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Pourquoi la peur de la récession fait monter la bourse ?

On dit souvent que la bourse, les marchés financiers marchent sur la tête et ont une mémoire de poisson rouge. C’est surtout dit par des personnes qui regardent la bourse au jour le jour et sont donc noyés par les mouvements.

On a tendance à penser que la bourse est le reflet de l’économie.

Mais ce n’est pas vrai. Vous comme moi, nous essayons de prévoir, d’anticiper et donc de savoir quels seront els secteurs et les actions qui profiteront d’un cycle économique à venir. Ce faisant nous anticipons. Ce faisant, le marché monte ou baisse aujourd’hui pas pour la situation économique actuelle mais celle que les opérateurs projettent à l’avenir.

Ainsi l’évolution de la bourse aujourd’hui se projette 6 à 9 mois dans le prochain cycle économique. Et après la peur de l’inflation durable, le mot qui revient actuellement c’est donc la récession. La récession pour rappel c’est au moins deux trimestres de croissance négative. Pas de décroissance, pas de croissance molle mais bien de croissance négative.

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Et évidemment cela veut dire que les ménages consomment moins et s’ils consomment moins l’économie chancelle et décroît et les marges bénéficiaires des entreprises avec.

Ce n’est donc plus seulement la peur de l’inflation mais la peur de la récession qui anime les marchés.

Et forcément ça fait baisser.

Mais il y’a un mais. La récession n’est pas certaine, en tout cas, pas pour tous les pays et dans les mêmes proportions ou longueurs. Et c’est là que la guerre des monnaies a sa place à jouer.

En effet, le marché se dé risque sur le mot récession. Mais avant de parler de crise et de reparler de la crise des subprimes, il faut se rappeler que pas toutes les récessions se transforment en crise systémique.

ici, il y’a fort à faire que cela soit une récession de normalisation post covid comme l’après guerre. Quelques chose de pas très fort et de court. Je me risquerai presque à dire transitoire. Alors du coup la baisse de l’inflation, elle aussi serait un mouvement de prorata avant une reprise plus linéaire.

La récession n’était pas automatique, il faut parler décroissance mais pas récession et désinflation et pas déflation.

Il faut bien comprendre que le rythme va donc baisser mais pas s’inverser.

Et ça cela peut être vu comme une bonne nouvelle pour les marchés. Car une croissance qui baisse mais reste positive et une inflation qui baisse mais reste positivement élevée par rapport aux standards de ces dernières années, c’est la stagflation.

La stagflation c’est pas top mais c’est mieux que la récession.

Car en stagflation pas tout le monde souffre. Certaines entreprises arrivent à tirer leur épingle du jeu, des entreprises qui se rendent et donc els produits sont indispensables. C’est donc plus un cycle où l’on rabat les cartes. Les producteurs bio ont un peu plus de mal et le discount revient en force par exemple. Mais cela ne veut pas dire que plus personne n’achète du luxe. Juste qu’une majorité de la population est impactée et donc réduit certaines dépenses, trouve des alternatives. Mais la minorité aisée, peu impactée, elle continue de consommer presque comme avant. Donc certains secteurs souffrent mais ne s’effondre pas pour autant.

Surtout la question sera de savoir de combien on parle et pendant combien de temps. Avec le covid de nombreuses entreprises ont pu se renforcer et peuvent donc tenir le coup plus longtemps alors que le consommateur lui aussi à déjà accepté la hausse de l’inflation sans changer sa consommation grâce à son surplus d’épargne lié au covid. Mais ce surplus n’existe plus aujourd’hui sauf dans la frange aisée de la population d’où l’idée que celle ci ne changera pas encore ses habitudes de consommation si la décroissance ne dure pas assez longtemps pour les impacter.

Bref, l’idée ici est bien de comprendre qu’entre la récession et la stagflation, la stagflation c’est moins pire mais cela demande à ‘l’investisseur d’être plus actif et sélectif. Les gagnants ne sont plus les mêmes.

Et si le dollar baisse donc car il anticipe la décroissance, cela aidera à trouver à nouveau refuge dans les matières premières précieuses et les actions minières.

L’important est de comprendre que tout cela ne se passe pas du jour au lendemain.

On y va par à coups. Et il faut éviter de voir dans les mouvements du quotidien des changements de paradigme partout. Non, le monde change le plus souvent en silence avant de le faire avec grand bruit quand tout est déjà en place.

Cela fait partie des choses que j’explique dans cette vidéo pour se concentrer sur l’essentiel, prendre la hauteur nécessaire pour ne pas paniquer, comprendre que la bourse n’est pas folle et qu’il convient d’attacher beaucoup d’importance aux flux et au temps que cela prend au marché avant de changer d’avis.

Episode 1

Episode 2

Version podcast bourse

Episode 1

Point bourse de la semaine du 23/05/2022 – La peur du CRASH en Bourse déjà terminée : se méfier ou acheter ? (Mon scénario pour la suite)

Episode 2

Point bourse de la semaine du 23/05/22 – La chute de la bourse terminée ? Actions pour juin 2022

amicalement

julien

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Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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