme une injustice.
Le problème à beau être mince par rapport à la taille de la Grèce. Ses répercussions pourraient être redoutables. Et c’est bien pour cela que pour le moment on se contente de faire reculer le mur. Et c’est bien cela le risque pour les marchés…personne n’aime l’incertitude du risque.
Donc 6 mai: 200 millions au FMI
d’ici le 30 juin: annonce d’une aide à la Grèce à hauteur de 8 milliards d’euros
20 juillet: 3,2 milliards d’euros à rembourser à la BCE
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