Le CAC 40 se trouve vraiment entre deux eaux. Je pense que c’est la raison pour laquelle la plupart des intervenants observent sans agir et donc la cause de cette faible volatilitĂ© depuis deux sĂ©ances. Le lundi de PentecĂ´te n’arrangera rien. On voit bien que depuis plusieurs sĂ©ances les volumes sont en retrait. Nous venons d’intĂ©grer la zone 5095-5175 points, une zone neutre oĂ¹ le marchĂ© tĂ¢tonne avant de dĂ©cider sa futur tendance. Je place dorĂ©navant le point pivot sur 5095 et non plus 5135 points. Sur le rsi on voit que nous sommes revenus sur une zone très importante de rĂ©sistance. C’est cette zone qui me fait penser plus Ă un reflux des prix et c’est pourquoi je privilĂ©gie les ventes Ă dĂ©couvert. Cependant on voit graphiquement que tant que le cac 40 reste au-dessus des 5095 il n’y aura pas de grosse attaque baissière. Sous 5095 les 4990 seraient rapidement visĂ©s. Mais en demeurant au-dessus des 5095 et Ă fortiori au-dessus des 5135 points, le CAC 40 reste favorable Ă une poursuite de la hausse vers les 5175 points. Les prochaines sĂ©ances seront dès plus importantes. Ce n’est que sous 5095, que la baisse serait Ă privilĂ©gier. La privilĂ©gier avant n’est qu’une anticipation et non une certitude.
Point pivot 5095.
résistance: 5175
support 5135-5120-5095
« Si l’Ă©conomie continue Ă s’amĂ©liorer comme je le prĂ©vois, il sera appropriĂ© Ă un moment donnĂ© cette annĂ©e de faire les premiers pas pour relever les taux fĂ©dĂ©raux de l’argent au jour le jour », a affirmĂ© la dirigeante de la Fed dans un discours Ă Providence (Rhode Island, nord-est).
Tout en restant vague, Mme Yellen apporte ainsi sa pierre –prĂ©cieuse– au dĂ©bat lancinant qui agite la planète finance: quand la Fed va-t-elle relever ses taux directeurs, maintenus proches de zĂ©ro depuis 2008 pour soutenir la reprise?
Pendant longtemps, les marchĂ©s, enhardis par l’embellie Ă©conomique aux Etats-Unis, tablaient sur une hausse en juin. Mais cette hypothèse semble dĂ©sormais « peu probable » après le coup de frein de l’activitĂ© au premier trimestre, selon les minutes publiĂ©es mercredi de la dernière rĂ©union de la Fed fin avril.
Pas de calendrier précis
La croissance amĂ©ricaine a calĂ© entre janvier et mars, ralentissant Ă un bien pĂ¢le 0,2% sur fond d’apprĂ©ciation du dollar et de mĂ©tĂ©o hivernale extrĂªme.
« Il y a eu un certain coup de mou dans les donnĂ©es Ă©conomiques », a reconnu Mme Yellen, ajoutant toutefois que ce « ralentissement apparent » rĂ©sultait, selon elle, « en grande partie » de facteurs purement transitoires (grève des dockers sur la cĂ´te ouest…).
La dirigeante a, au contraire, fait part d’un certain optimisme en se fĂ©licitant que certains « vents contraires » qui freinaient l’Ă©conomie (crise en zone euro, austĂ©ritĂ© budgĂ©taire aux Etats-Unis…) sont en train de faiblir.
« Je m’attends Ă ce que les indicateurs Ă©conomiques se renforcent », a-t-elle rĂ©sumĂ©, pour dĂ©fendre une hausse des taux cette annĂ©e alors que certains de ses collègues de la Fed appellent Ă plus de patience.
La prudence reste de mise
La prĂ©sidente de la Fed est pourtant loin d’afficher un optimisme bĂ©at et admet ainsi les deux grands objectifs de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale –plein emploi et une inflation annuelle Ă 2%–ne sont pas encore atteints.
« Nous n’y sommes pas encore », a-t-elle ainsi dĂ©taillĂ©, en rĂ©fĂ©rence au marchĂ© du travail. Selon elle, la dĂ©crue spectaculaire du taux de chĂ´mage aux Etats-Unis ne « reflète probablement pas » les faiblesses persistantes de l’emploi et notamment le fait qu’un nombre « important » d’AmĂ©ricains se tiennent Ă l’Ă©cart de la population active par manque d’opportunitĂ©s.
Elle relève Ă©galement que l’inflation reste encore bien en-deçà de son objectif. Selon la dernière fournĂ©e de statistiques livrĂ©e vendredi, les prix Ă la consommation ont mĂªme baissĂ© de 0,2% en avril sur un an.
« Agir en anticipant »
Mais, selon Janet Yellen, la Fed ne peut toutefois se permettre d’attendre trop longtemps pour resserrer sa politique monĂ©taire.
« Nous devons agir en anticipant », assure-t-elle, notant que les changements dans la politique monĂ©taire prennent du temps pour se faire sentir dans l’Ă©conomie rĂ©elle.
Surtout Janet Yellen a mis en garde contre les risques de différer trop longtemps un premier relèvement des taux.
« Attendre trop longtemps jusqu’Ă ce que le niveau de l’emploi et de l’inflation reviennent Ă nos objectifs ferait courir le risque d’une surchauffe de l’Ă©conomie », affirme la dirigeante.
Une hausse « progressive »
Les faibles taux d’intĂ©rĂªts de la Fed ont fait considĂ©rablement baisser les coĂ»ts de l’argent, alimentant des performances record Ă Wall Street des prises de risques des investisseurs dont Janet Yellen s’est elle-mĂªme dĂ©jĂ inquiĂ©tĂ©e.
Début mai, elle avait ainsi jeté passé les investisseurs à la douche écossaise en estimant que la valorisation des marchés boursiers était « assez haute » et que cela présentait « des dangers potentiels ».
Pour le plus long terme, la présidente de la Fed a répété son mantra sur les taux: leur hausse sera progressive et devra tenir compte des indicateurs économiques.
« Il faudra plus annĂ©es avant que les taux de l’argent au jour le jour retrouvent leur niveau normal », a-t-elle prĂ©venu.
(Avec AFP)