Eléments choisis de l’interview donnée par Christine Lagarde au journal Les Echos.
La croissance est inégale, parce que certains pays redémarrent plus vite que d’autres. C’est le cas des Etats-Unis et du Royaume-Uni, notamment.
Il y a un deuxième risque qui contribue, lui, à l’instabilité financière : nous observons une valorisation très forte d’un certain nombre d’actifs. Je ne parle pas de bulle, mais le « Rapport sur la stabilité financière » semestriel que nous publierons le mois prochain évoquera la nécessité d’une attention requise et accrue de la part des superviseurs et des régulateurs. Les actions en Bourse ne sont pas les seules concernées. Je pense aussi à certaines émissions obligataires. Si, dans le même temps, certaines banques centrales décidaient de durcir leur politique monétaire plus brutalement ou rapidement que les marchés ne l’anticipent, le risque d’instabilité financière deviendrait réellement inquiétant. Nous ne sommes pas en situation d’alerte mais de veille très attentive. C’est pour cela que la communication très claire de Janet Yellen est si importante.
Je n’ai jamais utilisé le mot de déflation. Le FMI se contente d’évoquer une inflation durablement faible, voire très faible. Il y avait des raisons d’agir et elles ont été entendues. Le président de la Banque centrale européenne a annoncé des actions qui vont dans la bonne direction et qui vont notamment fluidifier les capacités de crédits aux entreprises. Ces mesures ont provoqué un effet de surprise, ce qui n’est pas une mauvaise chose, puisqu’elles ont entraîné une baisse de l’euro par rapport au dollar.
Nous ne pensons pas que l’euro soit surévalué par rapport au dollar. Sa valeur est compatible avec la balance des paiements de la zone euro. Pour autant, la direction qu’il prend aujourd’hui est de nature à encourager la reprise, et c’est une bonne chose !
Selon l’analyse du Fonds monétaire, l’Allemagne pourrait aussi concourir à la reprise européenne par davantage de distribution salariale. Cela permettrait aux consommateurs allemands d’alimenter la reprise. Compte tenu des conditions favorables du marché du travail, nous anticipons une dynamique salariale allant dans ce sens. Voilà des développements qui seraient de nature à soutenir l’activité en Europe.
Le conseil d’administration du FMI représentant 188 pays m’a apporté un soutien total et sans équivoque. J’ai également reçu des messages chaleureux de la part de nombreux chefs d’Etat, ou de gouvernement, ainsi que d’anciens collègues. Si j’avais eu des doutes quant à ma capacité à assumer mes charges, ces marques de soutien les auraient dissipés et je suis totalement mobilisée pour accomplir ma mission à la tête du FMI. Mes avocats, eux, sont mobilisés pour actionner toutes les voies de recours.
Source: Les echos
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Le président de la Banque centrale européenne a annoncé des actions qui
vont dans la bonne direction et qui vont notamment fluidifier les
capacités de crédits aux entreprises.
‘est un peu des conneries tous ça.. tout est fait pour nous enfummer, Oui la décision de la BCE contribue a la bourse et donc les grandes banques, mais pas a l’économie et l’emplois, ni aux pme.
Une chose est sûre : les décisions prises par la BCE ne vont pas
améliorer la situation économique, elle ne vont pas permettre de générer
des emplois et les conditions de vie de la population de la zone euro
ne vont pas gagner en qualité. La BCE garde le même cap : soutien total
aux grandes banques et au patronat contre l’écrasante majorité de la
population.