Tout le monde ne parle plus que du risque de krach boursier à cause du plafond de la dette des US et de son défaut. Cela fait vendre du papier mais comme on va le voir, la réalité est loin de cela.
Le plan se déroule sans accrocs.
Et la bourse aime quand c’est le cas. Mais plus c’est le cas et plus cela nous rapproche du moment où la bourse va douter de l’avenir et se demander si elle a mangé son pain blanc.
En effet l’inflation baisse. Mais bientôt on se dira qu’elle ne baisse plus assez.
Pas de miracle, il y’a un delta de temps entre la baisse de l’inflation liée à l’énergie et le moment où ce sont les loyers et les services qui baissent aussi pour prendre le relais.
Il peut donc y avoir une zone de flottement où on se dit, mince ça baisse plus tellement donc peur de stagflation car l’énergie n’aura plus beaucoup de potentiel de baisse supplémentaire voire rebondira. Alors que le reste baissera oui, mais peut être prendra encore du temps.
De la même manière que j’avais pu annoter dans ces chroniques y’a un bon mois que l’on se réjouissait de la réouverture de la chine et des stats le prouvant avant certainement de s’inquiéter que ce serait peu durable et mou. Nous y sommes.
De la même manière que l’on se réjouit que l’économie tient le choc en regardant des statistiques en retard comme l’emploi et terriblement biaisées par l’effet ciseau covid.
Si on regarde les indicateurs avancés, on voit bien le ralentissement. C’est la taille du ralentissement qui devra faire débat.
Ainsi, Nous sommes dans une espèce d’oeil du cyclone. Où le gouvernail a été tourné à fond , le PAquebot commence à peine à partir à tribord lentement. Il faudra encore des mois pour voir les vrais effets de la hausse des taux sur l’économie.
D’un côté on tape des mains car l’inflation baisse, que l’économie tient pas si mal avec les résultats des entreprises. De l’autre côté on applaudi que le ralentissement arrive et on anticipe déjà la baisse des taux pour la fin d’année.
La vérité est sans doute au milieu. Et le marché aura peur à un moment donné que l’inflation stagne avant de rebaisser. Que l’économie commence à plus sérieusement tirer la langue et que la FED ne va pas baisser ses taux de si tôt et ferra probablement l’erreur de les garder trop hauts trop longtemps.
Le plafond de la dette US
Comme chaque fois, c’est un jeu politique. On fait en sorte d’aller jusqu’au mur puis on signe l’augmentation du plafond. Cette année le marché pense qu’on va aller plus loin que le mur. C’est à dire que l’on va faire un défaut technique en devant fermer les administrations et repousser le remboursement des dettes de très court terme.
J’ai déjà vécu ça. Cela peut durer quelques semaines. Mais c’est toujours un non évènement même si des marchés trop hauts peuvent l’utiliser en prétexte sur quelques séances en mode on réalise ce qu’il se passe. Mais in fine, on signe le relèvement du plafond.
Personne ne veut enlever cela de la constitution car cela arrange bien les partis pour lancer les campagnes électorales. Mais bon à l’échelle d’un trimestre, ce sera un non évènement pour moi , même si tous les gourous vont se délecter que l’on dépasse le plafond et que l’admin US soit à l’arrêt quelques jours ou quelques semaines. C’est du technique.
Analyse CAC 40
On voit qu’avec la Chine, le CAC 40 perd un de ses relais haussiers avec le luxe. D’ailleurs l’illusion des indices marche à plein. Car si l’on regarde du côté des autres secteurs ça monte et on a bien le rattrapage du marché sur les plus petites capitalisations.
Le CAC 40 envoi donc une mauvaise image court terme à cause du luxe. Mais c’est une fausse image de ce qu’il se passe vraiment.
En attendant, pas de quoi inverser la vapeur de moyen terme. Au-dessus des 7300 on reste positif à court terme. il faudra repasser les 7470 pour relancer les acheteurs et donc le luxe qui commence à tirer la langue (c’est vite dit).
La surperformance du CAC de ces derniers mois arrive donc peut être à sa fin vs les US et vs les petites caps. à voir si c’est durable.

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Portefeuille Graphseo Bourse
Faute d’avoir été réactif je suis embourbé dans mes shorts.
J’arrive à maintenir et compenser avec des achats. J’ai pris quelques profits dernièrement mais je fais tourner en achetant pour d’autres rebonds. J’ai beaucoup loupé aux US.
Derniers jours très frustrants mais c’est le prix à payer d’avoir un bébé dans une main et la souris de l’autre. Donc j’accepte d’être moins efficace dans une période propice. c’est la bourse. y’aura toujours d’autres opportunités.
Je laisse donc faire les shorts à ce stade, ce qui et mal. Car si le NDX passe les 13400, le fomo peut très bien s’emparer du marché. Ce sera un excès certes mais en attendant, ce sera une hausse de plus .

amicalement
Julien
Note: Tous les trades sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs.
Sur le site public ici, Le portefeuille est mis à jour une fois par jour vers midi. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et ne sont pas une incitation à l'achat ni à la vente.
Performance 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%...
Mon capital et mon horizon de placement sur chaque titre ne sont surement pas les mêmes que les vôtres. Le portefeuille est là pour partager avec vous en toute transparence mes convictions au quotidien mais n'a pas vocation à être suivi. Mon but est de vous apprendre à pêcher votre propre poisson et non à vous le donner. Cela reflète uniquement mon avis/opinion qui ne saurait valoir recommandation.
Les frais sont de 0,10% par ordre soit 0,2% l'aller retour en moyenne (je paye moins sur les titres US) (TTF en sus lorsque applicable) qui sont prélevés à la clôture de la position afin que vous ayez la performance brute de chaque position. La performance globale, elle, est nette de frais. Les éventuels retraits sont annoncés, notamment quand vient le moment de payer les impôts sur bénéfices. La grande majorité des bénéfices sont réinvestis depuis 2008. Les retraits/virements ponctuels annoncés. La performance est donc en net.