C’est ce qu’il ressort d’une enquête meilleurtaux sur ces dix dernières années, il est devenu presque impossible pour un couple français avec un revenu moyen de 4000 euros de pouvoir s’acheter un bien immobilier. Où si tel est le cas, d’avoir souscrit à un prêt très long terme où les mensualités représenteront plus de 30% des rentrées ou alors de décider de rogner sur la quantité de m².
Ainsi il y a onze ans ce couple pouvait s’acheter 70 m² contre 50 m² aujourd’hui. Bien entendu c’est une moyenne, car c’est quasiment impossible d’acheter quoique ce soit à Paris alors même que les revenus par foyer y sont les plus élevés.
Le pouvoir d’achat des Français a donc drastiquement baissé. et s’ils dépensent plus pour leur bien immobilier c’est autant moins qu’ils pourront dépenser pour supporter la croissance économique du pays sachant qu’une vente de bien immobilier est à 90% pour supporter l’achat d’un nouveau bien immobilier, plus grand, plus cher. Ainsi seuls les spéculateurs qui achètent, remettent à neuf et revendent les biens, y gagnent dans cette hausse des prix forte depuis 2004.
Ainsi, malgré leurs revenus élevés (4710 euros mensuels par ménages selon l’Insee), les Parisiens ne peuvent s’offrir que 31 m2 contre le double pour les Rennais ou les Strasbourgeois (62 m2), au revenu pourtant très inférieur (2665 euros mensuels en moyenne).
Nantes se place pas très loin derrière, puisque avec un revenu moyen on peut y acquérir 58 m2, contre 55 m2 à Toulouse et à Bordeaux, 51 m2 à Marseille, 46 m2 à Lille et seulement 38 m2 à Nice. Mais partout – à l’exception de Marseille où les prix ont baissé en 2011- la capacité à acheter de la pierre a tendance à diminuer. En un an, les Rennais ont par exemple perdu 4 m2, les Lillois 3 m2 et les Parisiens 2m2, comme les Lyonnais. En moyenne, les Français ont ainsi perdu 6 % de pouvoir d’achat en un an.
S’il devient de plus en plus impossible pour les foyers d’acheter un bien immobilier, comment croire encore à une poursuite de la hausse de celui-ci ?
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