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Bourse : éviter le krach n’est pas qu’une question de Banques centrales (BCE FED)

Aujourd’hui c’est journée FED mais également BCE qui se rend bien compte que sa marge de manœuvre est bien limitée avec l’attaque des dettes un peu partout en Europe de manière rapide. Comme je le répète, ce n’est pas vraiment la hausse des taux qui est mal mais bien la vitesse à laquelle cela se fait qui créée le chaos et la panique car l’adaptation des agents économiques est brutale. Et ça, on n’aime pas.

Pensée bourse

De la même manière que ce soir il faut s’attendre à 0,5% de la part de la FED. En effet, pourquoi se décarcasser depuis des mois à faire 36 réunions par mois pour expliquer ce qu’on compte faire pour au final surprendre tout le monde et augmenter les taux de 0,75%. Je ne dis pas que c’est impossible mais bon si on veut rester crédible, on fait ce qu’on dit. Par contre la surprise peut venir du discours qui lui peut expliquer qu’on aura droit à 0,75 en juillet et non 0,5. Mais globalement on peut penser que le vomi du marché ces derniers jours valide déjà ce scénario. Du coup, on peut aussi voir le verre à moitié plein, en se disant que la FED peut annoncer qu’après ces deux hausses ils feront une pause pour observer l’impact sur le consommateur. Mais on le sait, l’impact peut mettre quelques mois à se faire ressentir. Mais quand on voit la hausse des taux immobiliers, la hausse des prix de l’essence, la hausse des crédits de consommation et de carte bancaire, on sait que le consommateur est au bout et que ce n’est qu’une question de temps.

En plus comme tout le monde anticipe la récession, tout le monde fait attention et donc on va renforcer le schéma.

Pour revenir aux banques centrales.

Elles ont facilement bon dos mais on a tendance à oublier que la hausse ou la baisse des taux ne font pas tout pour l’économie. Ce qui est prédominant c’est la politique fiscale et de régulation.

L’inflation vient surtout de la politique plus que des banques centrales.

Alors certes, c’est un serpent qui se mort la queue puisque grâce au soutien des banques centrales, les gouvernements peuvent s’endetter et pratiquer des politiques d’aides qui sont inflationnistes.

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On paye aujourd’hui plus la lenteur des politiques à stopper ces aides plus que la lenteur des banques centrales à remonter les taux à mon sens. Même si là encore, en remontant les taux, on bloque les gouvernements dans leurs dépenses futures. C’est un cercle.

Bref, on a tendance à l’oublier, mais vous avez beau baisser les taux , si le consommateur ne veut pas consommer, cela ne fait rien pour l’économie. On ne fait que faciliter les choses mais si la confiance dans l’avenir n’est pas là, personne ne prendra le crédit pour de la création monétaire et des investissements productifs.

Et vous avez beau monter les taux, si les gouvernements pour se faire bien voir du peuple continuent de faire des chèques cadeaux alors on ne fait pas baisser la consommation et donc on continue de faire perdurer l’inflation.

Alors les banques centrales sont souvent des dieux détestés servant de boucs émissaires. Mais ce qui fait aussi grandement la différence dans la croissance d’un pays, son inflation , c’est la politique fiscale et de régulation du pays. Pour créer de la désinflation, il faudra déréguler le marché plutôt que continuer à réguler et contraindre les choses tout comme pour relancer la croissance, il faut réduire la pression fiscale plutôt que de la pressurisée.

Tout n’est qu’offre et demande.

Et enfin il ne faut pas oublier la démographie. L’occident a profité du baby boom pour avoir un nombre important de travailleurs et donc garder l’inflation du coût du travail sous contrôle mais avec l’inversion de la pyramide des âges , est-ce que cela sera encore possible ces prochaines années. Alors il y’a bien sûr la technologie , l’automatisation et enfin l’immigration et bien d’autres facteurs.

Mais voilà en somme ce que je souhaitais rappeler en ce moment où tout le monde pense que ce sont les banques centrales qui font tout. Non, n’oublions pas qu’une partie importante est surtout vis à vis de décisions politiques qui sont souvent prises de manière court terme pour protéger une majorité ou une réélection et que l’on paye à long terme.

C’est donc la même chose quand on aborde le krach boursier, le krach immobilier. L’important c’est de savoir où est l’argent, si plus d’argent est encore dispo et donc de flux peuvent revenir sur les marchés le soutenir une fois la confiance revenue ou si tout le cash n’est plus investi car mode fourmi en attendant l’ouragan.

Le politique est bien plus importante

Mais en attendant, honneur aux banques centrales et donc la BCE devrait annoncer sa politique pour juguler les spread de taux entres pays dont on avait parlé dans une précédente chronique. Là encore, le problème n’est pas que cela se passe mais plus la vitesse à la quelle cela se passe.

Bref, si on en doutait, les banques centrales ont été trop conciliantes trop longtemps depuis les subprimes pour que l’économie soit capable d’enlever les roues arrières maintenant. On est coincé.

Après cette phase de normalisation à venir, stagflation ou récession rapide avant rebond linéaire selon les pays. Le japon va devenir de plus en plus une projection.

Analyse CAC 40

Niveau CAC 40, on tente de stabiliser. 5970 en support de court terme, au-dessus on tente de construire le rebond mais qui reste très léger sous 6120 pour moi en mode prendre ce qu’il y’a à prendre. même au-dessus, on ne pourrait jouer qu’une extension du rebond mais le coup sur le museau que l’on vient de prendre ne va pas s’oublier si facilement.

Portefeuille Boursier où ce qu’il en reste

Niveau portefeuille boursier, j’ai pris un tir mérité, j’avais bien allégé, eu une bonne discipline dernièrement sauf sur deux titres: Air france et Atos. La discipline c’est pas un truc à 80%. Je paye l’addition avec 14% de pertes en quelques séances entre mon plus haut atteint il y’a une semaine et aujourd’hui. J’accepte volontiers la baffe, elle est méritée tant je n’ai pas su être réactif et à défaut de savoir ne pas pouvoir l’être ne pas avoir mis de stop en dur. On paye toujours de transformer quelques convictions en certitudes.

Et puis ce matin, je suis retombé sur un article que j’avais écrit il y’a quelques années. Investir sur un cheval lent n’est jamais une bonne idée, on sait que l’on ne peut que sous performer.

Voilà une belle parole, mais la vraie clé en bourse, ce n’est pas de savoir quoi faire mais de savoir l’exécuter de manière répétée.

L’écart permettra de revenir peu à peu aux bases. La bourse étant simple mais pas facile. On a besoin souvent de plusieurs années avant de mieux se contrôler soi pour arrêter de penser qu’il faut savoir contrôler le marché. Cela n’arrivera pas. Et surtout, il faut s’attendre à des rechutes dans ses travers. On ne peut être à fond et clairement c’est ma conclusion de ces derniers moi où l’analyse macro ne fût pas mauvaise en lecture mais mon exécution clairement sous performante.

En attendant, je continue de faire quelques allers retours en mode récup et moindre perte mais c’est bcp d’énergie pour pas grand chose comme souvent. On le sait, mais encore faut-il l’appliquer.

Bref, ces périodes sont nécessaires pour remettre l’église au centre du village et tendre à nouveau à faire plus de ce qui marche et moins de ce qui ne marche pas. Parfois on comprend vite mais on a besoin d’une baffe de monsieur marché pou nous remettre les idées en place.

Tous les trades sont partagés en temps réel au sein de l’Académie

Portefeuille Graphseo Bourse trading dynamique
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amicalement

Julien

Note: Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici

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Julien
Julien

Julien Flot est Trader pour compte propre depuis 2006 et vous aide en toute transparence au quotidien à mieux investir en bourse. Julien est comme vous, il a un jour voulu débuter en bourse, rapidement perdu quelques milliers d'euros avant d'apprendre de ses erreurs, bâtir une stratégie et l'appliquer avec discipline. Aujourd’hui grâce à sa "stratégie du moindre risque" il est devenu un investisseur qui bat régulièrement le marché! Sur Graphseo bourse, il partage depuis 2008 ses conseils en bourse, analyses et trades avisés pour vous aider à mieux investir et gagner en bourse à moindre risque ! Découvrez son histoire en cliquant-ici.

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