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Krach boursier, crise financière, crash économique et social. La période est propice à toutes les théories de fin du monde. J’ai déjà pu vous exposer mon optimisme quant à la ferveur envers la destruction créative et ma foi en la capacité de l’être humain de toujours trouver des solutions alternatives. Tout du moins, j’ai l’histoire en preuve.
Mais, il faut bien être réaliste aussi selon la loi de Murphy qui dit que tout ce qui doit mal se passer, se passera mal. Ainsi, si les scénarios de fin du capitalisme, fin de l’euro, crise bancaire, populisme et guerre ne sont pas encore à l’ordre du jour. Le boulot d’un investisseur est toujours de prévenir plus que guerrir et donc d’anticiper.
Mais attention car c’est justement en ayant des certitudes de fin du monde que l’on loupe les meilleures opportunités d’investir.
Pour ma part je pense que nous sommes à un tournant oui. Mais pas vers la décroissance, la crise démographique, économique et sociale pour 10 à 20 ans. Mais bien à un tournant d’autres révolutions : énergétique, robotique, santé, sociologique. C’est volontairement, une vue des mêmes enjeux, mais style verre à moitié plein plutôt qu’a moitié vide.
Personne ne connait l’avenir. Et le boulot d’un investisseur n’est pas d’avoir des certitudes et de prendre des paris. Mais d’analyser non seulement la criticité des scénarios d’avenir mais surtout leur probabilité de réalisation.
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----------------------------------Je ne vais pas étayer dans cet article mes scénarios et prévisions d’investissement pour les années à venir que vous pouvez retrouver ici
Dans cet article on va parler de ce qui fait peur : La certitude d’une crise qui arrive. Mais surtout la pire de toutes.
Aujourd’hui, il est certain qu’une crise arrive. C’est la juste logique des choses après une phase d’expansion. Maintenant, plutôt que de prévoir ce qui est prévisible, l’important est d’analyser la criticité de la prochaine crise. Ses causes et conséquences potentielles. C’est là, que tout ce que nous pouvons dire, n’est qu’hypothèse et non certitude. Bien entendu médias et autres annonciateurs de l’apocalypse vous vendront le scénario du pire. Car il fait vendre. Et ils accepteront volontiers d’être payés en euros même s’ils vous prédisent sa disparition…
Alors oui, il y a bien des sujets d’inquiétude dans le monde d’aujourd’hui. Tout comme c’était le cas dans le monde d’hier et tout comme ce sera le cas dans le monde de demain.
Ce qui est important est de se préparer. Et de se préparer pour affronter donc ce qu’il adviendra mais surtout quand cela adviendra. Sinon vous terminez à toujours vous cacher dans votre bunker au fin fond d’une île dans le pacifique sans jamais savoir que la seconde guerre mondiale est terminée. Vous ne voulez pas être préparé pour la mauvaise chose, n’est-ce pas ?
Or en privilégiant aujourd’hui un scénario plus qu’un autre, c’est ce que beaucoup d’épargnants et d’investisseurs font.
Alors évidemment que tout n’est pas rose
Trump, des dettes colossales souveraines et des banques centrales, pollution, réchauffement climatique, décroissance, pertes de productivité, zone Euro, Brexit, guerre commerciale US/Chine et j’en passe. Bref des ingrédients qui font penser à certains qu’un effondrement financier mondial est susceptible d’advenir voir inévitable. Cet effondrement entraînera la fin du capitalisme, des monnaies fiduciaires et donc des patrimoines.
Je ne vais pas commenter ici ce scénario. On a le droit de le penser. L’important est de bien comprendre sa faible probabilité d’advenir dans un futur proche.
Ce qui n’empêche, que l’on ne peut l’omettre et donc que l’on doit décider de diversifier son patrimoine afin d’avoir une certaine partie de protection histoire de ne pas se retrouver une main devant, une main derrière si le pire devait arriver.
Car encore une fois, le but n’est pas d’avoir une certitude sur » de quoi demain sera fait » mais bien d’être préparé à toute éventualité et d’ajuster le curseur avec le temps et les données supplémentaires que l’on obtiendra qui petit à petit permettront d’affirmer qu’un scénario dispose de plus de probabilités de réalisation que les autres.
Alors comment se préparer à la prochaine grande crise ?
Bien sûr vous allez me dire l’or physique. Mais l’erreur serait de vider vos comptes et de tout mettre en or. Ce serait privilégier un scénario plus qu’un autre et donc prendre un pari. Et on ne prend pas de pari avec un patrimoine et son bas de laine.
Quand on est dans une période d’incertitude, on fait de la diversification. Puis au fur et à mesure, on ajuste la taille des positions pour aller plus dans le sens d’un scénario qu’un autre. On recherche de la résilience. Et si le pire devait arriver, de ne pas tout perdre et de pouvoir subvenir à ses besoins.
Je ne crois absolument pas à une crise qui révolutionnera notre système économique et social pour le pire et non pour le mieux. Mais cela ne m’empêche pas de prendre mes précautions contre mes propres croyances et convictions.
Ainsi, l’or est un bon moyen de diversification. Je privilégie les actions de minières. Puis une part d’or physique. On évitera à ce stade d’avoir plus de 5% de son patrimoine en or physique. Car c’est pas vraiment pratique et cela coûte cher à stocker. Et surtout cela se fait confisquer par l’Etat pour « l’effort national » si c’est vraiment le pire que vous envisagez. Voir si vous envisagez l’anarchie, c’est bête de se faire lyncher pour quelques pièces.
Donc plus que des lingots, il faut penser à comment survivre pendant une période d’anarchie plus ou moins longue. Donc, on se tournera plus vers des pièces d’or et d’argent qui permettront de subvenir aux besoin le temps que les choses se tassent et qu’un nouveau modèle d’échange autre que le troc se mette en place. L’idée est donc d’avoir une réserve de monnaies d’échanges en pièces donc. Rien d’extraordinaire, de quoi pouvoir voir venir surtout.
Mais le plus important, au-delà d’un peu d’or et d’argent en protection, c’est d’avoir un toit au-dessus de votre tête et ce sans crédit. Comme dans toute crise, ceux qui souffrent le plus et perdent tout sont ceux qui ont tout à crédit. L’important pour être résilient face au pire scénario de crise, c’est d’avoir votre propre bien immobilier donc. Sa valeur pourra chuter oui. Mais tant que vous n’avez pas de crédit, vous n’avez pas d’obligation de vendre et donc aucune pression de voir les prix dévisser.
Un toit payé au-dessus de votre tête et quelques pièces d’or et d’argent et pour moi voilà déjà l’essentiel de la précaution à avoir.
Après, suivant ses moyens on peut aller plus loin.
Dans des articles en 2008-2009, j’avais déjà écrit mon amour pour les terres agricoles.
Car plus que l’or qui se dérobe, si vous croyez à la pire crise de l’histoire, il faudra se soucier plus que des richesses , d’avoir des terres. Un bien immobilier pour y vivre, mais surtout des terres pour y cultiver.
A la chute de L’Empire Romain, les seigneurs ne furent pas les plus riches en or mais ceux qui disposaient des terres et d’assez d’or pour les protéger par des mercenaires.
Alors, on peut investir en France dans des terres agricoles. Mais si vous n’êtes pas agriculteur vous même il faudra louer. Et en cas de crise grave, pas la peine de penser recevoir votre loyer.
Pour autant, au moins aurez-vous le fruit de la récolte et c’est peut être cela le plus important. Pas besoin d’acheter des hectares, des petites surfaces peuvent suffire à faire pousser quelques légumes.
Sinon, j’apprécie les forêts également. Elles sont abordables et vous permettront toujours d’échanger et utiliser leur bois. Et si vous êtes survivaliste, d’y vivre dans une cabane (au fond du jardin), protégé du monde :-)
Pareil si vous pensez investir dans des investissements locatifs pour vivre des loyers. Si vous pensez vraiment que le pire est à venir, il faut oublier penser toucher des loyers et les locataires seront sans doute invirables suite à une loi sociale du gouvernement en temps de crise. Pareil si vous pensez continuer de toucher des dividendes. Les Sociétés ne distribueront plus de dividendes et leur cours chutera fortement, handicapant votre capital dans tous les cas. Cela est surtout un bon placement dans le cadre d’un scénario alternatif du moins pire.
Le seul pari que l’on peut faire sur de l’investissement locatif serait d’acheter à crédit à 100% et de faire le pari qu’avec l’effondrement économique et financier, votre dette ne soit reprise par personne et remise à 0. C’est un gros pari et il ne faut pas s’attendre à ce genre de cadeau, surtout qu’entre temps, il faudra bien payer votre crédit sous peine de vous faire saisir le bien. Mais si vous êtes déjà protégé par ailleurs et avec la capacité tant que la monnaie fiduciaire existe de financer le crédit, alors pourquoi pas tenter le coup. Après on peut rêver mais faut pas être naïf. il y aura toujours un repreneur quelque part qui finira par vous demander de payer.
Voici donc les éléments de protection auxquels je pense.
Ainsi peu importe vos certitudes, le plus important est de ne pas anticiper ou d’avoir raison trop tôt.
C’est la pire des erreurs pour votre patrimoine. A ce stade, tout indique une crise et une récession mais rien n’indique qu’elles seront mauvaises au point d’ébranler l’ordre financier mondial. Ce n’est qu’un scénario parmi tant d’autres.
Si on se doit de prévoir, il est important de parler plus de diversification aujourd’hui que de gestion patrimoniale en « sauve qui peut ». Car si le pire ne devait pas advenir, cela serait une très mauvaise opération. Une perte importante dans l’utilisation des intérêts composés
Et vous, quelles autres solutions avez-vous en tête pour protéger votre patrimoine contre la crise qui arrive
PS: Je te recommande aussi de lire
Note: Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici