Tout marché haussier s’achève une fois que les particuliers commencent à rentrer en bourse. La bourse ne fait maintenant, depuis une année que monter. C’est devenu indéniable et tout le monde a pris conscience des gains potentiels et surtout supérieurs à obtenir en achetant des actions. Si bien, que la hausse s’est auto-entretenue. C’est assez intéressant de voir que l’histoire se répète éternellement même si les acteurs changent, les erreurs restent les mêmes. Les particuliers rentrent toujours en bourse trop tard. Mais le pire, c’est qu’ils rentrent alors que les investisseurs, pro, institutionnels, eux, sortent.

C’est ce qui ressort de deux graphiques que j’ai glanés sur Zerohedge. Tout d’abord le premier graphique permet de rejoindre un précédent article sur le risque que le marché actuel ne soit qu’un bis repetita de 2007. En tout point cela y ressemble. Nous voilà dans une hausse euphorique.

Les investisseurs ne rentrent pas en bourse via une logique mais via leurs émotions. L’émotion de rater le train. L’émotion que les arbres montent jusqu’au ciel.

Le graphique ci-dessous démontre que sur les derniers mois, alors que les particuliers achètent et rentrent dans le marché, les investisseurs institutionnels, eux, n’ont jamais autant vendus d’actions et réduit leur exposition.

Pour en venir aux deux autres raisons qui pourraient faire faiblir les marchés il faudra aller chercher du côté de fin Septembre avec notamment les élections Allemandes. Sans surprises personne ne fait de remous avec la Grèce ou le Portugal juste avant les élections Allemandes. par contre après les élections, les Allemands risquent de revenir rapidement à la charge et les craintes sur la crise de la dette pourraient renaître rapidement.

Dernièrement, c’est souvent un non événement, mais les Etats-Unis ont toujours dans leur constitution un plafond de la dette. Et ce plafond sera à nouveau atteint d’ici fin Septembre. De quoi relancer le débat aux US et certaines craintes auprès des investisseurs.