En 2012, les entreprises françaises ont déposé 12.500 demandes de brevets, soit une hausse de 2% sur un an, selon les chiffres publiés par l’Office Européen des Brevets. Sur le plan européen, la hausse est de 5% entre 2011 et 2012, avec près de 260.000 démarches. Malgré la crise, les entreprises continuent d’innover et les patrons (grands ou petits, jeunes ou moins jeunes) ne se reposent pas sur leurs lauriers car la concurrence est rude.
« Les brevets sont déposés dans tous les secteurs conduisant à mettre en place des innovations techniques, car pour déposer un brevet il faut qu’il y ait un objet technique à la clé« , explique Yves Lapierre, directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). « Le secteur qui domine ce sont les transports, devant l’électronique et la chimie.«
Se différencier par l’innovation
Déposer un brevet c’est un risque mais c’est aussi une assurance. « Si l’on veut pérenniser une entreprise il faut être capable de se projeter sur ce qu’elle sera demain. Donc si les entreprises sacrifient leur vision du futur elles se mettent plus en péril qu’en mettant en œuvre une politique de recherche qui va favoriser l’emploi.«
« Si l’on considère les pays par leur taille, l’Allemagne est de loin le pays le plus fort en Europe, suivie par la France, la Suisse, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas« , explique Oswald Schröder, porte-parole de l’Office européen des brevets. « Si l’on prend en compte la taille de la population, la Suisse se place en premier, puis viennent la Suède, la Finlande, l’Allemagne et la France.«
Déposer un brevet : une procédure compliquée
Le brevet unitaire, qui devrait arriver en 2014, simplifiera les formalités. Il permettra de déposer un brevet qui couvrira 25 pays.
source : France Info
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