Si vous suivez les chroniques de Paul Krugman vous savez que l’on parle beaucoup en ce moment des profits des entreprises en général, des entreprises américaines en particulier. En fait vous avez certains économistes qui ne voient pas comment le PIB américain ne pourrait pas croître follement en 2013-2014 lorsque tous le cash des sociétés sera investi et ces investissements permettront d’embaucher ce qui permettra à la consommation et donc la croissance de repartir fortement. Oui mais voilà, c’est loin d’être aussi facile. D’une part, car même si les entreprises sont assises sur une montagne de cash, celui-ci n’est pas injecté dans des investissements et donc dans l’économie au final. Du coup à quoi cela sert du cash, si les entreprises ne font rien avec -exemple Apple.
Mais d’autres économistes dont Paul Krugman se disent, que au final, les entreprises américaines et internationales, malgré tout ces profits, ne doivent pas aller aussi bien que cela.
S’il est certes vrai que les profits ne cessent de croître, la partie immergé de l’iceberg c’est que le ratio dette sur capital reste à des niveaux très élevés. Cela ne veut pas dire que les entreprises sont faibles, au point de ne pas vouloir investir dans des projets avec leur cash, mais cela permet de remettre en perspective plus contrastée, la fausse bonne nouvelle de profits en augmentation car ceux-ci ne sont pas investis et donc ne permettent pas de favoriser le scénario, profits en hausse= croissance à venir.
La réalité est que les entreprises sont plus fragiles que ce que leurs profits laissent entendre. Et si elles ne font rien avec leur cash, c’est que les prévisions de demande en biens ne les engagent pas à prendre des risques et donc à investir…
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