Comme en bourse comme ailleurs, tout est affaire de psychologie et en bourse on ne peut parler de hausse ou de baisse sans faire référence à la psychologie des marchés. Ainsi un marché baissier ou bear market se fait usuellement en trois phases, trois état psychologiques différents. Premièrement, le marché baissier va littéralement écraser toute résistance acheteuse, on a droit à un sell-off massif qui désempare les investisseurs et leur fait perdre confiance, ils deviennent en forte majorité pessimistes quant à l’avenir. Ils perdent tout l’optimisme crée par le précédent marché haussier.
La deuxième étape est en général l’étape la plus longue d’un marché baissier. De manière graduelle le marché économique se détériore, les entreprises sont en décroissance et l’économie en récession. Plus on avance dans le temps et plus on recule et on s’enfonce dans la récession. Les investisseurs pensent dès lors qu’il n’y a pas de plancher et que l’enfer est bien à leur porte. La troisième et dernière phase d’un marché baissier est l’une des plus volatile avec la première phase.
C’est une phase où les investisseurs vendent sans raisons rationnelles mais juste le plus souvent car la panique les envahie et qu’ils ont un besoin de cash, peur de tout perdre. Le marché devient irrationnel et par conséquent on retrouve des valeurs avec des capitalisations boursières dessous de leurs fonds propres. En général tout le monde parle de fin du monde de fin du capitalisme et que l’État ne survivra pas. En fait c’est dans cette étape irrationnelle, de panique, qu’il convient l’histoire nous le prouve : d’acheter.
