Et oui c’est une solution que vient de choisir l’Islande. Afin de relancer la consommation intérieur du pays, L’Islande a décidé tout simplement d’annuler la dette immobilière des ménages. De cette façon ce qui servait à payer un crédit auparavant sera autant de revenu disponible supplémentaire pour consommer et donc relance la consommation et donc croissance du pays. Tout du moins c’est la stratégie que vient de lancer l’Islande. Cela paraît fou, mais L’islande le fait. Au final il ne s’agit là que d’annuler une dette, ce qui a été fait pour bien des pays, mais pour des ménages ? jamais dans l’histoire,mais dorénavant c’est fait. Par contre il y aura des conditions, au final l’ardoise ne sera effacée que de 6% en moyenne et sera plafonnée à 24 400 euros par ménage. Mais c’est déjà ça ! La mesure coûtera au gouvernement islandais 500 millions d’euros sur un plan 2014-2017. Tout ceci sera financé par une taxe supplémentaire sur les banques et les fonds de gestion. Mais attention l’Islande est un petit pays et une telle mesure serait impossible en France voir même contre productive.
Déjà en France, la dette des ménages en immobilier équivaut à 800 milliards d’euros. Un doublement depuis 2005. 800 milliards c’est 40% du PIB Français, dont impossible à financer. On pourrait alors annuler 5% comme en Islande soit 40 milliards soit 2% de PIB. Mais surtout cette mesure ne serait pas prise en France car contrairement à d’autres pays la propriété pour tous est surtout réalisée par les ménages aisés qui ont les moyens de subvenir un certain confort de vie tout en remboursant mensuellement un crédit. Ce qui fait qu’une telle mesure serait contre-productive économiquement parlant, car l’argent supplémentaire disponible chaque fin de mois ne serait pas dépensé mais épargné. Donc aucun bénéfice pour l’économie réelle.
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« Non seulement la dette immobilière des ménages français est totalement solvable, mais l’annuler serait une mesure anti-redistributive, car cela donnerait du pouvoir d’achat aux plus aisés », conclut Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. Or les ménages aisés ont une propension plus forte à épargner que les ménages modestes. Leur redistribuer du revenu disponible ne doperait donc pas la consommation, moteur de la croissance en France.
source: l’expansion
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