N°1 Gérard Collomb (Lyon) • Population : 487.978 (7,7%) • Dette : 1810 euros par habitant (-7,7%) • Dépenses de fonctionnement : 1430 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 2975 euros par habitant • Impôts : 880 euros par habitant (39,2%) • Commentaire : Lyon est la ville la mieux gérée, avec une dette en baisse et des dépenses de fonctionnement modérées. Seul bémol : un volume d’investissement inférieur à la moyenne. N°2 Roland Ries (Strasbourg) • Population : 276.136 (3,4%) • Dette : 1104 euros par habitant (24,2%) • Dépenses de fonctionnement : 1607 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 3512 euros par habitant • Impôts : 748 euros par habitant (34,8%) • Commentaire : Un bon élève. Le socialiste Roland Ries a amélioré ses indicateurs de gestion, notamment les frais de fonctionnement, qui ont peu augmenté.
N°3 Alain Juppé (Bordeaux) • Population : 240.522 (9,9%) • Dette : 1527 euros par habitant (-12,8%) • Dépenses de fonctionnement : 1895 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 4336 euros par habitant • Impôts : 1124 euros par habitant (29,8%) • Commentaire : Alain Juppé, qui a métamorphosé la ville, affiche un niveau d’investissement très élevé. Mais Bordeaux subit une très forte pression fiscale.
N°4 Pierre Cohen (Toulouse) • Population : 447.396 (12,3%) • Dette : 735 euros par habitant (34,5%) • Dépenses de fonctionnement : 1518 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 3013 euros par habitant • Impôts : 1001 euros par habitant (41%) • Commentaire : une ville très dynamique, portée par Airbus, et peu endettée. Elle connaît toutefois une envolée des impôts pour financer ses investissements.
N°5 Hélène Mandroux (Montpellier) • Population : 258.366 (12,8%) • Dette : 3211 euros par habitant (38,1%) • Dépenses de fonctionnement : 1591 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 5146 euros par habitant • Impôts : 1086 euros par habitant (41,6%) • Commentaire : c’est l’héritage de Georges Frêche, l’ex-maire décédé en 2010 : une dette énorme, des investissements colossaux mais une ville attractive, qui accroît sa population.
N°6 Hubert Falco (Toulon) • Population : 167.813 (0,8%) • Dette : 1579 euros par habitant (20,8%) • Dépenses de fonctionnement : 1384 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 2799 euros par habitant • Impôts : 810 euros par habitant (42,6%) • Commentaire : après les dérapages de sa gestion dans les années 1990, la cité varoise est revenue dans les clous pour sa gestion financière. Mais sa population stagne, et elle investit peu.
N°7 François Rebsamen (Dijon) • Population : 156.133 (1,5%) • Dette : 2550 euros par habitant (53,3%) • Dépenses de fonctionnement : 1533 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 4103 euros par habitant • Impôts : 945 euros par habitant (46,3%) • Commentaire : François Rebsamen, à la tête de la mairie et de la communauté urbaine, a investi massivement via ces deux institutions, ce qui a provoqué une envolée de la dette.
N°8 Patrick Rimbert (Nantes) • Population : 290.130 (4,5%) • Dette : 2211 euros par habitant (-14,2%) • Dépenses de fonctionnement : 1832 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 3262 euros par habitant • Impôts : 920 euros par habitant (46,5%) • Commentaire : des indicateurs dans la moyenne. La situation financière s’est améliorée, avec un recul de la dette depuis 2008. Une ville dynamique, qui gagne des habitants.
N°9 Frédéric Béatse (Angers) • Population : 151.689 (-3,0%) • Dette : 1623 euros par habitant (283,9%) • Dépenses de fonctionnement : 1448 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 4714 euros par habitant • Impôts : 948 euros par habitant (61%) • Commentaire : portés par la communauté d’agglomération, les investissements se sont envolés, provoquant une flambée de la dette. Sans enrayer la baisse de la population.
N°10 Daniel Delavau (Rennes) • Population : 212.229 (-0,1%) • Dette : 977 euros par habitant (-3,9%) • Dépenses de fonctionnement : 1600 euros par habitant • Dépenses d’investissement : 3387 euros par habitant • Impôts : 973 euros par habitant (64,6%) • Commentaire : la dette par habitant a été réduite, mais au prix d’une envolée de la pression fiscale (+?65?% en cinq ans). Les dépenses de fonctionnement restent élevées.
source Challenges.fr