Cette semaine la bourse a donc fait comme si la guerre était terminée. La pression sur le prix des matières premières s’est estompée, les valeurs de l’armement même ont consolidé. Pour la bourse ce n’est qu’une question de temps. Mais ce temps, c’est ce qui risque de faire dérailler l’économie. Mais si l’économie déraille c’est aussi que les banques centrales ne vont pas pouvoir resserrer les taux autant qu’elles le voudraient. Mais l’inflation forte permet aux taux réels de rester très négatifs pendant ce temps et de supporter même dans une décroissance, les niveaux d’endettement actuels même avec la montée des taux.
Cela fait donc beaucoup à digérer pour le marché qui choisi après un rallye de reprendre son souffle et voir venir. D’autant que le nerf de la guerre va être les résultats des entreprises du premier trimestre et surtout les perspectives données pour la suite. il faudra se méfier des profits warning et du fait que comme toujours, avec un train de retard les analystes sabreront leurs objectifs de cours. Voyons voir si les entreprises sont résilientes en tout cas contrairement au covid, cette fois le cycle économique devrait vraiment faire ressortir les vraies valeurs avec pricing power;
Dsl, la vidéo est coupée avant la fin pour m’occuper du petit malade. heureusement ce n’est pas la gastro au final mais une grosse indigestion. Il a mangé un(e) Poutine surement.
la version podcast
et ne loupez pas mon autre vidéo publiée cette semaine où je fais le tour de la question de la baisse du prix des obligations et pourquoi il faut attendre avant de parler de krach obligataire comme on aimerait vous le faire croire pour toujours faire plus peur encore.
Le krach obligataire expliqué mais bien plus encore
amicalement
Julien
PS: Lis ça aussi maintenant
Note: Tous les investissements sont partagés en temps réel sur L'Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (de mes différents courtiers) et n'est pas une incitation à l'achat ni à la vente. La performance en cours inclus les gains ou moins values latentes et l'impact du change sur les actions étrangères. Performance 2024: +41%; 2023: +38%; 2022: +46%; 2021: +122%; 2020: +121%; 2019: +79%; 2018: +21%; 2017: +24%; 2016: +12%; 2015: +45%; 2014: +30%; 2013:+72%, 2012:+9%, 2011:-11%... Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant-ici