En bourse, en économie, en politique, on a souvent l’impression qu’un pays évolue, que les choses changent, deviennent meilleures. Mais comme j’avais pu aborder le sujet sur 300 ans de crise, l’homme a la mémoire courte et ne se sert malheureusement pas, des erreurs de ses ancêtres. ce qui fait que le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est pas si différent de celui dans lequel nos grands-parents et nos arrières grand parents, vivaient, il y a 100 ans. Au final, même si nous nous en rendons pas compte, la situation de la France d’aujourd’hui n’a que peu de différences par rapport à la France d’il y a 100 ans. Economie, bourse, politique, tout n’est qu’un cercle. Petit tour d’horizon et éléments choisis. Il n’y a qu’a regarder du côté des indicateurs économiques. La charge de la dette publique en 1913 était de 2,37% du PIB contre 2,40% aujourd’hui. Les banques et le monde de la Finance n’étaient pas moins puissants en 1913, on aurait tendance à l’oublier et à penser que cette puissance est contemporaine, mais la Finance pesait en 1913 7,8% du PIB contre 7,3% aujourd’hui. Les français étaient autant des fourmis qu’aujourd’hui avec 11% du PIB contre 13% aujourd’hui d’épargne….et la liste peut encore être longue.
Il y a 100 ans, La France était déjà en déclin
La croissance il y a 100 ans était atone. Depuis 30 ans (soit la fin des trente glorieuses) la croissance en France annualisée est de 1,8%. Mais en 1913, depuis 1870 et la perte de l’Alsace-Lorraine, la croissance annualisée était de 1,40%.
On a souvent tort de ne pas regarder dans les archives. On s’y rendrait compte que les sujets d’aujourd’hui furent les mêmes qu’hier.
Victor Cambon, ingénieur et journaliste en 1909 parlait déjà de la supériorité du modèle allemand.
« Tout nouveau, tout beau » est un proverbe dont le Français se moque. L’Allemand y croit…Nulle part une invention n’est plus appréciée qu’en Allemagne; elle assure à son auteur le succès et, comme il la lance à l’étranger avec la ténacité que l’on sait, une rapide fortune.
Baron Charles Mourre en 1900 parlait déjà de la perte de compétitivité de la France
Nous perdons la suprématie industrielle et commerciale que nous partagions jadis avec l’Angleterre. Nous sommes en décadence économique. Les causes fondamentales en sont connues: Les Français, au lieu de faire valoir leurs capitaux par eux-mêmes, achètent des valeurs de bourse et briguent des places de fonctionnaires.
Jean Jaurès rajoutait sur le débat de l’impôt en 1904
Il est bien certain que l’impôt direct n’a pas atteint le développement qu’il peut atteindre sans fausser les ressorts mêmes de la production; tout comme il est certain que l’impôt indirect, l’impôt de consommation, pèse sur la production, sur le travail, dans des proportions démesurées.
Eugène Letailleur journaliste et polémiste en 1914 sur l’oligarchie financière.
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Charles Péguy en 1913 sur les inégalités
On ne parle aujourd’hui que d’égalité. Et nous vivons dans la plus monstrueuse inégalité économique que l’on ait jamais vue dans l’histoire du monde.
Paul Leroy-Beaulieu en 1911 sur les dépenses de l’état.
C’est à propos du budget de l’état qu’a surgi la théorie qu’il est incompressible. tous ceux qui en vivent usent, pour empêcher toute réduction, de leur force électorale. S’agit-il de supprimer un établissement coûteux et inutile, un tribunal sans affaires, une école sans élèves, un bureau de poste sans clientèle, l’opposition sera des plus vives.
source données: l’expansion
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