La FED comme vous le savez a donc annoncée un nouveau plan de quantitative easing, le number 3. Cependant si le nom est le même, chacun des quantitative easing aura donc pris une forme différente. Au final le vrai quantitative easing n’était que le premier. Hier la FED a annoncée certes un quantitative easing 3 mais qui prend une tout autre forme. Avec ce nouveau QE3 La FED va maintenant procéder à des rachats mensuels à hauteur de 85 milliards de dollars, 40 milliards de dollars ajoutés grâce au QE3. Les taux d’intérêts vont également rester bas jusqu’en 2015. De mon opinion, la FED en annoncant ce QE vient de prendre un énorme risque et c’est une mauvaise approche à mon sens.
Rappellons que le quantitative easing c’est uniquement un jeu de passe passe pour passer les actifs en réserve vers les obligations d’états. Au final, si on parle en net, un QE ne change rien pour le secteur privé donc le quantitative easing sous cette forme n’améliore en aucune manière la croissance.
Ce qui était bien différent pour le quantitative easing 1. La FED avait alors mis un niveau plancher pour éviter que les actifs ne baissent sous un niveau de prix établi. Ceci avait été largement rémunérateur pour les banques, les sauvant de la crise sytémique et donc par là même pour l’économie en la stabilisant. Pour ce qui est du QE3 ces effets sont bien moindres et surtout inexistant sur l’économie réelle.
Il faut également se défaire du mythe disant que le Quantitative easing aide à monétiser la dette. Ce qui implique qu’il n’y ait pas assez de demande pour les obligations d’état. Ce qui est bien évidemment faux comme nous avons pu le voir pendant cette crise, les investisseurs se sont rués sur les bons du trésor américains. La demande est donc là. Le Gouvernement utilise d’ailleurs le système bancaire américain pour s’auto financer. Du coup l’idée même selon laquelle les US ont besoin de la banque centrale pour financer leur déficit s’envole.
Il est donc clair que le quantitative easing a un impact psychologique fort alors même que la plupart des gens pensent qu’il s’agit d’imprimer de la monnaie et donc de causer l’inflation. Ce qui crée comme on a pu le voir des distorsions de marché. Mais ces distorsions ne sont qu’éphémères, le temps que les intervenants se rendent comptent que le quantitative easing ne crée aucune richesse.
Pour le moment les marchés ont oubliés qu’ils fluctuaient en fonction des perspectives de bénéfices des entreprises. Et non pas qu’ils fluctuaient en fonction des achats futurs des banques centrales. On est donc entrain de mettre la charrue avant les boeufs.
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----------------------------------En gros, c’est comme si une entreprise plutôt que de re-investir ses bénéfices dans des projets d’investissement futurs, se contenter d’acheter massivement ses propres actions pour en faire monter le prix en pensant que cela changerait quelque chose aux actifs de la société. C’est du non sens et je pense que le marché aura tôt fait de réaliser que le QE ne crée aucune richesse.
Je pense donc qu’en tirant cette cartouche la FED vient de démontrer qu’elle n’avait pas vraiment de solution miracle. J’aurais personnellement préféré qu’ils patientent encore. Car maintenant, le risque c’est que tout le monde se rende compte que le QE de la FED ne crée rien et donc que la FEd se retrouve sans véritable arme de destruction massive contre la crise. En d’autres termes, lorsque la mer se retirera tout le monde s’apercevra que la FED nage à poil….
Ils viennent de faire l’erreur type de l’acheteur débutant en bourse. Ils viennent d’acheter à un prix élevé, un marché qui est déjà sur ses plus hauts.
Ils viennent de tirer leur cartouche, alors que les marchés sont au plus haut. Si les marchés se mettent à baisser, bien entendu la FED voudra agir encore. Mais les investisseurs voyant que les dernières mesures de la FED n’ont aps permis de poursuivre une fort hausse des marchés et même aboutie à une baisse, commenceront à ne plus croire en la force des mesures de la FED. Et si la FED commence à perdre la confiance des investisseurs, c’est là que la véritable crise débute.
Voilà pourquoi j’aurai plutôt décidé de tirer cette cartouche qu’en cas de coup dur sur les marchés. Pour prouver que dès la baisse, la FED est là pour faire tout remonter.
Tout ce que la FED vient de faire c’est de prendre un gros risque de se décrédibiliser si jamais les marchés maintenant baisse à la suite de ce QE. Car ils seront pieds et poings liés pour en lancer un 4ème de si tôt.
le rapport de la FED ci-dessous :
The full release is below:
Information received since the Federal Open Market Committee met in August suggests that economic activity has continued to expand at a moderate pace in recent months. Growth in employment has been slow, and the unemployment rate remains elevated. Household spending has continued to advance, but growth in business fixed investment appears to have slowed. The housing sector has shown some further signs of improvement, albeit from a depressed level. Inflation has been subdued, although the prices of some key commodities have increased recently. Longer-term inflation expectations have remained stable.
Consistent with its statutory mandate, the Committee seeks to foster maximum employment and price stability. The Committee is concerned that, without further policy accommodation, economic growth might not be strong enough to generate sustained improvement in labor market conditions. Furthermore, strains in global financial markets continue to pose significant downside risks to the economic outlook. The Committee also anticipates that inflation over the medium term likely would run at or below its 2 percent objective.
To support a stronger economic recovery and to help ensure that inflation, over time, is at the rate most consistent with its dual mandate, the Committee agreed today to increase policy accommodation by purchasing additional agency mortgage-backed securities at a pace of $40 billion per month. The Committee also will continue through the end of the year its program to extend the average maturity of its holdings of securities as announced in June, and it is maintaining its existing policy of reinvesting principal payments from its holdings of agency debt and agency mortgage-backed securities in agency mortgage-backed securities. These actions, which together will increase the Committee’s holdings of longer-term securities by about $85 billion each month through the end of the year, should put downward pressure on longer-term interest rates, support mortgage markets, and help to make broader financial conditions more accommodative.
The Committee will closely monitor incoming information on economic and financial developments in coming months. If the outlook for the labor market does not improve substantially, the Committee will continue its purchases of agency mortgage-backed securities, undertake additional asset purchases, and employ its other policy tools as appropriate until such improvement is achieved in a context of price stability. In determining the size, pace, and composition of its asset purchases, the Committee will, as always, take appropriate account of the likely efficacy and costs of such purchases.
To support continued progress toward maximum employment and price stability, the Committee expects that a highly accommodative stance of monetary policy will remain appropriate for a considerable time after the economic recovery strengthens. In particular, the Committee also decided today to keep the target range for the federal funds rate at 0 to 1/4 percent and currently anticipates that exceptionally low levels for the federal funds rate are likely to be warranted at least through mid-2015.
Voting for the FOMC monetary policy action were: Ben S. Bernanke, Chairman; William C. Dudley, Vice Chairman; Elizabeth A. Duke; Dennis P. Lockhart; Sandra Pianalto; Jerome H. Powell; Sarah Bloom Raskin; Jeremy C. Stein; Daniel K. Tarullo; John C. Williams; and Janet L. Yellen. Voting against the action was Jeffrey M. Lacker, who opposed additional asset purchases and preferred to omit the description of the time period over which exceptionally low levels for the federal funds rate are likely to be warranted.
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