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Crise de l’euro: la vraie solution aux maux

On peut dire que l’épisode chypriote aura relancer les craintes en Europe et surtout dévoilé, si besoin était, que la crise de l’euro est loin d’être terminée. Au final, depuis que la crise de l’euro est, on a très peu de voix qui s’élèvent pour dire ce que beaucoup pensent tout bas. Pourquoi, ces pays acceptés dans l’Europe, mais pas selon les critères qui auraient du leur en empêcher le grade, ne quittent pas la zone euro? En fin de compte, je me demande, depuis l’épisode grec, si ces pays périphériques tout comme Chypre ou encore l’Irlande ne s’en sortirait pas mieux à sortir de la zone euro, reprendre leur monnaie. Cela leur éviterait au moins la cure d’austérité, économiquement dépressive que la zone euro impose à tous ses membres avec les flamboyants résultats que l’on peut observer.

J’ai toujours pensé, que lorsqu’un pays se retrouve dans un marasme économique, le mieux est de laisser sa monnaie descendre face aux autres afin de relancer les exportations et donc permettre une accélération de la reconstruction économique.

En Europe, on s’entête à vouloir conserver tout le monde alors que tout le monde est différent. Surtout, on ralentit la reprise économique pour ne pas dire qu’on la tue dans l’oeuf avec ces cures d’austérité.

Pourtant, l’équation paraît simple à résoudre.

Tout comme de nombreux pays de la zone, Chypre, est un pays, chaque année en déficit commercial. Dans un monde ou ces pays dont Chypre disposeraient de leur propre monnaie, cela serait contrebalancer par une monnaie se dépréciant et donc relançant les exportations, amenant un nouvel équilibre. Les monnaies fluctuants entre elles, tour à tour, les pays deviennent plus compétitifs les uns par rapport aux autres.

Mais voilà depuis l’euro, cette option n’est plus possible.

Non seulement, ces pays périphériques de la zone euro, ne peuvent relancer leur compétitivité en laissant se dévaluer leur monnaie par rapport aux autres. Mais en plus, ils ne peuvent lancer la planche à billets pour mettre sous perfusion leur économie en attendant que le secteur privé reprenne le relais.

Du coup on soigne le malade avec des saignées

Certes cela marche. Mais économiquement c’est dépressif et cela jette une déflation sur le pays et en plus cela prend du temps, beaucoup de temps.

Si l’on regarde dans cette zone euro. Il y a beaucoup de perdants. Mais les gens s’attardent peu sur le véritable gagnant de cette déflation. Le seul pays à en profiter est l’Allemagne qui depuis des années affiche un excédent commercial en hausse constante. Le système monétaire de l’euro arrange donc majoritairement les allemands. Et ils le savent bien!

Mais si l’on remonte dans l’histoire, les allemands n’ont pas la mémoire courte. Et ils savent très bien que soignez une économie malade en imprimant des billets, cela tôt ou tard vous amène de l’inflation, inflation qui en cas d’incapacité d’être jugulée a voilà quelques 80 ans amenée un certain Hitler au pouvoir…Du coup, imprimer des billets à tout va, c’est un no go pour les allemands.

Et si vous acceptez que des pays quittent la zone euro pour reprendre leur monnaie et la dévaluer, alors du même coup l’Allemagne perdra de sa puissance, et son excédent commercial se réduire fortement au profit de ces pays exit de la zone euro qui regagneront de la compétitivité.

Alors du coup je me demande. Si on cherche à éviter l’implosion de la zone euro pour sauvegarder certains avantages de ses membres. Pourquoi ne nous lançons nous pas, une bonne fois pour toute dans la construction d’une Europe, ou chaque pays en est un état. En créant les Etats-Unis d’Europe?

Commençons par créer des T bonds européens. on a pu entendre déjà le nom évoqué: les Euro bonds. Créons donc une dette Européenne. Il serait dès lors à ce pays: l’Europe de faire faillite en ayant loisir d’imprimer des euros, et d’être endettée en Euro. Il n’y a qu’a se servir du modèle US…

Pour moi on se retrouve devant quelque chose que les pays de la zone euro et ses habitants vont devoir surpasser. L’opinion publique doit comprendre, et on doit le lui expliquer, que malgré nos différences de culture, l’Europe à tout à gagner à devenir une seule entité! Sinon, sous peu de temps, nous ne pourrons plus obliger certains pays à rester dans l’euro. Et accepter qu’un pays puisse quitter la zone euro, c’est accepter de revenir en arrière et de laisser passer l’opportunité de créer une zone européenne économiquement stable, robuste et puissante.

Tous les habitants des pays de la zone euro, ont les mêmes craintes. Il existe une solution. c’est d’accepter de ne faire qu’un et de franchir la dernière étape à une vraie union des pays de la zone euro.

Les euro bonds, seraient une première étape qui donnerait à coup sûr un sérieux coup de frein à la crise de l’euro et détendrait grandement les investisseurs en garantissant ainsi, l’impossibilité de faire faillite.

Mais pour cela il va falloir que tout le monde comprenne que l’intérêt global doit passer avant l’intérêt de la nation et vite. Sinon, les peuples, en souffrance mettront la pression sur des gouvernements qui n’auront d’autre choix que de quitter la zone euro pour relancer leur économie…

Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.

Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas pas une incitation à l'achat ni à la vente. Il s'agit de mon portefeuille dynamique donc agressif. J'ai un autre portefeuille bas de laine long terme diffusé exclusivement sur l'Académie des Graphs. Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi.

La performance annuelle inclus les gains ou moins values latentes des positions en cours. Cela inclus aussi les gains ou pertes de change sur les actions hors Euro (c'est reflété dans la perf de chaque action individuelle). Les éventuels retraits sont annoncés. La performance est donc en net.

Performance 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...

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