« Est-ce que la France tire son épingle du jeu ? Hélas non », s’est-il exclamé au cours des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence après avoir évoqué la « très bonne nouvelle » de la hausse des investissements directs étrangers en Europe.
Cette situation perdurera « tant qu’on aura l’instabilité qu’on a vue ces dernières années, tant qu’on aura une fiscalité massue (…) et punitive sur le capital », a-t-il affirmé.
« On a transformé, par la fiscalité, l’Etat en usufruitier total »
« J’ai noté qu’aucun des membres du gouvernement ne possède une action, (…) il faut le faire « , s’est-il moqué, déclenchant des applaudissements nourris dans l’amphithéâtre où se déroulait le panel auquel il participait.
« On a transformé par la fiscalité l’Etat en usufruitier total, je caricature à peine (…). Vous ne pouvez pas avoir (…) un actif risqué et qu’on vous prenne tout le rendement », s’est-il insurgé.
« Si on ne règle pas ça il n’y a aucun moyen que pendant que la planète redécolle, la France redécolle » aussi, a-t-il ajouté.
Les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence se tiennent jusqu’à dimanche sur le thème « investir pour inventer demain ».
(Avec AFP)