La bourse en mode dégradé

La dégradation se poursuit à mon sens. On a semblé saluer un temps que l’inflation était moins en hausse que prévue, mais bon en hausse quand même, sur des plus hauts et donc une FED qui continue de chasser derrière la courbe, en retard. En retard pour la BCE aussi. Pas mal de vents contraires donc mais toujours des liquidités qui rendent les marchés volatils. Cela reste très sélectif, mais sur les indices, très incertain avec toujours un biais prudent.

Tout va mal, mais on semble déjà tout savoir. Les résultats vont commencer à arriver et plus que cela, je regarde du côté des discours sur les perspectives des dirigeants. Alors que les pays un à un réduisent fortement leurs anticipations de croissance pour cette année, il faudra bien que les entreprises finissent par y passer elles aussi.

Pas grand chose qui m’emballera tant qu’on restera sous les 6600-6666 sur CAC 40 et 14300-14500 sur Nasdaq. Il faut éviter de se faire endormir par le yoyo quotidien et prendre le recul pour se dire qu’a part quelques secteurs et valeurs, il vaut mieux faire attention à son exposition jusqu’à preuve du contraire.

J’ai donc uniquement accumulé Rubis, ne joue que des rebonds sur la tech et ai loupé la porte de sortie pour grosse partie hier pour GRWG et tilray à postériori simple de dire que j’aurai du en larguer plus. En attendant d’avoir quelque chose de plus clair, le but est de sauvegarder la performance, des liquidités et une exposition au cas où. D’ailleurs ce sont bien les minières ces derniers jours qui permettent de garder la tête hors de l’eau. là encore je l’ai bien vu mais je n’ai pas assez agit pour accumuler plusieurs dossiers suivis. C’est un peu l’histoire de cette année 2022 mais c’est le jeu en attendant la crèche ! et donc se forcer à revenir à une approche plus swing.

Toutes les positions sont partagées en temps réel au sein de l’Académie

amicalement

Julien