Et si les réseaux sociaux étaient la cause du prochain Krach boursier (mais pas que)

Les réseaux sociaux ont changé. Ils ne sont plus sociaux. Tout n’est devenu que de la télévision. On y regarde des vidéos pour passer le temps et se divertir plus que pour garder contact avec les copains du collège St Jean Baptiste de la Salle.

Et ça change tout quand on pense aux magnifiques 7, à leur prédominance dans les indices boursiers et qu’on se projette donc à faire des prévisions boursières.

90% des utilisateurs consomment, 9% commentent, partagent et redistribuent le contenu et seulement 1% créent du contenu sur youtube par exemple.

Ce qui devrait se réduire avec la part de création par l’intelligence artificielle.

94% des vues youtube se font sur 4% des vidéos présentes sur youtube.

Il y’a une concentration non seulement en bourse mais partout. Les réseaux sociaux sont devenus les TF1, France 2, france 3 d’hier quand on avait encore que 6 chaines.

On est passé au trop e chaînes ou réseaux disponibles, à une concentration, un winner takes all où tout est maintenant concentré entre les mains de peu.

Quand j’étais jeune, on avait 6 chaînes. Et puis on a eu le câble avec soudainement 200 chaines. Internet débutait à peine.

Quest-ce qu’il s’est passé ? Il y’a tout de suite eu trop de télévision. Des heures à regarder pour regarder.

Historiquement, l’humain a toujours du se divertir.

Théâtre, Opera, lire un livre puis un film.

Quel est le point commun ?

Le divertissement a une heure de début et une heure de fin. Quand le livre est terminé, il est terminé.

Si tu loupes le début du film, tu as loupé le début du film. Pas de retour en arrière, pas de replay. tu apprenais la ponctualité et à attendre la pub pour aller pisser.

Mais avec les réseaux sociaux , les vidéos ne se terminent jamais, tu n’es jamais en retard sur l’horaire,  il y’a toujours une autre vidéo, un format court qui démarre après l’autre.

Et des heures peuvent se passer avant qu’on se rende compte qu’on a passé notre temps à ne même plus se rappeler ce qu’on a vu tellement on a vu des choses différentes et superflues.

Le cerveau doit aujourd’hui prendre dans la tête autant d’information en une journée qu’il en prenait en une année au 19ème siècle.

Il n’y a que 24 heures dans une journée. Mais que ce soit Netflix qui a rogné sur notre temps de sommeil ou les réseaux sociaux, on rogne maintenant sur la capacité de l’humain à s’ennuyer.

D’avoir le regard perdu et durant ce processus de reposer le cerveau, ce qui permet de réduire l’anxiété , et de laisser le cerveau aller ou il veut, créant souvent des idées nouvelles et une forme d’excitation et de dopamine d’avoir des idées.

Je ne compte plus les gens sous anti-dépresseurs, les gens qui craquent subitement comme ça un jour. Mais rien ne se fait subitement dans le corps. Tout n’est que processus. La dépression, la conséquence et non la cause.

Le flot d’information est devenu continu. Le peu que l’on dort, on le fait à côté de ce flux d’information qui demande qu’a être regardé. Disponible. Toujours présent. Il en devient une drogue, une dopamine vide comme les calories d’un Mcdo.

Est-ce que tout ceci est nouveau ?

Non, pas tellement. On oublie la radio. Avant que la télévision devienne une commodité, il y’avait la radio qui déjà était dans toutes les maisons. Et pour certaines, allumée en permanence. Comme pour éviter les silences. Pour Accompagner à demi écoutée la lessive ou la préparation du diner.

Il en est de même aujourd’hui avec des vidéos youtube qui deviennent des podcast. Les vidéos d’amateurs deviennent de plus en plus pros et ressemblent de plus en plus à ….. la télévision.

Les mêmes schémas, les mêmes process sont utilisés pour capter toujours plus l’attention. Et si tu rentres pas dans la moule, l’algo permet pas à ton contenu de trouver son audimat.

Les gens sont poussés vers une concentration des contenus et donc des messages matraqués au quotidien.

Nous plongeant malgré un contenu riche vers des biais de confirmation malgré nous, nous empêchant de savoir nuancer ou par scepticisme rechercher par nous même.

Pour certains c’est toujours allumé et empêche toute concentration. Tout échappatoire à réaliser qu’il y’a peut être une autre façon de voir les choses. Non, l’algo, l’intelligence artificielle nous caresse dans le sens du poil en nous disant qu’on a raison de penser comme on pense et qu’elle pense comme nous en nous montrant des gens qui pensent comme nous.

Et le hic, le comble.

C’est que plus de radio, plus de télévision, plus de netflix et plus de réseaux sociaux nous ont au final rendus plus solitaires encore plus qu’avant.

Cela nous a rendu anxieux, au point de ne plus être capable d’attendre que sa petite amie revienne des toilettes sans allumer son téléphone.

Comme si chaque moment d’ennui devenait un stress. Alors que c’est une bénédiction.

Il y’a quelques semaines, on avait une stat que les jeunes étaient les plus anxieux et négatifs sur leur avenir. Ils sont aussi ceux avec le taux de suicide le plus élevé, sans parler des anti dépresseurs qui sont prescrits  comme des bombons.

Tout comme les cancers arrivent de plus en plus jeunes, il n’y a pas de surprise ici.

La vie sur terre n’a jamais été aussi simple. On gagne plus d’argent que jamais et avec moins d’heures travaillées que jamais.

On se plaint que toute coute plus cher, mais la majorité des biens ont vu leur prix moins augmenter que notre salaire horaire.

En soit, il nous faut moins d’heures travaillées pour se payer la même voiture ou téléphone qu’il y’a 20 ans.

Et quand je dis la même voiture ou téléphone. C’est faux. On a pour moins cher aujourd’hui une voiture au meilleur confort qu’il y’a 20 ans ou un téléphone avec bien plus de technologie.

On s’est battu pour gagner plus tout en travaillant moins pour taxer plus ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus.

On a plébiscité le droit au loisir. Le droit à travailler moins, à avoir plus de vacances et de justice sociale.

Et qu’a t-on fait de ces heures libres gagnées ?

Plutôt que d’apprendre, se laisser le temps de s’ennuyer pour se découvrir un but dans la vie où se lancer dans une nouvelle passion.

On s’est laissé remplir ce temps par du divertissement qui nous éloigne des vraies questions de notre existence et font que nous sommes plus que jamais avec ce sentiment d’être perdus.

Asphyxiés par sans cesse du contenu qui nous détourne de répondre aux vraies questions de notre existence et de trouver notre chemin. Notre raison de vivre. Et sans elle, notre joie de vivre.

Nous en venons à la natalité.

La plus basse de l’histoire. Est-ce vraiment du à l’émancipation des femmes, à l’individualisme et au narcissisme qui semble être la façon dont on catalogue quelqu’un dès qu’il n’est pas d’accord avec nous ces jours ci ?

Au travail qui nous pousse à avoir des enfants plus tard? Ou tout simplement au fait qu’on sort moins, qu’on passe moins de temps intime ensemble à juste ne rien faire ?

La lumière a chamboulée notre horloge internet en permettant de gagner des heures sur la nuit.

Le patron de Netflix disait que leur concurrent numéro 1 était notre sommeil.

Pour les réseaux sociaux, le comble, c’est que leur ennemi numéro 1 est devenu le besoin naturel de l’homme d’avoir un contact social avec d’autres hommes.

Si je bois des canons avec mes amis, je suis pas en train de scroller du contenu et bouffer de la pub.

Lorsque l’utilisation majeure de l’intelligence artificielle aujourd’hui par les gens est de la considérer comme un ami intime à qui on parle de tout comme un psy, C’est que la technologie nous éloigne du seul service qu’elle était censée nous rendre.

Le slogan de nokia était : Connecting people.

On est plutôt sur du disconnecting people quand on pense aux réseaux sociaux.

Des surcapacités de la bulle internet sont nées des prix de plus en plus faibles d’internet pour chacun. D’où sont nés les réseaux sociaux qui gouvernent notre monde aujourd’hui et nous promettent un avenir radieux grâce à leurs investissements dans l’IA.

Internet promettait de nous rapprocher et de casser le message unique de quelques chaines de TV avec l’accès à l’information du monde entier…. et nous a déconnecté de la réalité.

Les réseaux sociaux nous ont promis de réparer internet et de nous rapprocher.

Mais ils ne sont devenus eux mêmes que des médias qui captent notre attention et nous déboulonnent de qui nous sommes. Impossible de trouver la réponse à notre anxiété en nous même lorsque nous n’avons aucun temps pour s’ennuyer, penser à rien, bombardés en permanence par un flot d’information continu.

Et aujourd’hui L’IA nous promet enfin d’avoir encore plus de temps libre en ayant moins de tâches à faire.

Nous simplifier ainsi la vie en nous donnant plus d’heures pour nous injecter encore plus d’information que nous ne pouvons déjà plus absorber sans un Prozac pour rattraper notre souffle juste avant qu’une main invisible nous repousse la tête sous l’eau.

Nous sommes abreuvés de mauvaises nouvelles et de peurs en permanence. Comment voulez-vous que le subconscient ne déprime pas. Ne veule pas faire d’enfants, se dise, à quoi bon?

Plutôt que le droit à la paresse, il faudrait se battre pour le droit à l’ennui.

Car si la bourse est concentrée en quelques valeurs. Notre attention l’est aussi devenue.

Nou sommes ce que nous regardons. Et nous regardons tous la même chose.

Ce qui devait permettre de nous retrouver, fait que nous nous perdons encore plus.

L’être humain est heureux en société.

En empêchant l’ennui, la concentration, la capacité de laisser son cerveau voguer car il en a le temps, les médias créent une société de solitude où l’on soigne le symptôme, plutôt que la cause.

En ayant plus de temps libre et de droits, nous avons créés plus de divertissements pour contrer l’ennui. Un ennui pourtant, nécessaire à notre bonheur. un ennui qui permet de se retrouver puis de se trouver.

Nous avons appris à avoir peur de l’ennui. Il faut réinstaurer le plaisir d’avoir un peu d’ennui et à l’apprécier pour ce qu’il doit être : La contemplation du moment, d’une vie éphémère que de moins en moins de gens vivent vraiment.

Les réseaux sociaux ne sont qu’un outil.

Il faut réapprendre à les utiliser. Car dans toute sa dualité, cela reste tout de même extraordinaire d’avoir accès à toute l’information du monde au creux de sa main. Cela vient avec une grande responsabilité pour chacun de nous. De la même façon qu’on fait des pompes pour maintenir son corps.

Il faut mette certaines choses en place pour maintenir son esprit.

Et la discipline de l’exécuter.

Tout n’est que concentration aujourd’hui. Tout nous engage, à penser la même chose, réfléchir de la même manière, penser notre vie, notre temps.

En cela la concentration que l’on voit en bourse sur une poignée de valeurs est aussi vrai dans la société.

Et de la même manière que cela crée un risque de krach boursier d’avoir si peu de valeurs, autant responsables de la volatilité des marchés.

La concentration des médias, des opinions, des contenus devient un risque de krach pour notre société.

Cet article en amènera un autre sur le risque que revêt l’intelligence artificielle et qui n’est pas celui communément accepté de dire qu’elle prendra le contrôle et nous tuera.

Mais quelque chose de plus immédiat, qui pourrait déjà arriver prochainement dans le sillage de l’article ci-dessus où la concentration des opinions n’est que le préambule à leur acceptation de masse pour le second volet.

En attendant, deux articles pour déjà aller plus loin

Portefeuille Graphseo Bourse

J’ai du bol en ce moment. Mon short Nasdaq en deux temps a été parfaitement exécuté et j’ai pu racheter à chaque fois avant que le marché ne remonte anticipant les discussions de fin de shutdown et que Trump ne peut pas survivre dès que les marchés baissent un peu sans décider de le supporter.

Les mid terms arrivent. On va vouloir faire plaisir aux riches avec un marché boursier au plus haut.

Et aux pauvres, en terminant le shutdown, continuant de faire du stimulus, notamment sur l’immobilier en baissant els taux et allongeant la durée d’emprunt à 50 ans.

Et surtout en distribuant d’une manière ou une autre 2000usd à chaque américain peu aisé.

Puis si la cour suprême déclare les tariffs douaniers illégaux. On expliquera que c’est la faute aux démocrates si on peut pas filer 2000 dollars aux pauvres juste avant les mid terms.

Il faudra voir comment contenir l’inflation mais pour ça on s’arrangera pour recalculer l’inflation.

Cela sera great et amazing.

En attendant, tout ceci renforce mon scénario du on fait chauffer la barque à frites et le dollar devrait continuer de se faire attaquer à terme.

Garder du pouvoir d’achat ces prochaines années passera par l’obligation d’investir dans des actifs réels.

A court terme, je continue de conserver mes positions acheteuses voulant jouer une rotation. On devrait avoir un rebond prolongé lundi. Mais qui devrait arriver rapidement déjà sur les niveaux de résistance.

DE là , on verra rapidement la force des acheteurs. Pour moi, on va rester dans du zig zag.

Puisque ce que l’on va vraiment attendre de Trump maintenant c’est la seconde partie du plan sur la baisse des impôts des entreprises.

Sans cela, je pense que tout boost sera de courte durée et plus une zone de construction se dessine en zig zag.

Les lecteurs de cet article lisent maintenant :

amicalement

Julien

Ne loupez plus une seule opportunité pour investir à moindre risque en recevant la newsletter de Graphseo bourse

PS: Tous mes investissements sont partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2024: +41%; 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Clique-ici pour découvrir l'Académie des Graphs où je t'accompagne au quotidien, partage mes positions et portefeuilles dynamique et long terme en temps réel.

Mes écrits sont motivés par vos retours : Partagez mon travail et cet article

Julien

Julien

Julien Flot est Investisseur pour compte propre depuis 2006 et vous aide en toute transparence au quotidien à mieux investir en bourse. Julien est comme vous, il a un jour voulu débuter en bourse, rapidement perdu quelques milliers d'euros avant d'apprendre de ses erreurs, bâtir une stratégie et l'appliquer avec discipline. Aujourd’hui grâce à sa "stratégie du moindre risque" il est devenu un investisseur qui bat régulièrement le marché ! Sur Graphseo bourse, il partage depuis 2008 ses succès, échecs, conseils, analyses et investissements pour vous aider à mieux investir et gagner en bourse à moindre risque ! Découvrez l'histoire de Julien Flot ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *