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La théorie économique d’Adam Smith

Si l’on vous demandez quel est le plus important document publié en 1776 vous répondriez très certainement la déclaration d’indépendance des Etats-Unis.

Mais en fait ce fût également l’année de la publication du « Wealth of nations  » d’Adam Smith, un économiste et penseur qui allait grâce à cette publication, à ce chef d’œuvre  rapidement avoir un impact mondial surtout sur l’économie moderne. Aujourd’hui que ce soit en management où en économie on fait souvent référence aux théories d’Adam Smith reprises par la suite par notamment David Ricardo et Samuelson.

The Wealth of nations c’est une publication qui tend à comprendre la nature et les causes de la richesse des nations. Ainsi Smith, philosophe écossais, à écrit se livre pour déterminer le mercantilisme des nations.

On y comprend que la richesse est fixe et limitée, que le seul moyen de prospérer est d’accumuler de l’or mais les nations doivent également vendre leurs biens en n’achetant rien en retour.

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Le cœur de la théorie de Smith réside dans le fait que pour rechercher la prospérité, la tendance naturelle va vers un intérêt de l’autonomie. En donnant à chacun la liberté de produire et d’échanger des biens (libre-échange) et en ouvrant tous les marchés à la concurrence ont aurait alors la création d’une opulence sans beaucoup d’efforts des nations, donc par la même peu d’action des gouvernement en terme de régulations.

Ce libre échange est connu sous le nom de main invisible cher à Adam Smith. Le libre marché si cher aux économistes libéraux.

3 éléments sont nécessaires pour Smith pour qu’une nation atteigne la prospérité.

Tout d’abord l’intérêt.

Pour Smith les individus doivent pratiquer l’épargne, issue d’un travail acharné fruit d’intérêts. Pour Smith les individus agissent tous par intérêt et doivent le faire de manière naturelle. Smith donne en exemple que le boucher ne vend pas de viande juste parce qu’il est soucieux de bien nourrir sa clientèle mais bien parce qu’il en retire des profits. Les clients sont eux mêmes clients par intérêt, ainsi le boucher est sans doute moins cher et offre de meilleurs produits que la concurrence, c’est l’intérêt des consommateurs de devenir client chez lui. Ainsi s’instaure une relation d’intérêt gagnant-gagnant. Également, Smith pense que le boucher ne tentera pas d’arnaquer ses clients car il aura une vision à long terme. certes il dégagera plus de profits à court terme mais à long terme il perdra ses clients et donc perdra de l’argent. Par intérêt donc également, le boucher traitera correctement sa clientèle et n’abusera pas de ceux-ci. Quand l’intérêt ne suffit pas à éviter les abus, les lois prennent la relève.

L’épargne pour Smith est importante, surtout lorsqu’elle est utilisée pour investir. grâce à ses investissement, l’industrie a plus de capitaux pour se développer, acheter des machines, augmenter sa production et embaucher de la main-d’œuvre. Ainsi elle encourage l’innovation et le bond technologique qui accroit le rendement sur le capital investi et donc au final qui élève le niveau de vie général de la population.

Pour Smith le gouvernement ne doit pas intervenir dans le marché. le rôle du gouvernement doit se cantonner à la défense de la nation, à l’éducation , à la mise en place d’une justice et de lois et surtout aux travaux publics.

Smith milite également pour des non droit de douane et des taxes faibles pour améliorer ce marché de libre échange. Pour lui les taxes rendent le marché imparfait et crée les inégalités qui finissent par appauvrir un peuple en rendant les produits et donc la vie plus chère, tout en étouffant l’industrie, les fournisseurs et le commerce à l’étranger.

La richesse des nations est dans un immense chef d’oeuvre qui représente la naissance d’une économie de libre marché, cependant quelques réflexions importantes sur les prix et la valeur en sont absentes. Smith ne voit pas par exemple l’importance pour un entrepreneur à briser l’inefficacité et la création de nouveaux marchés.

La publication de « La Richesse des nations» a marqué la naissance du capitalisme moderne, ainsi que de l’économie. Curieusement, Adam Smith, le champion du libre marché, a passé les dernières années de sa vie, comme commissaire des douanes, de sens, il a été responsable de l’exécution de tous les droits de douane. Il a pris la tâche à cœur, et brûlé plusieurs de ses vêtements quand il a découvert qu’ils avaient été introduits en fraude dans les magasins à l’étranger. Le libre marché a été envisagé, mais pas encore pleinement réalisé.

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