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Perspectives Economie mondiale 2014

Quel scénario économique prévoyez-vous pour la France en 2014 ? Depuis mi-2013, nous notons un retour à la normale: les entreprises restent fragiles, mais ce sont surtout des PME, classiquement. En revanche, le nombre total de défaillances ne baisse pas: avec 62.785 entreprises sur un an, en novembre 2013, nous ne sommes pas loin du triste record de 2009 (63.200). Pour que la situation de la France s’améliore, c’est-à-dire pour que le nombre de défaillances diminue, la croissance annuelle devrait atteindre 1,6 %. En Europe, voyez-vous la situation de certains pays s’améliorer ? L’activité en Allemagne est soutenue la fois par un vrai retour de la consommation des ménages et par des exportations qui devraient s’améliorer grâce à la légère reprise de la France, de l’Italie et de l’Espagne. Les défaillances d’entreprise ont diminué de 9 % sur un an, de septembre 2012 à septembre 2013. Quant à l’Autriche, c’est un pays très lié aux exportations vers l’Europe centrale, où la croissance redémarre. Enfin, nous reclassons d’un cran l’Irlande, pays qui affiche 1,7% de croissance en 2014 et qui profite du dynamisme des exportations vers les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en croissance de plus de 2%.Les pays d’Europe du Sud, dont les taux d’intérêts sur leur dette sont maintenant bas, sont-ils sortis d’affaire ? Ces taux bas sont en effet de très bonnes nouvelles. Dans le sud de l’Europe, l’activité des entreprises ne se contracte plus. Les exportations sont mêmes très dynamiques en Espagne et au Portugal. Mais la reprise reste faible cette année: 0,4 % en Italie, 0,5 % en Espagne et au Portugal. La Grèce, elle, affiche même un chiffre négatif, avec -0,6 %. Et les entreprises comme les Etats sont encore très endettés. Les risques de ces pays se stabilisent, mais ne s’améliorent pas.

Quels sont les pays émergents qui connaîtront le plus de difficultés ?

Les Brics patinent. L’Inde, le Brésil et la Russie souffrent d’un ralentissement structurel de leur croissance. Ils ont en moyenne perdu 2,4 points de croissance entre 2005-2008 et 2014. Cela provient d’un ralentissement très fort de l’investissement pour trois raisons: ces pays manquent de main d’œuvre qualifiée, leurs infrastructures sont insuffisantes et ils souffrent d’un climat des affaires dégradé –corruption, mauvaise protection du droit de la propriété, etc. Parmi les pays émergents, cinq pays sont particulièrement fragiles car leur déficit courant est élevé, ce qui fragilise leur taux de change. Ce sont l’Inde, le Brésil, la Turquie, l’Indonésie et l’Afrique du Sud. En plus, ces cinq pays seront en période électorale cette année, ce qui est propice à des tensions. Déjà, la Turquie, en proie à des tensions politiques graves, a vu sa livre chuté.

Quels sont, à l’inverse, les pays émergents les plus prometteurs ?

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En Afrique, la Coface note la dynamique positive du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Rwanda et du Kenya. Mais le niveau de risque des pays africains reste malgré tout beaucoup plus élevé que celui des autres pays émergents, en particulier à cause du manque de transparence des comptes des entreprises. Il y a aussi une nouvelle génération – après les Brics – d’émergents qui se portent très bien, avec des taux de croissance stables et allant de 4 à 6 %. Ce sont l’Indonésie, les Philippines, la Colombie et le Pérou.

Dans quels pays, cela risque-t-il d’arriver ?

Il faut faire attention au risque de tensions sociales dans tous les pays du Sud de l’Europe. Cela peut aussi être le cas en Chine, où les inégalités entre population rurale et urbaine sont fortes. Et enfin dans toute l’Asie émergente: Pakistan, Inde, Afrique du Sud, Brésil, Vietnam et dans deux pays où il y a déjà eu des manifestations d’ouvriers travaillant dans le secteur du textile : le Cambodge et le Bengladesh. Les inégalités entre riches et pauvres seront un problème majeur en 2014.

source: Yves Zlotowski, économiste en chef à la Coface répond aux questions de Challenges sur le sujet.

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