Uber, le service de réservation en ligne d’un chauffeur privé, malgré ses déboires judiciaires et politiques, vent de boucler un nouveau tour de table avec notamment Microsoft comme investisseur pour un montant d’un milliard de dollars. Le Wall Street journal estime dorénavant que le groupe vaut plus de 50 milliards de dollars. Sans être côté en bourse, Uber a levé en tout plus de 5 milliards de dollars soit le même montant d’un certain Facebook avant que celui-ci n’ouvre son capital aux marchés financiers. Le modèle économique d’uber participe également à une révolution dans bien des secteurs d’activités. Nous sommes face à une révolution économique que les grands groupes vont devoir négocier habilement s’ils ne veulent pas voir des nouveaux arrivants en guise de challenger.
Car l’avantage du modèle économique d’Uber c’est que les barrières à l’entrée sont très fines, ce qui engage de nombreux acteurs à se lancer.
Le secteur bancaire, du prêt et du crédit es notamment visé par le dénommés fintech, soit les biotechs de la finance qui proposent de nombreux services de prêts entre particuliers et qui vont commencer à faire de l’ombre aux grands réseaux bancaires. A suivre avec attention. Après la bulle des entrées en bourse des .com en 2000, nous pourrions bien avoir une répétition de l’histoire. Mais avant la bulle, viendra l’euphorie, là est l’opportunité. A suivre.