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Bourse : 10 prévisions de Blackrock

  • La crise de la dette européenne va commencer à se résorber, bien que l’Europe connaisse une récession.
    La crise de la dette européenne a pesé sur l’ensemble des marchés et provoqué une intense volatilité en 2011, entraînant de lourdes pertes sur la plupart des actifs risqués. Cette crise représentera encore malheureusement le risque dominant en 2012. Après s’être complues dans l’inaction, les autorités – politiques et monétaires – ont opportunément pris la décision d’agir de manière constructive, même si leurs actions sont irrégulières. La voie à emprunter pour parvenir à une solution reste d’autant plus incertaine que les enjeux sont multiples et varient selon les pays et corps électoraux. Promouvoir une meilleure intégration budgétaire, créer les mécanismes assurant la mise en oeuvre des mesures d’austérité et générer de la croissance économique sont des objectifs difficiles, qui paraissent difficilement conciliables. Nous pensons néanmoins que toutes les parties prenantes sont conscientes de la gravité de la crise et poursuivront leurs efforts afin d’éviter une catastrophe. En tout état de cause, il nous semble clair que l’ampleur des problèmes de l’Europe devrait conduire la région à connaître cette année une récession (que l’on espère modérée).
  • L’économie américaine parviendra encore à s’en sortir.
  • Malgré le ralentissement de leur croissance, la Chine et l’Inde généreront plus de la moitié de la croissance économique mondiale.
  • Les bénéfices des entreprises américaines afficheront une croissance modérée, mais inférieure aux attentes, pour la première fois depuis la Grande Récession.
  • Les taux du Trésor vont augmenter et les spreads de crédit, diminuer.
  • Les actions américaines afficheront des progressions à deux chiffres alors que les multiples enregistreront une hausse modérée pour la première fois depuis la Grande Récession.
  • Les actions américaines surperformeront les autres marchés d’actions mondiaux pour la troisième année consécutive.
    Le marché d’actions américain a tiré son épingle du jeu au cours des deux dernières années. En 2011, les valeurs américaines sont restées stables et ont nettement surperformé les autres marchés d’actions mondiaux, qui pour bon nombre d’entre eux ont accusé des baisses à deux chiffres. Fortes d’une croissance bénéficiaire raisonnable et de valorisations séduisantes, les actions américaines seront selon nous en mesure de signer de nouvelles surperformances en 2012. Une croissance modeste de l’économie et des résultats d’entreprises y suffira, au regard de la récession qui attend l’Europe et du malaise économique japonais. La nette sous-performance des marchés émergents est largement imputable aux mesures de resserrement monétaire qui ont été prises par les autorités en réponse aux craintes d’inflation, et qui ont entraîné un ralentissement économique. A un moment donné, peut-être dans le courant de 2012, les actions émergentes surperformeront de nouveau, mais il est selon nous trop tôt pour prendre ce pari aujourd’hui.
  • Dividendes et rachats d’actions vont atteindre un niveau record.
    Les montants consacrés par les entreprises américaines à l’augmentation de leurs dividendes et au rachat d’actions ont bondi d’environ 35 % en 2011. Malgré tout, la trésorerie, exprimée en pourcentage des profits, destinée à ces dépenses demeure inférieure à sa moyenne de long terme. Par conséquent, il est possible que les montants dédiés aux relèvements de dividendes et rachats d’actions progressent encore de 20 %, voire davantage, en 2012, dépassant ainsi les niveaux records observés en 2007. Par ailleurs, les entreprises ont utilisé l’an dernier leur trésorerie à des fins d’acquisitions, et devraient continuer de le faire cette année compte tenu de la faiblesse qui caractérise les valorisations et les rendements des liquidités.
  • La santé et l’énergie surperformeront les services aux collectivités et les financières.
    En termes sectoriels, nous privilégions un secteur défensif et un secteur cyclique. La santé devrait profiter d’une croissance bénéficiaire toujours solide et prévisible, à laquelle s’ajoutent des valorisations raisonnables. Au sein des secteurs cycliques, nous choisissons l’énergie, qui est bon marché à l’aune historique, mais également par rapport à l’ensemble du marché et aux prix du pétrole. Les valeurs financières en revanche accusent des sous-performances depuis plusieurs années ; elles pourraient connaître une reprise à un moment donné, mais l’heure n’en est sans doute pas encore venue. Nous les sous-pondérons en raison des inquiétudes persistantes quant au potentiel de croissance des chiffres d’affaires, aux risques réglementaires et aux incertitudes en matière de crédit. Enfin, nous considérons que les services aux collectivités sont surévalués, notamment à la lumière de leurs piètres perspectives de résultats.
  • Les Républicains s’empareront du Sénat, conserveront la Chambre des représentants et remporteront l’élection présidentielle.
    Prédire l’issue d’élections est toujours très dangereux, et en évaluer l’impact est encore plus difficile. A ce stade, nous estimons que les Républicains ont de grandes chances de conserver la majorité à la Chambre des représentants, même s’ils y perdent quelques sièges, et qu’ils ont des chances raisonnables de s’emparer du Sénat et, bien qu’il s’agisse d’un pari très différent, de conquérir la présidence. Cette dernière prévision est particulièrement délicate compte tenu des avantages que confèrent à Obama le fait d’être le président sortant, le trésor de guerre destiné à sa campagne et les incertitudes quant à l’identité du candidat républicain. Ses chances de réélection dépendront de manière cruciale de sa cote de popularité et du taux de chômage, deux paramètres qui pour l’instant ne jouent guère en sa faveur. Du point de vue des marchés, soulignons que, historiquement, les performances des actions sont plus solides lorsque les Républicains tiennent le Congrès, quel que soit le parti dont est issu le président.

source : blackrock

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Julien
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Julien Flot est Trader pour compte propre depuis 2006 et vous aide en toute transparence au quotidien à mieux investir en bourse. Julien est comme vous, il a un jour voulu débuter en bourse, rapidement perdu quelques milliers d'euros avant d'apprendre de ses erreurs, bâtir une stratégie et l'appliquer avec discipline. Aujourd’hui grâce à sa "stratégie du moindre risque" il est devenu un investisseur qui bat régulièrement le marché! Sur Graphseo bourse, il partage depuis 2008 ses conseils en bourse, analyses et trades avisés pour vous aider à mieux investir et gagner en bourse à moindre risque ! Découvrez son histoire en cliquant-ici.

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