Marée: “C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui se baignent nus”. Avec la crise des subprimes, cette prédiction prend tout son sens. Les grands groupes bancaires américains, qui semblaient extrêmement solides, se sont révélés largement exposées aux défauts massifs de remboursements des emprunts à risques. Bourse: “A la Bourse il y a deux règles fondamentales à respecter. La première est de ne pas perdre, la seconde est de ne pas oublier la première.” C’est une maxime que Warren Buffet a dû respecter à la lettre. Au début de sa carrière, dans les années 60, le taux de rentabilité de ses investissements dépassait ainsi 30% quand la moyenne du marché tournait plutôt autour de 10%. Objectifs: “Notre but est de découvrir des compagnies extra-ordinaires à des prix ordinaires et non des compagnies ordinaires à des prix extra-ordinaires.”
Warren Buffet a l’habitude d’investir dans des entreprises qu’il juge sous-évaluées mais disposant d’un potentiel de croissance important. Depuis quelques mois, il investit par exemple dans les entreprises “cleantech” américaines.
Simplicité: “Quand les gens intelligents expliquent leurs idées à un orang-outan, ça améliore la qualité de leurs prise de décision.”
Warren Buffet s’est toujours efforcer de s’exprimer dans une langue simple et compréhensible pour le plus grand nombre. Dans les lettres annuelles, qu’il adresse à ses actionnaires, il se révèle particulièrement friand des explications imagées.
Prévisions: “L’oracle d’Omaha. Dans le monde des affaires, le miroir arrière est hélas toujours plus clair que le pare-brise.”
Même s’il se méfie des prévisions des autres, “l’oracle d’Omaha” anticipe plutôt bien les tendances à venir. En mai 2006, lors de sa grand-messe annuelle devant ses fidèles dans la ville où il a toujours vécu, il mettait déjà en garde contre l’existence d’une bulle immobilière et d’une possible multiplication des défauts de crédit, des phénomènes qui ont marqué l’année 2007.
Naufrage: ” Si jamais vous vous trouvez dans un bateau qui coule, l’énergie pour changer le bateau est plus productive que l’énergie pour combler les trous.”
Avec cette phrase, le “sage d’Omaha” signifie qu’il ne sert à rien de persister dans une activité en déclin. Cette capacité à se remettre en cause l’a par exemple conduit à quitter l’activité textile de Berkshire Hathaway pour en faire sa puissante holding financière.
Contresens ou mimétisme ou l’effet mouton: “La plupart des gens s’intéressent aux actions quand tout le monde s’y intéresse. Le moment d’acheter est quand personne ne veut acheter. Vous ne pouvez acheter ce qui est populaire.”
Warren Buffet aime prendre le contre-pied des spécialistes de la finance. Exemple : PetroChina.
En 2003, il rachète une partie du capital encore bon marché. En revendant ses dernières actions en octobre 2007, il multiplie sa mise par 7 et abandonne l’une des plus grosses capitalisations boursière mondiale, mais dont les revenus restent limités. Riches: “Tout va très bien dans ce pays pour les riches, nous n’avons jamais été aussi prospères.
C’est une guerre de classes et c’est ma classe qui est en train de gagner.”
A la tête de 52 milliards de dollars, Warren Buffet possède la deuxième fortune du monde après Bill Gates, selon le magazine américain Forbes. Dans le même temps, il se déclare favorable à une meilleure redistribution des richesses.
Bijoux: “Si vous ne connaissez pas les bijoux, connaissez le bijoutier.”
Warren Buffet n’investit que dans les secteurs, comme l’industrie, dont il connaît les entreprises, le modèle économique et les dirigeants. L’un de ses disciples, Robert Hagstrom, applique les méthodes de Buffet dans le secteur de l’Internet, dans lequel le sage d’Omaha reconnaît son ignorance.
Peur: “Soyez craintif lorsque les autres sont avides. Soyez avides lorsque les autres sont craintifs.”
Warren Buffet aime prendre le contre-pied de la tendance générale des marchés. En 2006, il choisit ainsi de ne plus investir dans les matières premières et l’immobilier, les secteurs alors les plus à la mode dans le monde de la finance.
Long terme: “Achetez seulement des choses que vous serez parfaitement heureux de posséder si le marché s’effondre pendant 10 ans.”
Dans le choix de ses acquisitions, Warren Buffet raisonne en général sur la longue durée, à l’instar de sa participation dans Coca-Cola. Il se méfie des retournements conjoncturels de marché et mise sur une valorisation de ses investissements sur le long terme.
Indépendance: “Vous n’avez pas raison parce-que d’autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos faits sont exacts et votre raisonnement est juste.”
Ce principe, Warren Buffet l’a hérité de son mentor dans la finance, Ben Graham. Et c’est d’ailleurs à son encontre que le jeune investisseur l’a appliqué pour la première fois. En 1951, Ben Graham lui conseillait d’attendre avant de se lancer dans la finance. Warren n’en a fait qu’à sa tête, avec le succès qu’on lui connait.
Trou: “Quand on est dans un trou, la pire chose à faire est de continuer à creuser.”
Il ne sert à rien de persister quand la situation s’aggrave. C’est pourquoi, dès 2006, il décide de limiter son exposition aux variations des changes devant la baisse du dollar. Bien lui en a pris, la tendance s’est largement confirmée depuis.
Dirigeants: “Les bons jockeys obtiennent résultats sur des bons chevaux mais aussi sur des canassons.”
La première chose que regarde Warren Buffet lorsqu’il s’intéresse à une entreprise, c’est son modèle économique. Même avec les meilleurs dirigeants, une société aux fondements instables ne pourra jamais obtenir de résultats probants.
Les grandes théories: “Dans la nouvelle théorie de gestion de portefeuille, il y a beaucoup de petites lettres grecques et toutes sortes de choses qui vous font croire que vous êtes en avance. Mais il n’y a pas de valeur ajoutée.”
Pour réaliser ses investissements, Warren Buffet se méfie des concepts et maintient ses analyses à l’ancienne en recherchant des entreprises sous-évaluées. Réticent à se moderniser, il vient tout juste de s’équiper d’un téléphone portable mais ignore toujours les e-mails.
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Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente.
La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères.
Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%...
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