C’est au tour de Goldman Sachs de faire part de ses prévisions boursières pour 2017. Et la banque d’affaires va également privilégier l’Europe et le Japon dans ses investissements en bourse en 2017 comme bon nombre d’autres experts. Ce qui renforce le sentiment que la bourse européennes devrait donc enfin surperformer la bourse américaine.
Voici ce que les experts de Goldman Sachs prévoient donc pour le monde économique, financier et boursier en 2017
Il prévoit une croissance du Produit intérieur brut américain de 2,2% cette année et trois hausses du taux directeur, à 1,50%. La Fed devrait monter celui-ci au-delà de 3% d’ici la fin 2019, le rendement du bon du Trésor tendrait vers 3,75% à cet horizon et le dollar s’apprécierait d’environ 10% par rapport aux autres devises.
Les réductions d’impôts et les dépenses d’infrastructures devraient prendre effet à partir du troisième trimestre 2017 et leur montant global sur dix ans est attendu par Goldman Sachs à 1.925 milliards de dollars, bien en-dessous des 4.100 milliards envisagés dans le programme de campagne du camp républicain.
Trois risques principaux pourraient contrarier le scénario positif : des mesures protectionnistes évoquées par Donald Trump, génératrices d’inflation, une crise européenne liée à la persistance d’un chômage endémique chez les jeunes en Europe du Sud, un excès de dette publique et privée en Chine qui devrait approcher 270% du produit intérieur brut cette année.
Niveau bourse et actions, Goldman Sachs va privilégier les valeurs financières, la construction, les médias, la technologie et l’énergie, mais aussi des activités plus défensives comme la santé, les télécoms, les utilities.
En revanche, Goldman Sachs est plus timide sur la chimie, l’alimentation, ou la distribution.
Goldman Sachs voit également un potentiel limité sur la bourse américaine et privilégie donc en plus de l’Europe, le Japon avec la perspective d’un Nikkei à 21000 points fin 2017. Goldman Sachs est également positif sur L’Australie, l’Inde, L’Indonésie, et les Philippines.
Pour Goldman Sachs le S&P ne devrait pas aller plus haut que les 2400 points.
