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Faillite Silicon valley bank : Crise et Krach différent des subprimes ?!

Un risque de crĂ©dit ça arrive vite. 30 heures, c’est tout ce qu’il aura fallu Ă  la Silicon Valley bank pour faire faillite. La hausse des taux rapides de la FED et n’oublions pas son quantitative tightening surtout cad le retrait de liquiditĂ©s des marchĂ©s sont en train de faire leurs premières victimes.

Mais ces victimes n’en sont pas.

Elles sont elles mĂŞmes leur propre bourreau en ayant oubliĂ© des règles de gestion du risque Ă©lĂ©mentaires. Mais ce n’est pas lehman brothers ou la crise des subprimes. Il n’y avait pas un levier Ă©norme, il n’y avait pas de produits dĂ©rivĂ©s Ă©normes pourris. On est lĂ  sur de l’explosion de bulle d’un acteur qui a cru que le futur serait le prĂ©sent pour toujours et ne s’est pas protĂ©gĂ©.

Explications

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Tout le monde parle de la faillite de SVB Silicon valley bank comme Ă©tant la plus importante depuis la crise des subprimes.

Premièrement il faut noter que Silicon valley bank ne fait pas faillite car elle a mal gĂ©rĂ© l’argent de ses clients ou investit dans des pyramides de ponzi ou encore des titres titrisĂ©s pourris. Elle est certes en dĂ©faut de gestion de risque. Elle paye l’explosion d’une bulle.

Silicon valley bank, est une banque spĂ©cifique, liĂ©e au private equity et Ă  la Tech surtout; Elle a donc participĂ© Ă  la folie des valorisations et maintenant elle fait face naturellement Ă  l’explosion de la bulle. En soit SVB est juste une consĂ©quence d’un trop plein d’argent gratuit dans le système, surinvestit sur la base de valorisations folles et puis d’un retrait rapide avec la hausse des taux et le quantitative tightening de cet argent magique, de sa dose de drogue.

Donc le problème ne s’arrĂŞte pas Ă  la silicon valley Bank. Mais SVB a fait plusieurs erreurs, dont le fait de ne pas se hedger face Ă  la remontĂ©e des taux.

On est en face d’une erreur classique dans une pĂ©riode de taux et d’argent facile. On en oublie la gestion du risque car on part du principe que la bonne pĂ©riode va continuer. Or, tout a changĂ© subitement avec la remontĂ©e des taux forte et rapide et le QT. Mais surtout la baisse des valorisation, les moindre dĂ©pĂ´ts et donc la peur in fine des clients retirant leurs billes restantes.

Nous ne sommes pas en face d’un problème systĂ©mique. SVB n’est pas une cause mais la consĂ©quence du dĂ©gonflement de la bulle sur les valorisations indĂ©centes de la tech après 10 ans de QE et de taux zero. On a oubliĂ© la gestion du risque, oubliĂ© que l’environnement pouvait changer, oubliĂ© que 10 ans de hausse ininterrompue et de concentration dans la tech en bourse comme sur le private equity faisaient que les portes de sorties de secours…on a oubliĂ© de les agrandir aussi alors qu’on agrandissait la salle de concert toujours plus.

Nous sommes en face d’une explosion de bulle et pas d’une crise Ă©conomique. Comme en 2001 et l’explosion de la bulle internet. Maintenant, ces explosions de bulles sont très limitĂ©es Ă  un secteur, mais les rĂ©percussions peuvent se projeter sur le reste de l’Ă©conomie au fur et Ă  mesure et Ă  ce moment lĂ  crĂ©er une rĂ©cession.

C’est quand la marĂ©e se retire que l’on voit qui nageait Ă  poil. Et ceux qui nagent Ă  poil sont ceux qui n’ont pas prit d’assurance, de hedge et qui ont ont profitĂ© de la survalorisation d’un secteur, on surinvestit, se sont concentrĂ©s et tout cela en pensant que rien ne changerait jamais.

Pour rappel la capitalisation boursière de Tesla avec des taux a zero Ă©tait Ă  un niveau plus Ă©levĂ©e que l’ensemble du secteur bancaire europĂ©en en 2021. Le secteur bancaire europĂ©en est considĂ©rĂ© comme le plus robuste. Un nombre incalculable de boĂ®tes qui ne feront jamais de profits valaient plus que Airbus ou Thales.

La crise boursière deviendra alors peut être une crise économique.

Mais contrairement Ă  2008, les mĂ©nages, les entreprises sont plus solides et la bulle est restĂ©e cantonnĂ©e Ă  la tech. On retire la dose de coke au droguĂ©, il est normal que le sevrage fasse mal. Il n’y a rien de systĂ©mique Ă  ce stade donc pour moi. Le monde est endettĂ© oui mais ce sont surtout les Etats et ils impriment monnaie. Donc on est loin des mĂŞmes risques que lors des subprimes. la santĂ© financière des foyers , des entreprises est bien meilleures. Nombreux sont ceux qui ont actĂ© pendant le covid des prĂŞts long terme Ă  taux presque zero qu’ils n’auront pas besoin de refinancer avant 2024-2025. J’ai passĂ© beaucoup de temps ces derniers mois pour faire articles et vidĂ©os pour l’exprimer. Et c’est le point qui doit rassurer ici. Il faudrait une rĂ©cession forte et durable dans le temps, pour mettre les entreprises et les mĂ©nages dans une situation financière aussi compliquĂ©e qu’en 2007. N’oubliez jamais que tout est relatif et que si les niveaux de dette en valeur sont plus importants aujourd’hui, en ratio par rapport aux Actifs , PIB et autres comparaisons, ils sont bien moindres.

Tout devient pyramide de ponzi

Parce que l’Ă©conomie va bien, les gens ont un surplus d’argent. Ils l’Ă©pargne, l’investisse. Post covid ce facteur Ă  Ă©tĂ© dĂ©multipliĂ©. Aides des Etats, taux zero, argent gratuit. On finit par croire qu’il faut se dĂ©pĂŞcher pour ne pas louper le train, concentrer ses investissements, utiliser du levier, s’endetter encore plus.

Comme cela marche, cela attire encore plus d’Ă©pargne. Plus de 5 trillion furent Ă©pargnĂ©s aux US entre 2020 et 2022. C’est Ă©norme.

Le système s’Ă©chauffe. Les valorisations explosent par une demande grandissante, bien supĂ©rieure Ă  l’offre. On ne valorise plus les sociĂ©tĂ©s sur leurs profits mais sur leur chiffre d’affaires. Les pertes ne sont plus prises en compte.

C’est la course Ă  la start up, au spac, la course Ă  la dette pour croĂ®tre vite Ă  la taille critique et non pas essayer de rendre l’entreprise rentable mais assez grosse pour la revendre.

Et c’est l’explosion du private equity. L’illiquiditĂ© du marchĂ© permet l’atteinte encore plus rapidement Ă  des valorisations stratosphĂ©riques. Encore plus d’argent se dĂ©verse.

Puis les taux remontent, l’Ă©conomie s’essouffle. L’argent est moins facile Ă  trouver. Les valorisations baissent. Les dĂ©pĂ´ts se rĂ©duisent. Il n’y a plus assez de liquiditĂ©s pour continuer la pyramide. Les valorisations baissent un peu plus, poussent Ă  vendre un peu et puis beaucoup avant la panique. La dĂ©bâcle.

Et cela d’autant plus sur un marchĂ© illiquide comme le private equity. j’avais alertĂ© fin 2021 quant on essayait de rendre l’investissement de particuliers plus aisĂ© dans le milieu. C’Ă©tait la sonnette d’alarme que la bulle Ă©tait Ă  son paroxysme.

Quand vous valorisez un service de livraison de repas mous et tièdes plus qu’un constructeur aĂ©ronautique ayant un quasi monopole et rentable, c’est que la question de l’explosion de la bulle n’est pas Ă  poser, seul le quand l’est.

Et la chute est donc fatale.

Alors on reste sur un segment du private equity. C’est Ă  dire que SVb seule, n’est pas un risque systĂ©mique, c’est pour cela que très rapidement le rĂ©gulateur dĂ©cide de fermer la boutique et de ne pas sauver.

On est loin encore d’un effet domino dans l’Ă©conomie rĂ©elle. Sur le marchĂ© des actions ou de l’obligataire qui ont des acteurs bien plus importants et systĂ©miques. Et sont des marchĂ©s bien plus gros que le private equity.

Quelques clients qui sont des entreprises et des start up auront des problèmes. Les zombies mettront la clĂ© sous la porte, celles viables trouveront un moyen de lever de l’argent car de l’argent il y’en a encore bcp. Les acteurs qui font faillite maintenant sont les plus faibles, il faut se dire, ceux qui avaient le plus mal gĂ©rĂ© leur risque.

La bulle a t-elle finie d’exploser ?

Je ne pense pas. Car je reçois encore tellement de pubs ou de demandes d’affiliation pour des programmes au mieux lĂ©gers, au pire arnaqueurs. C’est le signe pour moi qu’il y’a encore beaucoup d’argent dans le système et qu’il n’est pas pleinement sevrĂ©.

Mais la FED est comme dit un peu bloquée je pense et ne pourra pas vraiment monter les taux plus hauts. Par contre elle va les garder hauts certainement assez longtemps pour continuer le nettoyage dans le temps.

Jusqu’Ă  prĂ©sent on peut se dire que l’on avait un dĂ©gonflement de bulle sain. lĂ , la FED vient d’avoir un premier signe que ce qu’elle a fait vient d’arriver Ă  un moment oĂą elle commence Ă  casser l’Ă©conomie.

Alors on peut se dire que c’est spĂ©cifique Ă  la tech, au private equity et que comme dit ce ne sont pas des marchĂ©s très importants en valeur mais aussi en emplois. Mais c’est une alerte pour la FED que si elle continue , on commencera Ă  faire craquer des secteurs bien plus systĂ©miques comme des acteurs de l’immobilier par exemple

La FED est piĂ©gĂ©e car d’un cĂ´tĂ© , elle n’en a pas fait assez pour vraiment juguler l’inflation et la spĂ©culation. D’un autre, elle n’est pas loin de crĂ©er elle mĂŞme une rĂ©cession. Mais en mĂŞme temps, on sait gĂ©rer les rĂ©cession. Donc elle risque de marquer une pause mais de garder les taux hauts encore un moment. Et on va continuer d’assainir le marchĂ© jusqu’a ce que la rĂ©cession prouve devenir plus importante et durable qu’on ne le pense.

Mais le cycle et le paquebot économique sont lents, plus lents que le marché qui anticipe.

C’est typiquement du boom and burst classique et cyclique.

DĂ©multipliĂ© par 12 ans d’argent magique qui a dĂ©multipliĂ© les actifs au-delĂ  de valorisations saines.

Tout ce nouveau marché crypto et tech a voulu révolutionner le monde en oubliant les leçons des précédentes bulles de leurs ainés.

Au final comme bien souvent, en voulant tout changer, on finit par reproduire les mêmes erreurs passées.

Toutes ces faillites actuelles ne sont rien de plus que le fruit d’amateurs incompĂ©tents qui se sont crus rois du monde par un exceptionnel boom de 3 ans en pensant que tout durerait Ă©ternellement et que les assurances et hedges c’Ă©tait pour les autres.

Comme dans toute explosion d’un nouveau secteur. Il y’a des abus; Et l’explosion de la bulle permet de nettoyer le marchĂ© puis de consacrer le capital enfin a des projets viables qui seront les leaders de demain.

Comme tout rĂ©volution, on remplace l’ancienne Ă©quipe par une nouvelle qui finit tĂ´t ou tard par tomber dans les mĂŞmes travers qui furent la cause de la montĂ©e d’une rĂ©volution;

Au final, rien de neuf, nous sommes humain. Ce n’est pas la faute des banques centrales, des Etats, du covid, de l’argent magique. C’est la faute comme toujours de la psychologie des foules. Et cela continuera encore et encore.

Car peu importe ce que l’on apprend, nous restons des bĂŞtes humaines qui reproduisent un schĂ©ma; Et si l’histoire ne doit nous apprendre qu’une chose, c’est bien cela.

Mais nul doute que l’on a lĂ  la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg.

On voit bien les limites de la montĂ©e des taux rapides et de la rĂ©duction des liquiditĂ©s dans le système. Et on voit bien que mĂŞme si l’inflation venait Ă  perdurer, la FED ne peut pas se permettre de continuer Ă  monter les taux sans mettre en faillite d’autres acteurs, cette fois-ci plus gros et potentiellement plus systĂ©mique.

A ce stade, c’est sain, les acteurs les plus zombies, scams, non rentables, trop leveragĂ©s tombent les premiers. Dans leur chute, ils font tomber ceux un peu plus solides mais qui nageaient quand mĂŞme Ă  poil en trafiquant leurs comptes pour se donner une image plus forte que rĂ©elle pour toujours plus de dette comme SVB.

La question c’est Ă  quel niveau de hausse de taux et de QT, on a finit de nettoyer les parasites sans impacter ceux plus systĂ©mique. C’est lĂ  que la marge est fine, c’est lĂ  que l’erreur des banques centrales peut se faire.

C’est lĂ  que l’on transforme l’explosion d’une bulle classique et saine en une rĂ©cession voire crise Ă©conomique.

La FED est donc bloquée a un moment dans sa marge de manœuvre.

Ainsi le risque de crédit est bien là.

C’est ce qui dĂ©clenche non pas une peur de la rĂ©cession tout de suite, mais un risk off du marchĂ©; Sinon l’or aurait baissĂ© aussi et le dollar serait restĂ© fort. LĂ  avec la hausse de l’or et la baisse du dollar en sus de la baisse des actions et des taux, on est bien en face d’un marchĂ© qui a peur et qui sort avant de voir si le problème est contenu ou si l’effet domino se propage.

D’ailleurs intĂ©ressant de noter que la seule raison pour laquelle le Bitcoin a Ă©tĂ© crĂ©e, Ă©tait justement de pouvoir monter quand le dollar baissait et surtout d’ĂŞtre une protection face Ă  une crise de la dette. or, il baisse. il ‘en est rien.

Son crĂ©ateur peut se retourner dans sa tombe. Le succès du bitcoin, sa bulle, l’ont transformĂ© au point qu’il ne rĂ©pond plus Ă  la raison de sa crĂ©ation Et rĂ©agit comme tout actif spĂ©culatif. quand le marchĂ© n’a plus assez de liquiditĂ©s et passe en risk off.

La relique barbare has been, elle fait le job.

Que va faire la FED

La rĂ©action de la FED ne se fera pas sur les taux mais sur l’arrĂŞt temporaire de son quantitative tightening voire un QE ciblĂ© et temporaire. Si et seulement si, un fonds spĂ©cial crĂ©Ă©e pour supporter les entreprises clients au bord de la faillite et potentiellement systĂ©mique n’est pas suffisant. Si tel est le cas, nous aurons confirmation qu’il y’a bien un risque de domino et que de plus gros acteurs sont impactĂ©s.

De la mĂŞme façon que beaucoup de fonds avaient une exposition trop fortes aux actions technologiques avec le boom post covid, La Chute des valorisations a mis en faillite l’essentiel de ceux qui ne gĂ©raient pas leur risque.

Potentiellement le retour des prix immobilier aux prix pré covid, feront leur lot de victimes aussi qui se sont trop surinvesti pendant la période de boom. Et la volatilité de la chute des prix est maintenant trop rapide et créé des besoins de liquidités.

Dans le Cas de SVB, le plus intĂ©ressant, c’est qu’ils ont vendu des obligations et rĂ©alisĂ©s des pertes puis fait une augmentation de capital pour retrouver cette liquiditĂ© et cela a marchĂ©.

Ce n’est pas un cas isolĂ©. beaucoup de banques et d’entreprises sont gavĂ©es de bons du trĂ©so achetĂ© pendant le covid a des taux faibles et des prix hauts, l’obligation de les vendre, c’est accuser de lourdes pertes. Il faut donc que la FED Ă©vite ces paniques pour permettre le rollover des dettes peu Ă  peu avec des nouveaux. CE sera peut ĂŞtre un sujet pour plus tard.

Ce qui met SVB en faillite, c’est la peur des clients eux mĂŞmes avec leurs retraits.

Au final, dans toute explosion de bulles, les émotions prennent le dessus et poussent les acteurs à souvent vendre par peur de tout perdre. En vendant, ils réalisent souvent une prophétie autoréalisatrice.

On peut alors parler de la loi Sapin 2 que beaucoup ne comprennent pas. Mais voilĂ  un exemple de foules qui prouve son besoin.

Aux US, la faillite de SVB peut pousser de nombreuses entreprises et particuliers Ă  sortir le surplus des 250 000 dollars qui sont sĂ©curisĂ©s par l’Etat des banques rĂ©gionales et le mettre sur des plus grosses banques. CE bank run peut mette d’autres banques rĂ©gionales en dĂ©faut. C’est pas pour rien que les grosses banques et surtout JP morgan performait le mieux dans cet ocĂ©an de rouge.

Les institutions doivent donc rĂ©tablir la confiance pour l’Ă©viter rapidement et dès lundi certainement parler d’un no limit sur l’assurance des dĂ©pĂ´ts.

Si la FED baisse les taux et fait du QE cela pousserait Ă  penser que les marchĂ©s vont monter. Mais l’inflation resterait alors un problème qui demanderait encore des taux hauts et surtout cela enverrait un message que la contagion est un risque donc au final les marchĂ©s baisseraient mĂŞme si la FED coupe les taux.

Comme j’ai pu le souligner dans diverses chroniques, quand le marchĂ© est dans la peur, la FEd peut couper ce qu’elle veut, le marchĂ© baisse et se dĂ©risque. La stabilitĂ© crĂ©Ă© l’instabilitĂ©. L’instabilitĂ© amène la stabilitĂ©. Mais il faut du temps pour que la confiance revienne et donc les flux.

Imaginez la faillite de Ark invest de Cathie Wood

Imaginez si la bulle des valeurs technologiques continuait à exploser. Des plus gros fonds comme celui de Cathie Wood mettraient la clé sous la porte si la majorité des clients prenait peur et décidait de vendre.

Cathie Wood devrait alors vendre des actions Ă  pertes pour rembourser ses clients; Et force est de constater que si les retraits sont massifs, elle ne pourrait pas vendre assez de titres sur le marchĂ©, en plus de faire baisser les cours encore plus pour rembourser. Elle serait confrontĂ©e alors Ă  un crĂ©dit crunch, un besoin de liquiditĂ©s qu’elle n’a pas. lĂ  il faudrait lever des fonds d’une autre manière ou faire faillite.

On pourrait alors reprocher Ă  Cathie sa mauvaise gestion de portefeuille. Mais in fine, la faillite serait en fin de compte la faute des clients qui dans la peur de tout perdre et l’empressement de retirer leurs billes causent eux mĂŞme la faillite qu’ils redoutent.

La finalitĂ© c’est que l’Ă©clatement d’une bulle mène aux faillites et Ă  un impact Ă©conomique par la psychologie des foules. La mĂŞme qui a rendue la spĂ©culation excessive.

Ainsi c’est la crise d’un secteur, l’Ă©clatement de sa bulle qui par la suite cause un impact Ă©conomique. En soi, on peut rapprocher cela de la bulle des .com de 2000 plus que de la crise financière des subprimes.

Mais dans tous les cas, ces crises sont une consĂ©quence d’une spĂ©culation massive, de l’utilisation du crĂ©dit et du levier quand les pĂ©riodes Ă©conomiques sont bonnes et que tout le monde pense que cela ne peut que durer Ă  l’encontre de toute règle Ă©lĂ©mentaire de gestion du risque.

Un cycle classique de boom et de burst dont notre système basĂ© sur la dette et la baisse des taux depuis 30 ans est fait. Mais il faut aussi y lier la croissance exceptionnelle connue sur la pĂ©riode, mais il y’a un prix Ă  payer chaque dĂ©cennie en moyenne. Quand la complaisance prend le dessus et que les règles de gestion du risque sont oubliĂ©es pour gagner plus et plus vite.

Il aura fallu 8 ans au marché pour se remettre de la crise des subprimes malgré les QE et els taux zero. la confiance fut lente à revenir. Puis 3 ans pour que la spéculation dégénère et cause maintenant une explosion de bulle aux ramifications encore difficile à appréhender.

La question est de savoir, jusqu’oĂą le cycle peut se rĂ©pĂ©ter, y’a t-il une limite et si les 30 annĂ©es de cycle de baisse des taux est arrivĂ© Ă  sa fin oĂą si le monde se Japonise et tend vers la dĂ©flation long terme des prix et de sa population. Suite au prochain Ă©pisode

Pour aller plus loin, les deux vidéos

Et en podcast

Portefeuille Graphseo Bourse

Je reste donc très prudent sur mon portefeuille. Quelques achats pour jouer le rebond, mais couverts par du short et des liquiditĂ©s. Pour moi , cela va rester un marchĂ© de trader. Je ne veux pas m’exposer plus que ça avant que le marchĂ© me dĂ©montre quels arbitrages il souhaite faire avec CPi demain.

Mais comme j’ai pu en parler plus haut et sur des chroniques prĂ©cĂ©dentes, pour moi, le marchĂ© acte que l’avenir est risquĂ©, que le soft landing est juste une sous vague avec un risque de hard landing. Et que la FED va maintenir le cap. Et que mĂŞme s’i elle arĂŞte de monter les taux, ce sera mal vu car un signe que ça va vraiment mal.

bref cela me rappelle un peu mes annĂ©es 2007-2008. J’ai repris mes notes. Ă  l’Ă©poque un sauvetage permettait un rebond mais pas l’inversion de la peur. Au bout d’un moment le marchĂ© joue que les dĂ©cisions de la FEd impactent le marchĂ© que plus tard et continuent donc de dĂ©risquer les portefeuilles.

Je pense que ce sera le cas ici, sans parler krach. On va continuer de dĂ© risquer les portefeuilles malgrĂ© le sauvetage qui n’en est pas un d’ailleurs.

Portefeuille Graphseo bourse

amicalement

Julien

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